-
Sous haute tension, Shein ouvre à Paris son premier magasin pérenne au monde
-
Survols de drones: la Belgique s'inquiète de la multiplication des incidents
-
En Iran, premières heures de semi-liberté pour Kohler et Paris à l'ambassade de France
-
Covid: une étude appuie l'intérêt de la vaccination des enfants et adolescents
-
C1: contre l'Atalanta, des blessés, un piège et un tatouage pour l'OM
-
Les rappeurs d'extrême droite gagnent des fans sur la scène germanophone
-
Spotify accusé dans une plainte de fraude aux écoutes
-
Shein s'installe à Paris sous haute tension
-
Recrutés par les réseaux, ces mercenaires irakiens morts en Russie
-
Philippines: le typhon Kalmaegi tue plus de 90 personnes
-
Aux Etats-Unis, la paralysie budgétaire bat un record de longévité
-
Mamdani élu maire de New York, soirée de revers pour Trump
-
Un avion-cargo s'écrase aux Etats-Unis, au moins sept morts
-
Mamdani élu maire de New York, revers pour Trump
-
Mamdani, nouvelle bête noire de Trump, élu maire de New York
-
Australie: Reddit et Kick ajoutés à la liste des réseaux sociaux interdits aux moins de 16 ans
-
Un avion-cargo s'écrase aux Etats-Unis, au moins trois morts et 11 blessés
-
Etats-Unis: un avion-cargo s'écrase près de l'aéroport de Louisville
-
Ligue des champions: le Bayern fait tomber Paris, Liverpool domine le Real
-
Ligue des champions: le PSG tombe face au Bayern, toujours invaincu, et perd Dembélé et Hakimi
-
Ligue des champions: Monaco s'impose avec courage à Bodoe/Glimt et se relance
-
Ligue des champions: Liverpool rugit de plaisir contre le Real Madrid
-
Ligue des champions: la poisse poursuit le PSG, qui tremble pour Dembélé et Hakimi
-
Décollage réussi pour la fusée européenne Ariane 6 en Guyane
-
Wall Street termine en baisse, s'inquiète de niveaux de valorisation trop élevés
-
Le président syrien à la Maison Blanche le 10 novembre
-
"L'avenir d'ArcelorMittal France incertain", plan social "ou non", selon un rapport d'expertise
-
Pays-Bas: le centriste Jetten lance les négociations de coalition, Wilders concède sa défaite
-
Sortie de prison des deux derniers Français détenus en Iran
-
Lula: la COP à Belem sera "la meilleure de toutes"
-
Climat: le monde reste sur une trajectoire de réchauffement catastrophique
-
Masters WTA: Sabalenka proche des demi-finales, Gauff relancée, Paolini éliminée
-
Le parquet de Paris enquête sur une possible "promotion du suicide" par TikTok
-
Le procès du cimentier Lafarge pour financement du terrorisme s'ouvre sur des débats procéduraux
-
Soudan: le ministre de la Défense affirme que la guerre va continuer
-
En plein scandale, Shein s'apprête à s'installer au BHV à Paris
-
Lula ne veut pas d'une "invasion terrestre" américaine du Venezuela
-
Isabelle Ithurburu relance "Stars à domicile" sur TF1 plus de 20 ans après
-
Lecornu promet de "protéger" Exaion, une pépite d'EDF lorgnée par l'américain Mara
-
Aux Etats-Unis, record en vue pour la paralysie budgétaire
-
Violences électorales: la Tanzanie lève le confinement mais veut bloquer la diffusion d'images sanglantes
-
Décès de l'ancien vice-président américain Dick Cheney
-
Claude Bébéar, figure du capitalisme français et fondateur de l'assureur Axa, est décédé
-
Les surfeurs restent sur leur soif après la disparition de la vague de Munich
-
La "crise des inégalités" économiques menace la démocratie, selon un rapport du G20
-
Masters WTA: Gauff relancée après sa victoire face à Paolini, éliminée
-
Wall Street recule, à cause de prises de bénéfices
-
New York élit son maire: Mamdani, farouche opposant à Trump, net favori
-
Dans les régions afghanes frappées par des séismes, l'angoisse de l'hiver
-
Victoire en justice pour le militant britannique d'extrême droite Tommy Robinson
Chine: Xi prône l'unité derrière lui, avant un probable troisième mandat
Le président Xi Jinping a réclamé "l'unité" autour de sa direction et vanté l'ascension de la Chine comme puissance mondiale, à l’ouverture dimanche du congrès du Parti communiste qui devrait lui confier un troisième mandat historique.
"L'union fait la force, et la victoire requiert l'unité", a lancé le dirigeant de 69 ans qui a mené ces dernières années une redoutable campagne anti-corruption, destinée selon ses critiques à faire le ménage chez ses rivaux.
