
-
Proportionnelle aux législatives: une multitude de modèles possibles
-
Proportionnelle: Bayrou consulte mais les avis divergent
-
Ranch au Mexique: un centre d'entraînement mais pas d'"extermination" (parquet)
-
La Cour suprême américaine examine la possibilité d'écoles religieuses sous contrat
-
Vietnam: parade géante pour les 50 ans de la chute de Saïgon
-
Trump marque ses cent jours sur un ton triomphaliste et agressif
-
Washington menace de jeter l'éponge face à Moscou et Kiev
-
Cuba: le dissident José Daniel Ferrer à nouveau arrêté
-
C1: Dembélé, leader au rendez-vous
-
C1: le PSG écrit un bout d'histoire en demie chez Arsenal (1-0)
-
C1: Dembélé, le leader au rendez-vous
-
Trump allège l'impact des droits de douane pour des constructeurs auto
-
Wall Street termine en hausse, s'accroche avant une salve de données économiques
-
Tennis: Djokovic, à terre, fait l'impasse sur Rome
-
Tennis/Madrid: Zverev éliminé en huitièmes, Swiatek se fait peur
-
Suède: trois personnes tuées dans une fusillade, au moins un suspect en fuite
-
La loi narcotrafic définitivement approuvée, avec un large soutien du Parlement
-
Tennis: Djokovic fait l'impasse sur Rome
-
Tour de Romandie: Evenepoel se "teste" en vue de la Grande Boucle
-
Des milliers de manifestants contre la régulation de l'installation des médecins
-
Syrie: 14 morts dans des heurts confessionnels près de Damas
-
Comment un réseau électrique peut-il s'effondrer en cinq secondes?
-
Tennis/Madrid: bousculée, Iga Swiatek file en quarts
-
En 100 jours, Trump a entraîné l'Amérique et le monde dans sa chaotique orbite
-
L'extraction minière sous-marine: ce qu'il faut savoir
-
C1: le PSG à l'assaut d'Arsenal et de l'histoire
-
En 100 jours, Trump a entraîné l'Amérique et le monde dans son orbite chaotique
-
Le gouvernement Trump congédie les auteurs d'un rapport crucial sur le climat
-
Wall Street évolue en petite hausse, espère des surtaxes douanières allégées sur le secteur automobile
-
Grèce : des montagnes de déchets sur les berges d'une rivière d'Athènes
-
Enfants: des experts demandent à proscrire les écrans, très néfastes, avant six ans
-
Prison avec sursis requise contre François Fillon dans l'affaire des emplois fictifs de son épouse
-
Wall Street ouvre sans direction claire, espère des surtaxes douanières allégées sur le secteur automobile
-
Les interconnexions des réseaux électriques, clé de voûte du système éuropéen
-
Vietnam: la quête de bébés de l'opération Babylift pour retrouver leur mère, 50 ans plus tard
-
Amnesty International fustige un "génocide en direct" à Gaza
-
Syrie: neuf morts, en majorité druzes, dans des affrontements près de Damas
-
Afflux de petits colis venus d'Asie: la France propose une taxe de frais de gestion
-
Assemblée générale de L'Oréal: Françoise Bettencourt Meyers prend du champ
-
Enfants: proscrire les écrans avant six ans car ils "altèrent durablement santé et capacités intellectuelles", recommandent des experts
-
La France propose de faire payer "des frais de gestion" sur chaque petit colis entrant en Europe
-
Transistor, bougies, réchaud...: en reprenant une vie normale, les Madrilènes tirent les leçons de la coupure géante
-
Le Kenya à la recherche d'antivenins contre le fléau des morsures de serpents
-
Chalutage de fond dans les aires protégées: des ONG saisissent la Commission européenne
-
C1: le rêve de triplé pulvérisé, la saison de l'Inter peut virer au cauchemar
-
La Bourse de Paris hésite, guerre commerciale et résultats au centre de l'attention
-
L'ex-ministre des Armées Florence Parly nommée présidente du conseil d'administration d'Air France-KLM
-
Retour progressif à la normale en Espagne et au Portugal après une coupure d'électricité géante
-
Iran: le feu "maîtrisé", trois jours après une explosion meurtrière dans un port
-
Au Cachemire pakistanais, on prépare les bunkers au cas où

Nutri-Score, publicité alimentaire: le Cese préconise une approche plus contraignante
Le Conseil économique social et environnemental (Cese) propose, dans un avis voté mardi, des mesures contraignantes contre les problèmes de santé liés à l'alimentation, comme la généralisation du Nutri-Score, la taxation des produits nocifs et l'encadrement de la publicité destinée aux enfants.
