
-
Ligue 1: Marseille rate une occasion mais garde la main, Saint-Etienne s'enfonce
-
Tennis: vainqueur à Madrid, l'éternel second Ruud brille enfin
-
Roumanie: le candidat d'extrême droite en tête du premier tour de la présidentielle
-
Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, sept gardes à vue
-
Angleterre: Chelsea s'offre le champion Liverpool
-
Allemagne: le Bayern achève avec succès son opération reconquête
-
Trump "ne sait pas" s'il doit respecter la Constitution
-
Allemagne: Harry Kane brise enfin la malédiction avec le Bayern
-
Champions Cup: un Bielle-Biarrey virevoltant a fait plier Toulouse
-
Ligue 1: battu par Lens, Lyon perd du terrain sur la C1
-
Champions Cup: Bordeaux-Bègles s'offre le scalp de Toulouse et une finale
-
Grève SNCF: trafic francilien "fortement perturbé" sur certaines lignes lundi
-
Angleterre: Newcastle gratte un point, Manchester United fait l'impasse
-
Après un an de gouvernement de droite, le Portugal de nouveau en campagne
-
La Roumanie rejoue la présidentielle, l'extrême droite favorite
-
Espagne: le Real Madrid tremble mais s'accroche grâce à Mbappé et Güler
-
Challenge européen : Lyon de retour en finale en écartant le Racing 92
-
Référendum sur le budget: l'idée de Bayrou accueillie avec fraîcheur
-
Allemagne: à Ravensbrück, des survivants appellent à combattre le racisme et l'antisémitisme
-
Chute d'un missile dans l'enceinte de l'aéroport de Tel-Aviv après un tir du Yémen
-
La Roumanie de retour aux urnes, l'extrême droite favorite de la présidentielle
-
Grève SNCF: "Nous sommes loin d'une semaine noire", affirme le PDG de SNCF Voyageurs
-
Espagne: "de nombreux jours" pour connaître les causes de la méga-coupure, avertit la ministre de l'Environnement
-
Chute d'un missile près de l'aréoport de Tel-Aviv après un tir du Yémen
-
Rien n'arrête les mariages au Cachemire pakistanais, pas même les tensions avec l'Inde
-
Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, cinq interpellations
-
Les paramilitaires bombardent l'aéroport de Port-Soudan, selon l'armée
-
Champions Cup: Bordeaux-Bègles - Toulouse, le maître à l'épreuve du prétendant
-
Boxe: Surace perd la revanche contre Munguia, Canelo frustré mais vainqueur contre Scull
-
Australie: Albanese promet un gouvernement "discipliné" après son succès aux législatives
-
Natation: Marchand battu sur 200 m 4 nages, records du monde pour Ledecky et Walsh
-
Après un an de gouvernement de droite, le Portugal repart en campagne
-
Boxe: Surace perd la revanche contre Munguia
-
Face aux blocages, Bayrou évoque un référendum sur la réduction de la dette
-
Au Texas, Musk réussit à faire du site de SpaceX une véritable municipalité
-
Bis repetita en Roumanie, l'extrême droite favorite de la présidentielle
-
Lady Gaga met le feu à Rio pour un méga-concert gratuit
-
Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, quatre interpellations
-
F1: Max Verstappen (Red Bull) partira en pole position du GP de Miami
-
Israël rappelle des dizaines de milliers de réservistes pour son offensive à Gaza
-
Ligue 1 : Monaco renoue avec la victoire à Saint-Etienne et remonte sur le podium
-
Espagne: Barcelone s'arrache pour l'emporter chez la lanterne rouge Valladolid
-
Singapour: victoire écrasante pour le parti au pouvoir
-
Warren Buffett, investisseur de légende et milliardaire aux goûts simples
-
Israël rappelle des dizaines de milliers de réservistes pour son offensive à Gaza, selon des médias
-
L'investisseur Warren Buffett annonce quitter la tête de son groupe à la fin de l'année
-
Tennis: Sabalenka s'impose à Madrid à trois semaines de Roland-Garros
-
Angleterre: Arsenal se rate avant le sommet à Paris
-
Gaza: le Hamas publie une vidéo d'un otage, 11 morts dans un raid israélien
-
F1/GP de Miami: Norris (McLaren) remporte une course sprint spectaculaire

Cancer du cerveau: la guérison d'un enfant ouvre de grands espoirs pour la recherche
Rare mais fatal, le gliome infiltrant du tronc cérébral est l'une des formes les plus redoutables des cancers du cerveau pédiatriques. Un enfant, pourtant, semble défier les statistiques: sa guérison, unique au monde, suscite aujourd'hui de grands espoirs pour la recherche.
