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Aux Etats-Unis, l'indépendance des institutions remise en cause par Trump
En six mois depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a étendu l'influence du pouvoir exécutif sur des institutions historiquement et constitutionnellement indépendantes, parfois avec l'assentiment à mots couverts de celles qui devraient représenter des gardes-fous.
"Effrayante": c'est le mot choisi par Barbara Perry, professeure d'affaires publiques à l'université de Virginie et experte sur l'histoire présidentielle américaine, pour résumer auprès de l'AFP l'attitude de Donald Trump vis-à-vis de ces institutions en ce début de second mandat.
Pour Wendy Schiller, professeure de sciences politiques à l'université Brown, Donald Trump "veut un pouvoir total et absolu" et il "ne considère aucune institution de la vie américaine comme indépendante de son influence ou de son autorité".
Le Congrès, avec ses deux chambres à majorité républicaine, en est le principal exemple. Ce que Donald Trump désire, il l'obtient.
Presque chaque élu républicain a suivi les ordres du président jusqu'ici "par peur de voir sa réélection mise au défi", explique Barbara Perry.
Devant ceux qui étaient tentés de dévier de la ligne officielle, le locataire de la Maison Blanche a ainsi brandi la menace de soutenir des candidats plus loyaux lors des primaires - un coup qui serait quasiment fatal pour les chances de la plupart des parlementaires républicains sortants.
Détenteur du pouvoir législatif, le Congrès est censé pouvoir agir comme un contre-pouvoir face à l'autorité exécutive du président, mais Donald Trump "a sapé cet élément fondamental", estime Barbara Perry.
- 170 décrets -
Le président de 79 ans a aussi décidé bien souvent de se passer tout simplement des services du Congrès, préférant gouverner à coups de décrets exécutifs, à un rythme inédit dans l'histoire de la présidence américaine.
En six mois, le républicain a signé 170 décrets - soit davantage déjà que lors de l'ensemble du mandat de son prédécesseur Joe Biden, selon l'American Presidency Project de l'université de Californie à Santa Barbara.
Donald Trump s'est également attaqué à certaines agences gouvernementales aux statuts garantissant normalement l'indépendance.
C'est le cas de la CPSC, chargée de s'assurer de la sécurité des produits de grande consommation. En mai, Donald Trump avait limogé trois de ses dirigeants, tous nommés par des présidents démocrates, sur les cinq que compte l'agence.
La décision a été attaquée devant les tribunaux et un juge fédéral l'a suspendue quelques semaines plus tard.
La justice semble ainsi constituer aujourd'hui l'un des derniers remparts à cette volonté de Donald Trump d'étendre son autorité.
Mais la capacité des juges fédéraux à circonscrire le pouvoir exécutif a été grandement handicapée fin juin par un arrêt de la Cour suprême, qui les a empêchés de rendre des décisions à la portée nationale dans la plupart des cas.
"La Cour suprême est devenue un allié solide du pouvoir exécutif", analyse Wendy Schiller.
Sur neuf juges à la haute instance, six sont considérés comme conservateurs, et parmi eux, trois ont été nommés par Donald Trump lui-même lors de son premier mandat.
- "Présidence impériale" -
Le républicain porte aujourd'hui ses foudres sur une autre institution: la Fed.
La banque centrale américaine voit son indépendance attaquée quasi quotidiennement ces dernières semaines par le républicain, qui n'apprécie pas les décisions de l'institution et envisagerait même de limoger son président, Jerome Powell. Un renvoi impossible légalement en l'absence de faute grave.
Dans l'histoire récente, aucun président américain n'a accumulé autant de pouvoir que le milliardaire, selon Barbara Perry, car tous les autres "ont été soumis au contrôle de leur pouvoir par le Congrès et la Cour suprême, ou par des fractures au sein de leurs propres partis politiques".
Longtemps réservé aux cercles académiques, le concept de "présidence impériale" a été rendu réalité par Donald Trump, estime de son côté Wendy Schiller.
Pour le consultant politique Andrew Koneschusky, un contrôle des pouvoirs du président républicain pourrait au bout du compte venir des urnes, avec les élections législatives de mi-mandat en novembre 2026.
Cet ancien conseiller presse de Chuck Schumer, le chef des démocrates au Sénat, cite notamment les sondages d'opinion - en berne pour Donald Trump - afin d'appuyer son propos.
Mais le fait que les sondages et la perspective d'élections soient les principaux gardes-fous du pouvoir exécutif, "ce n'est pas entièrement rassurant", reconnaît-t-il.
S.Leonhard--VB