Sous les applaudissements nourris des quelque 2.300 délégués du parti réunis au Palais du peuple, place Tiananmen à Pékin, M. Xi a également souligné que "l'influence internationale de la Chine, son attrait et sa capacité à façonner le monde ont augmenté significativement".
Au pouvoir depuis 2012, le président devrait sauf coup de théâtre obtenir un troisième mandat de cinq ans à la tête du parti, et donc du pays.
Pendant plus d'une heure et demie, Xi Jinping a notamment défendu sa politique draconienne de lutte contre le Covid-19 et le renforcement de la puissance militaire chinoise.
- Zéro Covid et zéro corruption -
Alors que l'une des principales interrogations tournait autour du maintien ou non de la stricte stratégie "zéro Covid" indissociable du président chinois, M. Xi a affirmé que la Chine avait, grâce à cette politique, privilégié les vies humaines avant tout.
La Chine a "protégé au plus haut point la sécurité et la santé du peuple et obtenu des résultats significatifs en coordonnant prévention et contrôle de l'épidémie avec le développement économique et social", a-t-il estimé.
Cette politique "zéro Covid" a renforcé le contrôle social sur les citoyens, dont tous les déplacements sont désormais enregistrés informatiquement, dans ce pays déjà critiqué sur la scène internationale pour des violations des droits de l'homme.
Et la quasi-fermeture du pays et les confinements à répétition ont mis un coup d'arrêt à la croissance économique, suscitant aussi la grogne populaire.
Dans son discours, Xi Jinping a également défendu sa campagne anti-corruption, qui selon lui a "remporté une victoire écrasante", en éliminant les "graves dangers latents au sein du parti, de l'Etat et de l'armée".
Selon des chiffres officiels, au moins 1,5 million de personnes ont été sanctionnées depuis 2012 durant cette campagne destinée à faire tomber les "tigres" (hauts dirigeants) et les "mouches" (petits fonctionnaires) avides de pots-de-vins. L'offensive s'est accélérée à l'approche du congrès.
Le président chinois a également fustigé les "forces extérieures" se mêlant de Taïwan, île que le régime chinois considère comme faisant partie de son territoire.
La Chine cherchera à réunifier Taïwan pacifiquement mais ne "renoncera jamais à l'usage de la force" si besoin, se réservant "la possibilité de prendre toutes les mesures nécessaires", a-t-il menacé.
Il a également estimé que Hong Kong était passé "du chaos à la gouvernance" après la sévère reprise en main par Pékin du territoire, où d'immenses manifestations pro-démocratie avaient eu lieu en 2019.
- "Continuité" -
Dans son discours, consacré en majeure partie aux sujets de politique intérieure, M. Xi a assuré que son pays, un des plus gros pollueurs de la planète, allait "participer activement" à la lutte contre le réchauffement climatique.
Tout en affirmant que la Chine est "résolument opposée à toute forme d'hégémonie" et "s'oppose à la mentalité de Guerre froide", M. Xi s'est abstenu de mentionner les tensions avec les Etats-Unis, ainsi que la guerre en Ukraine.
"Xi veut poursuivre son propre récit", note Alfred Wu Muluan, professeur associé en politiques publiques à l'Université nationale de Singapour, soulignant que le dirigeant "veut un quatrième et un cinquième mandats", donc bien au-delà de 2027.
Et comme "il considère la sécurité nationale comme le priorité numéro un du pays, il n'y aura pas de compromis sur ce sujet, qu'il s'agisse de la mer de Chine méridionale, de Taïwan et de Hong Kong". "Sur le plan international, il va rester très dur", estime M. Wu.
C'est un discours de "continuité", observe aussi Alfred L. Chan, biographe de Xi et professeur émérite de sciences politiques à l'université Huron au Canada. Mais "c'est une époque très agitée, avec la crise du Covid, le ralentissement économique, la situation internationale tendue, surtout avec les Etats-Unis".
Les quelque 2.300 délégués du PCC, venus de toutes les provinces et pour certains vêtus de leurs tenues traditionnelles, vont d'ici samedi prochain désigner le nouveau Comité central, sorte de Parlement du parti avec quelque 200 membres, dont le bureau politique et ses 25 têtes est l'instance de décision.
En réalité, ils ne feront que valider des décisions prises en amont par les différentes factions du Parti: c'est d'ailleurs ainsi que Xi Jinping était arrivé au pouvoir en 2012, choisi comme homme de compromis entre les factions avant d'imposer sa mainmise au fil des ans.
Un point crucial sera la composition du futur Comité permanent, ce groupe de sept ou neuf personnalités au plus haut sommet du pouvoir. Mais M. Xi ne devrait, selon les analystes, donner aucune indication quant à un possible successeur.
T.Bondarenko--BTB