
-
Merz prend les rênes de l'Allemagne face à l'ouragan Trump
-
Vivre sans l'énergie russe: l'UE cherche la formule magique
-
Les cardinaux emménagent au Vatican à la veille du conclave
-
Trump reçoit Carney, élu par les Canadiens pour lui tenir tête
-
Premier jugement mardi contre un religieux traditionaliste de Riaumont
-
Ourse tuée dans les Pyrénées: l'heure du délibéré pour les chasseurs
-
Ford estime l'impact des droits de douane à 1,5 milliard de dollars en 2025
-
Nouvelle-Zélande: le Premier ministre veut interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans
-
OpenAI abandonne son projet de devenir une société à but lucratif
-
Bolivie: arrestation de la juge qui avait annulé le mandat d'arrêt contre Evo Morales
-
NBA: Kenny Atkinson (Cleveland) élu entraîneur de l'année
-
A New York, le dandysme noir brille sur les marches de l'extravagant gala du Met
-
Snooker: le Chinois Zhao Xintong premier asiatique sacré champion du monde
-
Wall Street termine en baisse, prudente avant la réunion de la Fed
-
Le Vatican coupe le signal téléphonique durant le conclave
-
Le procès pour trafic sexuel du magnat du hip-hop P. Diddy s'ouvre à New York
-
Frappes israéliennes au Yémen, après un tir sur l'aéroport Ben-Gourion
-
Mouvement de grève: pas de version papier du journal La Provence depuis dimanche
-
Après l'arrêt de C8, l'émission "Animaux à adopter" rebondit sur TMC
-
Frappes américaines et israéliennes au Yémen après un tir sur le principal aéroport israélien
-
SOS Méditerranée porte secours à 108 personnes au large de la Libye
-
New York prêt pour l'extravagant gala du Met, le dandysme noir à l'honneur
-
Le corps de la joggeuse disparue dans la Vienne retrouvé dans un sous-bois
-
Frappes américaines au Yémen après un tir sur le principal aéroport israélien
-
Islamabad teste un deuxième missile, exercices de défense indiens
-
Darmanin présente ses excuses trois ans après le fiasco du Stade de France
-
La Bourse de Paris termine en petite baisse, attentiste face aux tensions commerciales
-
Le modèle de financement des infrastructures est "à bout de souffle", alerte Bayrou
-
Tennis: pour Sinner, tous les chemins (re)partent de Rome
-
Présidentielle en Roumanie: Simion vs Dan, le tribun face au mathématicien
-
Fiasco du Stade de France en 2022: Darmanin présente ses "excuses" pour la première fois
-
Plus de 2.000 modérateurs de contenus travaillant pour Meta licenciés en Espagne
-
Les 133 cardinaux électeurs sont arrivés à Rome pour le conclave
-
C1: le PSG espère le retour d'Ousmane Dembélé pour faire mal à Arsenal
-
Le monde du cinéma sonné par les droits de douane proposés par Trump
-
Wall Street commence la semaine dans le rouge, en proie à des prises de bénéfices
-
Batailles de soutanes: qui habillera le nouveau pape?
-
Le FC Barcelone a une semaine pour écrire l'histoire
-
Les Britanniques célèbrent avec la famille royale les 80 ans de la fin de la Seconde guerre mondiale
-
C1: Le Paris SG à un pas de la finale, suspense total entre l'Inter et Barcelone
-
Indonésie: le clou de girofle aussi victime du changement climatique
-
Une journaliste russe critique de l'invasion de l'Ukraine se réfugie en France
-
Champions Cup: Bordeaux-Bègles en a fini avec les complexes
-
Israël approuve un plan prévoyant la "conquête" de la bande de Gaza
-
Cyclisme: le champion de France Paul Lapeira de retour
-
Allemagne : l'AfD contre-attaque après son classement comme parti "extrémiste"
-
Souverainisme trumpien ou ancrage européen : les Roumains divisés à la présidentielle
-
Les Britanniques célèbrent dans l'émotion les 80 ans de la fin de la Seconde guerre mondiale
-
Modération de contenus pour Meta: plus de 2.000 postes supprimés en Espagne
-
L'Eglise retient son souffle avant le début d'un conclave très ouvert

Traité pour protéger la haute mer: les négociations en eaux troubles
Cette session doit être la dernière, mais vendredi, au dernier jour de deux semaines de négociations pour élaborer un traité destiné à protéger la haute mer, les observateurs oscillent entre craintes d'un échec et espoir d'un miracle.
