
-
Suspendue dans le vide depuis le 17e étage: au procès P. Diddy, une témoin raconte la violence du producteur
-
Roland-Garros: Boisson s'offre une demie de rêve, Djokovic aussi
-
Wall Street termine sans direction claire, veut croire en une baisse de taux de la Fed
-
Wall Street termine sans direction claire, croit en une baisse de taux de la Fed
-
A Cuba, la bronca des étudiants contre les nouveaux tarifs de téléphonie mobile
-
Trump prévient que Poutine va “riposter” aux attaques ukrainiennes contre des bases russes
-
Aya Nakamura: des peines de 4 mois avec sursis à 4 mois ferme requises aux procès de 13 identitaires
-
Nucléaire: Trump accuse l'Iran de "traîner des pieds"
-
Nucléaire: Trump accuse l'Iran de "traîner les pieds"
-
Dati aurait perçu 299.000 euros d'honoraires de GDF Suez en 2010-2011, selon deux médias
-
Roland-Garros: Inarrêtable, Boisson s'offre une demie, Sinner intraitable
-
Guerre commerciale: les discussions avancent malgré de nouvelles tensions sur l'acier et l'aluminium
-
La Bourse de Paris espère des baisses de taux aux Etats-Unis
-
Roland-Garros: avec Loïs Boisson, le rêve bleu continue
-
La statue de Macron "empruntée" par Greenpeace de retour au musée Grévin
-
En Corse, derrière les promenades en mer, la criminalité organisée en embuscade
-
"Personne n'en parle, tout le monde regarde": l’addiction au porno abordée au lycée
-
Espaces protégés: "Une personne sur vingt en infraction", lors de contrôle de l'OFB en mai
-
Nucléaire: l'Iran dit que la proposition américaine va à l'encontre de ses intérêts
-
IA, caméras thermiques et drones: l'arsenal technologique saoudien pour le hajj
-
L'Assemblée rejette la motion de censure LFI contre Bayrou
-
Pensions alimentaires : des associations féministes dénoncent une "injustice fiscale criante"
-
Roland-Garros: Inarrêtable, Boisson rejoint Gauff avant le choc Djokovic-Zverev
-
De la vive à la punaise de lit, ces "bestioles" qui irritent les urgences
-
La ville de Paris veut doter la Seine d'une personnalité juridique
-
Wall Street en petite hausse après de nouvelles données sur l'emploi aux Etats-Unis
-
Cryptomonnaie: arrestation au Maroc d'un commanditaire présumé d'une série d'enlèvements
-
Première ligue : Katoto à Lyon, "le meilleur club du monde"
-
La Réunion: cinq nouveaux décès imputés au chikungunya malgré une épidémie en décrue
-
Roland-Garros: Gauff, c'est carré avant le choc Djokovic-Zverev
-
Cybersécurité: Microsoft renforce sa coopération avec les gouvernements européens
-
Roland-Garros: Lorenzo Musetti, l'élégance à l'italienne
-
Un printemps 2025 anormalement chaud en France, très sec dans la moitié nord
-
La Bulgarie prête à devenir le 21e Etat à adopter l'euro
-
TF1 tourne un téléfilm sur Filip Nikolic, le leader des 2Be3
-
Guerre commerciale: Trump critique un président chinois "dur", l'Europe optimiste
-
Don de sang: il faut faire mieux, selon les pouvoirs publics
-
Mort de Philippe Labro, point final d'une vie éclectique
-
Rapporter ses médicaments en pharmacie: une motivation d'abord écologique, selon une enquête
-
Crise politique aux Pays-Bas: le Premier ministre appelle au maintien du soutien à l'Ukraine
-
Dans les Landes de Gasgogne, quand la pomme de terre cultive son environnement
-
Gaza: les centres d'aide soutenus par Washington fermés temporairement
-
Dans le laboratoire français où l'on tourmente les huîtres pour les préparer à un océan plus acide
-
Panama: un an après l'exode, la nouvelle vie loin de la mer qui menace de submerger leur île
-
Payer l'arrachage des plants de coca: le pari de la Colombie contre le narcotrafic
-
Pékin fustige les propos de Rubio sur la répression de Tiananmen
-
L'automobile européenne dans une situation "très préoccupante", selon un représentant de la filière
-
"Dabadabada" et puis s'en va: Nicole Croisille, voix de la chanson française, est décédée
-
Disparition de Maddie: les opérations de recherche ont repris mercredi
-
A Cuba, nager contre le temps qui passe

Salvador: "Je me fiche d'être taxé de dictateur", dit le président Bukele
Le président Nayib Bukele a déclaré qu'il préférait être qualifié de "dictateur" plutôt que de permettre aux criminels de circuler librement, défiant ainsi ses détracteurs dans un discours dimanche marquant le premier anniversaire de sa réélection.
