
-
Le Hamas va libérer un otage israélo-américain lundi ou mardi après des contacts avec Washington
-
Le calme revenu à la frontière de l'Inde et du Pakistan, leurs généraux reprennent langue
-
Présidentielle en Pologne : Mentzen, multimillionnaire d'extrême droite et star d'Internet
-
Nawrocki: un historien passionné du monde criminel en lice pour la présidence polonaise
-
Trzaskowski: un europhile polyglotte favori de la course à la présidence polonaise
-
La clim sans gaz polluants? La technologie des réfrigérants solides émerge à Cambridge
-
La Corée du Sud se lance dans la campagne pour la présidentielle anticipée
-
Moins de béton face aux inondations, des localités anglaises tentent une nouvelle approche
-
Les Indiens achètent 14 millions de climatiseurs par an et ça ne suffit pas
-
Corée du Sud: lancement de la campagne officielle pour l'élection présidentielle
-
La Chine reçoit l'Amérique latine pour renforcer les liens face à Trump
-
Macron tous azimuts, Bayrou encalminé: semaine à deux vitesses pour l'exécutif
-
Au Pérou, Léon XIV ravive les espoirs de reconnaissance du miracle d'Eten
-
Etats-Unis et Chine vont dévoiler les détails de l'accord commercial conclu ce week-end
-
Les 60 ans d'amitié germano-israélienne assombris par la guerre à Gaza
-
Au Vatican, un agenda chargé attend Léon XIV
-
La fin de vie de retour dans l'hémicycle de l'Assemblée
-
Le procès pour trafic sexuel de P. Diddy dans le vif du sujet
-
A la veille du Festival, Cannes se prépare à recevoir les stars
-
Sous pression, le gouvernement britannique dévoile un plan "radical" pour réduire l'immigration
-
Duel électoral entre les dynasties philippines au pouvoir
-
Italie: Naples stoppée, l'Inter revient à un point
-
Le Hamas va libérer un otage israélo-américain après des contacts avec Washington
-
Les Albanais ont voté pour des législatives test sur le chemin de l'UE
-
Le Hamas annonce qu'il va libérer un otage israélo-américain
-
Américains et Chinois font état de progrès importants dans leurs négociations commerciales
-
Trophées UNFP: le sacre de Dembélé qui peut rêver encore plus grand
-
Le Hamas fait état de discussions directes avec les Etats-Unis
-
Angleterre: Arsenal ramène un point courageux de Liverpool (2-2)
-
Espagne: le Barça résiste à un triplé de Mbappé et s'envole vers le titre
-
Nucléaire: pourparlers "sérieux" pour l'Iran, "encourageants" pour les Etats-Unis
-
Les Américains font état de "progrès substantiels" dans les négociations commerciales avec la Chine
-
En Jordanie, un hôpital pour les blessés des guerres au Moyen-Orient
-
Tour d'Italie: Pedersen de retour en "Peppa Pig"
-
Japon: Don Quijote, le roi du discount, mise sur la "chasse aux trésors" des touristes
-
Angleterre: Chelsea n'a pas tout perdu
-
En Chine, la cité du tabac résiste au vent anti-cigarettes
-
Tennis: Fils et Moutet, des Bleus au zénith sous le soleil de Rome
-
Désormais interdit par les talibans: jouer aux échecs
-
La semaine de l'Eurovision débute par un défilé ensoleillé et des manifestations
-
Nucléaire: pourparlers "utiles" pour l'Iran, "encourageants" pour les Etats-Unis
-
MotoGP: jour de gloire pour Zarco au Mans
-
L'île des Pins, joyau déserté de la Nouvelle-Calédonie
-
Tollé du Crif et de la Licra après des propos d'Ardisson sur la situation à Gaza
-
Les Américains optimistes et les Chinois discrets au deuxième jour des discussions commerciales
-
MotoGP: le Français Johann Zarco remporte le Grand Prix de France au Mans
-
Retour au calme après le cessez-le-feu à la frontière entre l'Inde et le Pakistan
-
La fermeture d'une raffinerie écossaise, emblématique du défi de la transition énergétique
-
L1: pour l'OM, aborder la suite avec "la tête haute"
-
A la frontière du Pakistan, le lent et prudent retour à la vie de Poonch

Retour au calme après le cessez-le-feu à la frontière entre l'Inde et le Pakistan
Les armes se sont tues dimanche à la frontière entre l'Inde et le Pakistan au lendemain du cessez-le-feu qui a mis fin à leur confrontation militaire la plus meurtrière depuis des décennies, malgré quelques incidents nocturnes signalés par les deux pays.
"Aucun incident armée ne nous a été rapporté depuis ce matin", a déclaré sous convert d'anonymat à la presse un officier supérieur pakistanais stationné dans la ville de Muzaffarabad.
