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Un Premier ministre encore plus fragile. Les Républicains ont refusé samedi toute participation au gouvernement que Sébastien Lecornu doit constituer dans l'urgence pendant le weekend, pris en étau avec un PS qui menace de le censurer sauf réelle avancée sur les retraites.
Contre l'avis général, le président de la République Emmanuel Macron a finalement reconduit vendredi son fidèle lieutenant à Matignon.
Réunis en bureau politique, Les Républicains, qui appartenaient jusqu'ici au socle commun, fragile coalition au pouvoir depuis la dissolution de l'Assemblée nationale à l'été 2024, ont décidé samedi de ne plus faire partie du gouvernement, tout en promettant un "soutien texte par texte" à l'exécutif.
La tâche s'annonce d'autant plus difficile pour celui qui est chargé de doter la France d'un budget en négociant avec les partis, pour éviter la censure déjà promise par la La France insoumise, les Ecologistes, les communistes, ainsi que le Rassemblement national et son allié Eric Ciotti.
Rappelant n'avoir "pas d'autre ambition" que celle-ci et "pas d'agenda" personnel, il a souhaité lors de son premier déplacement samedi au commissariat de l'Haÿ-les-Roses, en banlieue parisienne, que son gouvernement soit "libre" et comprenne des personnalités "avec des sensibilités partisanes mais pas emprisonnées par les partis".
"Je n'ai pas le sentiment qu'il y avait beaucoup de candidats, pour être complètement transparent", a-t-il ironisé en réponse aux critiques virulentes qui ont accueilli sa reconduction à Matignon.
- "Renouvellement" -
A l'issue d'une folle semaine entamée par sa démission et celle de son premier gouvernement, qui n'aura survécu que 14 heures, l'équipe de Sébastien Lecornu est très attendue alors que le temps presse pour donner au Parlement les 70 jours requis par la Constitution pour examiner un projet de budget avant le 31 décembre.
Il faudrait que le texte soit transmis lundi au Parlement, en principe après un passage en Conseil des ministres.
Au sein du camp présidentiel, c'est le désarroi qui a dominé ces derniers jours, à mesure qu'une reconduction de Sébastien Lecornu se profilait. Plusieurs personnalités du parti présidentiel Renaissance se sont prononcées contre sa nomination et son chef, Gabriel Attal, a invité Emmanuel Macron à "partager le pouvoir". Samedi cependant, il a jugé que "le seul enjeu qui vaille désormais, c'est de doter la France d'un budget".
Et le parti Horizons de l'ex-Premier ministre Édouard Philippe, également réuni samedi en bureau politique, continue d'envisager pour la première fois depuis sa création un soutien sans participation au gouvernement si celui-ci touche au "cœur" de la réforme des retraites de 2023.
Or, le Premier ministre a rappelé que, sur cette réforme, "tous les débats sont possibles, dès lors qu'ils sont dans un cadre réel et réaliste, y compris sur les questions budgétaires".
- "Un nouveau bras d'honneur" -
Le Parti socialiste, que l'exécutif voudrait convaincre d'un accord de non-censure, dit attendre la déclaration de politique générale du Premier ministre prévue la semaine prochaine.
Mais il a prévenu: sans confirmation "de l'abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d'achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons".
Le reste des formations politiques d'opposition de gauche (LFI, PCF, Écologistes) ont promis de censurer dès l'annonce de la reconduction. Signe d'un raidissement des positions, trois députés de l'aile gauche du PS ont fait savoir qu'ils étaient aussi sur cette ligne.
Lecornu 2, "c'est pire qu'une provocation, ça a vraiment un côté de négation totale des votes. Finalement, il (Macron) dit un peu aux Français +je vous emmerde, je fais ce que je veux+", s'est indignée la cheffe des députés écologistes Cyrielle Chatelain samedi sur franceinfo.
"Un nouveau bras d'honneur aux Français d'un irresponsable ivre de son pouvoir", a écrit le coordinateur de LFI Manuel Bompard, en précisant que son mouvement déposerait aussi "une nouvelle motion de destitution du président de la République".
Même son de cloche à l'autre bout du spectre politique, où le président du Rassemblement national Jordan Bardella a déclaré que son parti "censurera bien sûr immédiatement cet attelage sans aucun avenir", en dénonçant "une mauvaise plaisanterie".
H.Kuenzler--VB