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Russie survole l’OTAN, Trump
Contexte et faits récents — En septembre 2025, une série d’incidents a ravivé les tensions entre Moscou et l’Alliance atlantique. Dans la nuit du 9 au 10 septembre, des drones russes ont pénétré l’espace aérien polonais ; des appareils alliés ont été engagés et plusieurs drones abattus au‑dessus du territoire d’un État membre, une première depuis le début de la guerre en Ukraine. Neuf jours plus tard, trois MiG‑31 russes ont violé l’espace aérien estonien pendant près d’un quart d’heure avant d’être escortés hors du pays. Tallinn a saisi l’Article 4 du Traité de l’Atlantique nord pour consultations, tout comme Varsovie l’avait fait après l’incursion en Pologne.
Réaction de l’OTAN — En réponse, l’Alliance a lancé « Eastern Sentry » le 12 septembre, une opération destinée à renforcer de manière flexible la posture de défense sur tout le flanc Est, de la mer du Nord à la mer Noire. Des avions de chasse, des moyens de surveillance et des défenses anti‑drones nationaux sont placés sous une coordination alliée unique, avec des patrouilles aériennes supplémentaires, des capacités de détection accrues et des règles d’engagement clarifiées pour traiter des aéronefs habités comme des drones. Des missions de police du ciel ont déjà été conduites au‑dessus de la Pologne et des États baltes, tandis que plusieurs capitales européennes évoquent un « mur anti‑drones » à l’échelle du continent.
La « riposte » de Trump — Sur le plan politique, la tonalité à Washington s’est durcie. En marge de l’Assemblée générale de l’ONU, le président américain Donald Trump a jugé « approprié » que les pays de l’OTAN abattent tout appareil russe qui viole leur espace aérien, tout en précisant que le soutien américain dépendrait du contexte opérationnel. Interrogé après l’incursion en Estonie, il a prévenu qu’il pourrait y avoir de « gros ennuis » si ces provocations se poursuivaient. Ces déclarations ont été saluées par les alliés de l’Est comme un signal de fermeté, mais elles ont aussi relancé les débats sur l’escalade et la nécessité de décisions coordonnées au sein de l’Alliance.
La position du Kremlin — Moscou nie toute violation intentionnelle et qualifie de « dangereuses » et « irresponsables » les discussions occidentales autour d’une éventuelle neutralisation d’aéronefs russes. Le message est double : rappeler que la Russie entend circuler librement dans les zones internationales et dissuader l’OTAN d’aller au‑delà de la défense strictement territoriale.
Pourquoi ces survols maintenant ? — Les incursions aériennes et les pénétrations de drones s’inscrivent dans une stratégie éprouvée de « test des défenses » : mesurer les délais de réaction, épuiser les patrouilles, sonder les règles d’engagement et semer le doute dans l’opinion publique. Des responsables militaires européens y voient aussi une tentative de détourner l’attention et de freiner l’aide à l’Ukraine, tout en habituant les sociétés européennes à un niveau de risque plus élevé.
Droit et risques d’escalade — Juridiquement, la souveraineté de l’espace aérien au‑dessus du territoire d’un État est absolue ; un aéronef non autorisé peut être intercepté, dérouté ou, en dernier ressort, neutralisé. À distinguer des zones d’identification de défense (ADIZ), qui ne sont pas du territoire souverain. Le danger, aujourd’hui, est la « ligne rouge » entre drones et avions habités : abattre un drone militaire intrus reste gérable politiquement ; toucher un appareil avec équipage pourrait conduire à une confrontation directe. C’est pourquoi l’OTAN multiplie les mesures de réassurance (patrouilles, radars, partage de données) tout en gardant une marge d’appréciation graduée.
Ce qui change pour l’OTAN — « Eastern Sentry » modifie l’équation : au lieu de réponses dispersées, l’Alliance organise une défense intégrée, avec une chaîne de commandement claire et des moyens interopérables. L’objectif est d’écourter le délai entre détection, identification et décision, et de rendre prévisible la réaction alliée aux « survols d’essai ». Parallèlement, certaines capitales étudient des boucliers anti‑drones nationaux qui s’imbriquent dans l’architecture de l’OTAN, et des procédures communes sont affûtées pour éviter qu’un incident isolé ne se transforme en crise majeure.
La suite — À court terme, il faut s’attendre à d’autres « approches » d’aéronefs russes et à des campagnes de drones, y compris depuis des espaces frontaliers. Le principal enjeu sera la cohérence : maintenir une fermeté crédible, de la Baltique à la mer Noire, tout en laissant à la diplomatie la place nécessaire pour éviter l’irréparable. La dissuasion par la posture ne tient que si les signaux envoyés par Washington, Bruxelles et les capitales européennes restent lisibles, univoques et suivis d’effets.

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