Durement touchée par les bombardements pakistanais, la ville indienne de Poonch (nord-ouest) a retrouvé sa quiétude et son marché.
"Je suis très heureux", a confié à l'AFP devant son étal Sohail Anjum, un vendeur de fruits de 15 ans. "J'espère qu'on va pouvoir retravailler et que ça va rester calme", a-t-il ajouté.
Pendant quatre jours, l'Inde et le Pakistan se sont retrouvés aux portes d'une nouvelle guerre ouverte, multipliant les attaques de drones, les tirs d'artillerie et les frappes de missiles.
Tout a démarré mercredi avant l'aube, lorsque des missiles indiens ont détruit sur le sol pakistanais des camps censés abriter le groupe jihadiste que New Delhi soupçonne d'avoir assassiné 26 civils le 22 avril dans sa partie du Cachemire.
Accusé de soutenir ce mouvement, le Pakistan a fermement démenti toute implication dans l'attaque et a aussitôt riposté, replongeant les deux puissances nucléaires rivales aux pires heures du dernier conflit ouvert qu'elles se sont livré en 1999.
- "Violations répétées" -
Selon leurs décomptes très partiels et invérifiables, ces combats ont causé depuis mercredi la mort d'une soixantaine de civils dans les deux camps.
Alors que les hostilités ne montraient aucun signe de ralentissement, Donald Trump a créé la surprise samedi après-midi en annonçant avoir arraché "un cessez-le-feu total et immédiat".
Les deux capitales ont rapidement confirmé s'être accordées - "directement", a tenu à préciser New Delhi - pour rengainer leurs armes.
Mais à peine quelques heures plus tard, les deux pays se sont accusés de violer la trêve.
Dès la nuit tombée, la principale ville du Cachemire indien, Srinagar, a été secouée d'une série de violentes détonations et son ciel s'est illuminé des éclairs rouges et blancs de la défense antiaérienne, ont constaté des journalistes de l'AFP.
L'Inde a aussitôt accusé le Pakistan de "violations répétées" de l'accord et assuré que ses forces armées y avaient répondu de "façon appropriée".
De l'autre côté de la frontière, des responsables pakistanais ont rapporté à l'AFP des "tirs intermittents" en trois endroits de la "ligne de contrôle", la frontière de facto qui sépare le Cachemire entre les deux rivaux.
- "Trahison" -
Le Pakistan a lui aussi reproché aux Indiens des "violations" de la trêve et réitéré son engagement à "l'appliquer fidèlement".
Logements en ruines, cratères et bétail mort au milieu des champs, le village indien de Kotmeira portait dimanche les marques des obus pakistanais tirés, selon leurs habitants, après le cessez-le-feu.
"C'est une trahison", a lancé à l'AFP Satvir Singh, 31 ans, un militaire à la retraite de Kotmeira. En colère, il a mis cause le gouvernement du Premier ministre Narendra Modi. "Nous avons baissé notre garde et le Pakistan nous a bombardés".
La même méfiance restait de mise côté pakistanais. "L'Inde est un voisin fourbe, on ne peut pas lui faire confiance", a confié à l'AFP Kala Khan, un habitant du village de Chakhoti, "je suis sûr qu'ils vont à nouveau nous tirer dessus".
Dimanche à l'aube, Donald Trump a une nouvelle fois loué "la force, la puissance inébranlables des dirigeants indiens et pakistanais" et leur "sagesse".
Le président américain s'est engagé par ailleurs à "augmenter de manière importante les échanges commerciaux" de son pays avec eux.
- "Relations hostiles" -
Tout à son euphorie, le locataire de la Maison Blanche a évoqué samedi des discussions en vue d'"une solution au Cachemire". L'Inde et le Pakistan s'en disputent la souveraineté depuis leur indépendance en 1947.
Son chef de la diplomatie Marco Rubio a précisé dans la foulée que les deux pays avaient "accepté de commencer des pourparlers sur un large éventail de questions dans un lieu neutre".
Une source gouvernementale à New Delhi a toutefois indiqué samedi qu'aucune décision n'avait été prise de négocier "un quelconque autre sujet" que la fin des opérations militaires.
L'arrêt des combats a été accueilli avec soulagement dans les capitales étrangères.
Londres a salué un cessez-le-feu "extrêmement bienvenu", Paris s'est félicitée du "choix de la responsabilité", le chef de l'ONU Antonio Guterres et l'Iran ont exprimé l'espoir d'une "paix durable".
Plusieurs experts ont toutefois souligné que l'hostilité restait vive entre les deux pays, et la situation sur le terrain fragile.
"Il n'y a eu aucune avancée bilatérale positive depuis 2019", a mis en garde Praveen Donthi, analyste au centre de réflexion International Crisis Group (ICG). "Les relations vont rester hostiles, les relations vont rester difficiles", a-t-il insisté.
burs-pa/ybl
F.Mueller--VB