Après plus de 15 ans de discussions informelles puis formelles pour accoucher d'un texte contraignant visant à protéger cette vaste zone qui couvre près de la moitié de la planète, les appels à ce que cette 5e session soit enfin la dernière se sont multipliés ces derniers mois.
La cinquantaine de pays membres de la Coalition pour une haute ambition de cet accord, emmenés par l'Union européenne, ont notamment plaidé pour la conclusion d'un accord qui permette réellement de protéger l'océan cette année.
Mais "les négociations sont à deux doigts d'échouer, à cause de l'avidité des pays de la Coalition pour une haute ambition et d'autres comme le Canada et les Etats-Unis", a dénoncé Greenpeace.
Un des points les plus litigieux concerne la répartition des possibles bénéfices issus de l'exploitation des ressources génétiques de la haute mer, où industries pharmaceutiques, chimiques et cosmétiques espèrent découvrir des molécules miraculeuses.
Semblant aller dans le sens des pays en développement qui craignent de passer à côté de retombées potentielles faute de pouvoir conduire ces recherches coûteuses, le projet de texte publié il y a quelques jours mettait sur la table la redistribution de 2% des futures ventes de produits issus de ces ressources qui n'appartiennent à personne.
Des accusations rejetées par l'UE. "Nous sommes prêts à contribuer à l'accord (...) à travers diverses sources de financement, (accord) qui de notre point de vue doit inclure un partage juste des bénéfices des ressources marines génétiques au niveau mondial", a indiqué un négociateur européen à l'AFP.
Ces questions d'équité Nord-Sud traversent de nombreuses négociations internationales, en particulier les négociations climat où les pays en développement victimes mais pas responsables du réchauffement réclament en vain aux pays riches de respecter leurs promesses d'aide financière.
- "Trop près du but pour échouer" -
Si Greenpeace s'est montrée très pessimiste, d'autres espèrent toujours un accord vendredi.
"C'est lent, mais il y a toujours dans la salle une volonté d'aboutir", a assuré à l'AFP Liz Karan, de l'ONG Pew Charitable Trusts. "Je ne parlerais pas encore d'échec, mais l'heure tourne".
"Nous pouvons le faire, mais les pays, en particulier ceux qui s'affirment défenseurs des océans, doivent montrer plus d'ambition et de flexibilité", a également déclaré Jihyun Lee, du collectif d'ONG Alliance pour la Haute mer. "Nous sommes trop près du but pour échouer".
Ce traité vise spécifiquement la haute mer qui commence où s'arrêtent les zones économiques exclusives (ZEE) des Etats, à maximum 200 milles nautiques (370 km) des côtes, et qui n'est donc sous la juridiction d'aucun pays.
Alors que la bonne santé des écosystèmes marins est cruciale pour l'avenir de l'humanité, notamment pour limiter le réchauffement de la planète, seulement 1% de cet espace, qui représente 60% des océans, est protégé.
Un des piliers du traité sur "la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale" est d'ailleurs d'y permettre la création d'aires marines protégées. "Une étape cruciale dans les efforts pour protéger au moins 30% de la planète d'ici 2030", a souligné Maxine Burkett, une responsable pour les océans au département d'Etat américain.
Mais les délégations s'opposent toujours sur le processus de création de ces aires, ainsi que sur les modalités d'application de l'obligation d'études d'impact environnementales avant une nouvelle activité en haute mer.
"Ils ont fait beaucoup de progrès depuis le début des négociations il y a deux semaines sur des questions très controversées", a toutefois commenté auprès de l'AFP Klaudija Cremers, chercheuse à l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI), qui comme plusieurs ONG a un siège d'observateur des négociations. "Cela pourrait être le coup de pouce pour un accord".
E.Schubert--BTB