Malgré les progrès dans la prise en charge des cancers pédiatriques, au centre d'une journée mondiale jeudi, cette tumeur touchant entre 50 et 100 enfants et adolescents chaque année en France représente un défi pour le monde médical.
Si le taux de survie à cinq ans d'un cancer pédiatrique atteint désormais 85%, certains d'entre eux, dont le gliome infiltrant du tronc cérébral, restent de mauvais pronostic.
Inopérable, ce cancer est traité habituellement par une radiothérapie, qui permet parfois de freiner la maladie mais dont l'effet est transitoire. Aucun médicament n'a encore démontré son efficacité.
L'évolution est en effet très rapide et l'issue généralement fatale dans les 9 à 12 mois suivant la découverte de la tumeur.
Un enfant belge, Lucas, aujourd'hui âgé de 13 ans, a pourtant défié tous les pronostics: diagnostiqué à 6 ans de cette maladie réputée incurable, il est désormais considéré comme guéri, son cerveau ne présentant plus de signe de la tumeur.
"Lucas a explosé tous les compteurs de vie", se réjouit auprès de l'AFP son médecin, Jacques Grill, pilote du programme Tumeurs cérébrales du département de cancérologie pédiatrique du centre anti-cancer Gustave-Roussy, au sud de Paris.
- "Particularités biologiques" -
Le pédiatre se remémore avec émotion avoir annoncé il y a sept ans aux parents de Lucas que leur fils allait mourir.
A l'époque, sa famille est venue le faire soigner en France, où le petit garçon est l'un des premiers patients à intégrer un essai clinique pour tester un nouveau médicament, une thérapie ciblée.
D'emblée, Lucas répond très bien au traitement. "Au fil des IRM, j'ai vu la tumeur complètement disparaître", raconte le Dr Grill, qui n'ose, malgré ces résultats miraculeux, décider d'arrêter le médicament. Jusqu'à ce qu'il comprenne, il y a un an et demi, que l'enfant avait lui-même cessé de le prendre.
"Un cas comme lui, je n'en connais pas d'autre dans le monde", confie le médecin, dont l'équipe a commencé les recherches sur ce cancer il y a une quinzaine d'années.
Reste à comprendre pourquoi Lucas a guéri et comment son cas médical pourrait apporter de l'espoir à des centaines de jeunes à l'avenir.
Une dizaine d'autres enfants inclus dans le même essai clinique ont vu leur espérance de vie dépasser les statistiques et sont toujours en vie plusieurs années après le diagnostic -- mais leur cancer n'a pas complètement disparu.
Une espérance de vie accrue sans doute en raison de "particularités biologiques de leur tumeur", expliquant leur meilleure réponse au traitement que d'autres patients sous la même thérapie, souligne le Dr Grill.
- "Travail de longue haleine"-
"La tumeur de Lucas présentait une mutation extrêmement rare et nous pensons que c'est cette mutation qui a rendu ses cellules tumorales beaucoup plus sensibles au médicament", ajoute le pédiatre, également chercheur à l'Inserm.
Dans un essai en cours (Biomède), qui compare le médicament reçu par Lucas à un nouveau traitement prometteur, les chercheurs de Gustave-Roussy étudient non seulement les anomalies génétiques des tumeurs de tous les patients mais fabriquent aussi des organoïdes tumoraux (copies 3D des tumeurs de patients réalisées en laboratoire) pour comprendre leur biologie et leur sensibilité aux médicaments.
"Le cas de Lucas ouvre un vrai espoir: on va essayer de reproduire in vitro les altérations que l'on a identifiées dans ses cellules", explique à l'AFP Marie-Anne Debily, enseignante-chercheuse supervisant ces travaux.
Concrètement, les équipes médicales veulent découvrir si les altérations de l'ADN que présentait Lucas, une fois "reproduites" chez d'autres patients, se traduisent également par une diminution de leur tumeur.
Si c'est le cas, "l'étape d'après sera de trouver le médicament ayant le même effet sur les cellules tumorales que ces modifications cellulaires", indique Marie-Anne Debily.
Enthousiastes devant cette nouvelle "piste thérapeutique", les médecins préviennent cependant qu'il faudra des années avant de trouver un éventuel traitement curatif.
"Il s'écoule en moyenne 10 ou 15 ans entre la piste et le médicament, c'est un travail de longue haleine", rappelle Jacques Grill.
R.Buehler--VB