"Je me fiche d'être taxé de dictateur. Je préfère être traité de dictateur que de voir des Salvadoriens se faire tuer dans les rues", a déclaré le président salvadorien au pouvoir depuis 2019.
M. Bukele a justifié de récentes arrestations de militants des droits humains au nom de la lutte anticorruption menée par son gouvernement, et nié qu'elles étaient le reflet de persécutions politiques.
"On dit que nous emprisonnons des défenseurs des droits humains, des dissidents, des opposants au régime (...) Comment pouvons-nous lutter contre la corruption si toute l'opposition bénéficie d'une impunité garantie ?", a déclaré le chef de l'Etat, se gardant de nommer les personnes à qui il faisait référence.
"Nous restons concentrés sur les résultats", a-t-il encore déclaré. "Contrairement aux mensonges qu'ils propagent jour et nuit, nous avons obtenu plus de résultats que n'importe quel autre gouvernement dans toute notre histoire."
La guerre menée par M. Bukele contre les gangs est largement reconnue pour avoir fait chuter le taux d'homicides au plus bas niveau depuis trente ans mais le dirigeant du pays latino-américain fait face à une vague de critiques depuis l'arrestation, le 18 mai, de Ruth Lopez, une avocate et militante reconnue.
Agée de 47 ans, cette dirigeante d'une ONG de défense des droits humains, critique de la politique sécuritaire du président salvadorien, est venue en aide aux familles de 252 migrants vénézuéliens emprisonnés au Salvador après leur expulsion des Etats-Unis.
Le président salvadorien est devenu un partenaire clé de son homologue américain Donald Trump dans sa politique de lutte contre l'immigration illégale.
Lorsque Ruth Lopez travaillait comme conseillère de l'ancien président du Tribunal suprême électoral, Eugenio Chicas, elle "a collaboré au détournement de fonds des caisses de l'Etat", a soutenu le parquet salvadorien en mai, peu après son arrestation.
- "Escalade autoritaire" -
Treize organisations internationales de défense des droits humains, dont Amnesty International et l'association WOLA, basée à Washington, ont immédiatement condamné son arrestation et exigé sa "libération immédiate", et appelé "le gouvernement salvadorien à garantir son intégrité physique et son droit à une procédure régulière".
Deux militants qui avaient soutenu une manifestation de paysans ont également été arrêtés en mai. Tout comme, en février, le dirigeant de l'Unité de défense des droits humains et communautaires (UNIDEHC), Fidel Zavala, accusé de liens avec des gangs.
Le mois dernier, des alliés de M. Bukele au Parlement ont imposé une loi sur les agents étrangers, prévoyant une taxe de 30% sur les organisations recevant des financements de l'étranger et les obligeant à s'inscrire dans un registre spécial.
Le commissaire aux droits de l'Homme de M. Bukele, Andres Guzman, qui a défendu le président contre des accusations de violations des droits humains, a déclaré à l'AFP à la fin du mois de mai qu'il avait démissionné.
"Il y a une escalade autoritaire", depuis le début du second mandat de M. Bukele, a déclaré à l'AFP Ingrid Escobar, directrice de l'ONG Humanitarian Legal Aid. "C'est la consolidation de la dictature", a-t-elle ajouté.
F.Mueller--VB