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La "grande et belle loi" voulue par Trump à l'épreuve des commissions au Congrès
Les républicains au Congrès américain tentent mardi d'effectuer un pas décisif vers l'adoption du colossal projet de loi budgétaire ardemment souhaité par Donald Trump, qui risque cependant de s'embourber au regard des tiraillements à droite.
Trois commissions de la Chambre des représentants, à majorité républicaine, doivent débattre jusque dans la nuit de leurs volets respectifs de cette "grande et belle loi" - comme la décrit le président américain - avant de voter pour envoyer le texte au reste de la chambre basse du Congrès.
Donald Trump pousse les parlementaires à adopter rapidement ce projet de loi pour concrétiser certaines de ses promesses phares de campagne, en particulier l'extension des énormes crédits d'impôt de son premier mandat, qui arrivent à expiration à la fin de l'année.
Selon une commission indépendante du Congrès, une telle extension accompagnée d'autres mesures fiscales entraînerait une hausse de plus de 4.800 milliards de dollars du déficit de l'Etat fédéral au cours de la prochaine décennie.
Pour compenser en partie cette extension, les républicains comptent effectuer des coupes claires dans certaines dépenses, notamment en supprimant de nombreuses incitations fiscales aux énergies renouvelables - adoptées en 2022 dans le cadre d'un projet phare de Joe Biden.
Autre cible de choix: Medicaid, l'assurance santé sur laquelle plus de 70 millions d'Américains aux revenus modestes dépendent.
Une réduction des dépenses fédérales dans ce programme public est prévue à hauteur de plus de 700 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie - menaçant de priver d'assurance santé plus de 8 millions d'Américains d'ici 2034, selon l'analyse d'une agence parlementaire non-partisane.
- "Arnaque fiscale" -
Le plus grand programme public d'aide alimentaire pourrait également subir une cure d'amaigrissement à hauteur de 300 milliards de dollars.
"Le soulagement est enfin en chemin pour les familles qui travaillent, les serveuses, les mécaniciens, les infirmiers, les agriculteurs, et les Américains à travers le pays qui ont été tabassés par quatre ans d'inflation" sous Joe Biden, a déclaré dans un communiqué l'élu républicain Jason Smith, chef de la commission responsable du volet fiscal.
Le chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, a lui qualifié le projet républicain d'"arnaque fiscale" qui bénéficiera en majorité "aux 1% les plus riches aux Etats-Unis".
"Ils veulent financer cela en nous collant des milliers de milliards de dollars de dette supplémentaire, et en décrétant la plus grande coupe (de dépenses) de santé de l'histoire américaine, accompagnée de la plus grande coupe en aide alimentaire dans l'histoire américaine", a-t-il dénoncé lors d'une conférence de presse.
Outre l'opposition démocrate, les différences de vue au sein même du camp républicain menacent d'enliser le processus.
Du côté de l'aile modérée, on craint que d'importantes coupes dans Medicaid fassent peser un risque électoral trop élevé avant les élections de mi-mandat, en novembre 2026.
Pour une partie de l'aile ultraconservatrice, qui prône une réduction du déficit, ces coupes au contraire ne vont pas assez loin.
Les deux factions menacent aujourd'hui de ne pas voter en faveur du texte si elles n'obtiennent pas satisfaction.
Avec une majorité de seulement sept sièges, l'inquiétude grandit chez les responsables républicains de ne pas pouvoir résoudre l'impasse et donner rapidement une victoire législative de prestige à Donald Trump.
R.Buehler--VB