Le Cese, composé de représentants de la société civile et dont le rôle est consultatif, s'est autosaisi de cette question, en parallèle de la construction de la Stratégie nationale pour l'alimentation, la nutrition et le climat 2025/2030 (Snanc).
Mise en consultation le 4 avril, pour un mois, la Snanc a été saluée car longtemps attendue mais aussi critiquée par plus de 50 ONG, qui regrettent que "la majorité des mesures mentionnées soient de nature incitative" et non contraignantes.
"On voit bien qu'avec des mesures qui ne reposent que sur des intentions, malheureusement ce n'est pas suivi d'effet", a affirmé à l'AFP Dominique Marmier, co-rapporteur de l'avis du Cese et agriculteur.
Il insiste sur la nécessité de mesures plus strictes, "avec des évaluations puis des sanctions".
Rendre obligatoire le Nutri-Score
Le Conseil préconise de "reprendre les négociations au niveau européen pour rendre rapidement obligatoire" l'apposition du Nutri-Score sur "tous les produits transformés et vendus pré-emballés".
Dans la Snanc, le gouvernement propose, à l'horizon 2030, "d'inciter les annonceurs à apposer le Nutri-Score" et "d'expérimenter les modalités d'une extension de l'usage volontaire du Nutri-Score aux denrées non pré-emballées".
Après avoir refusé de rendre obligatoire le Nutri-Score sous la pression d'agro-industriels, italiens notamment, la Commission européenne a répété récemment "continuer à travailler" sur une solution consensuelle d'étiquetage nutritionnel.
Taxer les produits trop nocifs
Le Cese et la Snanc préconisent tous deux la mise en place d'un plan de réduction de la teneur en gras, sel et sucre des produits transformés "à des niveaux correspondant aux recommandations nutritionnelles médicales" (Cese).
Ce plan serait co-construit avec "l'industrie agroalimentaire et la communauté scientifique", a précisé Dominique Marmier, co-rapporteur.
Dans la stratégie nationale, "en cas de non atteinte, (ce plan) sera suivi d'objectifs réglementaires".
La préconisation du Cese est plus précise : "mettre en place un dispositif de taxation sur les produits ne respectant pas les objectifs fixés après l'échéance collectivement définie", dont les "recettes pourraient abonder le financement des actions en faveur de la lutte contre la précarité alimentaire".
"Avec les maladies (obésité, diabète...) en nette évolution, on pense que ça coûte à la Sécurité sociale une vingtaine de milliards chaque année, parce qu'on apporte des soins qui ne devraient pas être là si on mangeait correctement", a expliqué Dominique Marmier.
Selon lui, cette "petite taxe" aurait pour objectif de "pénaliser les mauvais élèves" car les simples leviers incitatifs ne suffisent pas.
"Je sais que les interdictions et les taxations évoquées dans notre avis irritent" mais n'interviendraient que dans un deuxième temps, a précisé Henri Biès-Péré, président de la commission Territoires, agriculture et alimentation lors de la séance plénière.
Mieux encadrer la publicité
Le Cese préconise d'encadrer plus strictement la publicité sur les produits alimentaires destinée aux enfants.
Les mesures en vigueur permettent de réguler les publicités avant et après les programmes destinés aux enfants sur les chaînes du service public mais pas sur les chaînes privées, qui représentent pourtant "deux tiers des audiences des programmes" jeunesse, explique le conseil. Et ces programmes représentent moins de 20% de ce que regardent les enfants, qui se tournent notamment vers la téléréalité.
Or 88% des publicités destinées aux enfants promeuvent des produits au Nutri-Score D ou E (contre 43% pour les publicités "tous publics"), et 0% pour des produits A ou B (contre 30% pour les "tous publics"), selon une étude de l'UFC-Que Choisir. L'association suggère même "d'interdire les publicités pour les aliments de Nutri-Score D et E lors des programmes les plus regardés par les enfants".
Les ONG reprochent au gouvernement d'avoir substitué un simple "levier incitatif" au "cadre réglementaire" initialement prévu pour "réduire efficacement l'exposition des enfants" à ces publicités dans la Snanc.
Ce choix "contraste avec la décision du gouvernement britannique d'interdire la publicité pour la malbouffe sur internet et à la télévision en journée à compter du 1er octobre", relèvent les ONG.
G.Frei--VB