
-
Tennis: Sinner remporte à Rome son premier match après sa suspension
-
Angleterre: City s'enlise à Southampton, Brentford et Brighton croient en l'Europe
-
Vu des rangs ukrainiens, la trêve de Poutine n'a pas enrayé la guerre
-
Question sociale, choix du nom Léon... le pape esquisse sa ligne
-
MotoGP: Quartararo enflamme Le Mans, Marquez intouchable en sprint
-
Tour d'Italie: la deuxième étape pour Tarling, le rose pour Roglic
-
A Jakarta, des "hommes d'argent" qui en voient rarement la couleur
-
Un pompier grièvement blessé lors d'un rodéo urbain en Haute-Savoie
-
TF1: 4,7 millions de téléspectateurs pour le dernier JT de Jacques Legros
-
Dans la gare de Jammu, des centaines d'Indiens en fuite
-
WTA 1000 de Rome: Swiatek à terre dès le 3e tour
-
Tour d'Espagne féminin: Vollering offre son premier grand Tour à FDJ-Suez
-
Un pompier renversé par une voiture lors d'un rodéo urbain en Haute-Savoie
-
Nuage toxique de chlore en Espagne: levée du confinement de 150.000 personnes
-
Soudan: 33 morts dans des attaques imputées aux paramilitaires, selon les secours
-
L'Ukraine et ses alliés proposent à la Russie un cessez-le-feu de 30 jours
-
MotoGP: Quartararo enflamme Le Mans en décrochant la pole position
-
Un important rodéo urbain stoppé après une intervention policière à Bordeaux
-
La reine Margrethe du Danemark quitte l'hôpital
-
En Inde, Poonch pleure la mort de ses jumeaux sous les obus pakistanais
-
L'iboga, plante sacrée au Gabon et remède ancestral convoité
-
Macron, Merz, Starmer et Tusk à Kiev pour réclamer un cessez-le-feu de 30 jours à la Russie
-
Missiles contre drones, l'escalade militaire continue entre l'Inde et le Pakistan
-
Chine et Etats-Unis : des négociations commerciales pour calmer le jeu
-
Klapisch, cinéaste générationnel enfin programmé à Cannes, va "kiffer!"
-
Frontaliers, vos papiers : nouvelles règles, vieux souvenirs à l'entrée en Allemagne
-
Top 14: duel à distance entre Toulon et l'UBB, émotion attendue après la mort de Raisuqe
-
MMA: Manon Fiorot aux portes de la gloire
-
Ligue 1: Paris a déjà la tête à Munich
-
Ligue 1: premier multiplex intégral samedi, suspense pour l'Europe
-
NBA: Cleveland relève la tête, Denver domine OKC en prolongations
-
Macron, Merz, Starmer et Tusk à Kiev pour appeler Moscou à un cessez-le-feu "inconditionnel" de 30 jours
-
Le Pakistan frappe l'Inde en riposte à des missiles indiens contre Islamabad
-
Trump signe un décret pour proposer aux clandestins des vols gratuits vers l'étranger
-
BMS et Sanofi vont payer 700 millions de dollars à Hawaï pour éteindre les poursuites concernant le Plavix
-
Pékin et Washington à l'aube de discussions, Trump adoucit le ton
-
Pékin et Washington à l'aube de discussions, Trump adouci le ton
-
Macron, Merz, Starmer, Tusk samedi à Kiev pour appeler Moscou à un cessez-le-feu "inconditionnel" de 30 jours
-
NBA: les Timberwolves ouvrent une enquête après des insultes racistes contre Draymond Green
-
Wall Street termine la séance sans conviction, nerveuse avant la rencontre entre Washington et Pékin
-
Venezuela: défilé de pétroliers avant la fin de l'exploitation par les multinationales
-
Nucléaire iranien: nouvelle série de négociations dimanche à Oman
-
Le concours Lépine récompense un casque "assistant d'écoute" pour personnes mal-entendantes
-
Gaza: les Etats-Unis prévoient de distribuer de l'aide alimentaire sans Israël
-
Foot: La Coupe du monde féminine passe de 32 à 48 équipes à partir de 2031
-
Allemagne: décès à 103 ans de Margot Friedländer, rescapée de la Shoah
-
Pékin et Washington sur le point de se parler, Trump suggère d'abaisser ses droits de douane
-
La Bourse de Paris finit en hausse, optimiste en vue de négociations commerciales
-
Chikungunya: la sécurité du vaccin continue à poser question
-
Les chimpanzés tambourinent en rythme et de manières différentes, selon une étude

Vu des rangs ukrainiens, la trêve de Poutine n'a pas enrayé la guerre
Des cernes soulignent les yeux azur d'Oleg, soignant militaire ukrainien de 42 ans, la courte trêve déclarée par la Russie cette semaine ne lui ayant pas permis de se reposer.
"Si vous regardez la télévision, à l'écran, ça peut ressembler à une trêve mais sur le champ de bataille, ce n'est pas vraiment le cas", dit le médecin, rencontré par l'AFP vendredi dans la région de Dnipropetrovsk. "La guerre continue."
Dans le bataillon Aïdar, dont Oleg fait partie, plusieurs soldats ont été blessés en dépit du cessez-le-feu annoncé unilatéralement par Vladimir Poutine, selon un porte-parole.
Ils opèrent à l'ouest de Pokrovsk, dans la région orientale de Donetsk. La défense de cette ville contre l'assaut acharné des forces russes a déjà tué "des milliers de personnes", a dit samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Poutine a décrété unilatéralement une trêve de jeudi à samedi soir, à l'occasion des grandes célébrations à Moscou des 80 ans de la victoire sur l'Allemagne nazie.
L'Ukraine a accusé la Russie d'avoir continué ses attaques tout le long de la ligne de front, tandis que Moscou a assuré se contenter de "répondre" à des violations ukrainiennes, des affirmations très difficilement vérifiables de façon indépendante.
Selon Oleg, la trêve a été "insignifiante" à l'échelle du conflit, mais "efficace" par endroits.
Elle a créé une "opportunité" pour évacuer des soldats blessés ou tués au front, explique le chef du service médical d'Aïdar, Vitaliï.
Des militaires de son bataillon, "non armés" et portant un drapeau blanc, se sont risqués sur le champ de bataille pour les récupérer, détaille-t-il.
Un soldat blessé ne peut pas toujours être évacué immédiatement, si les hostilités sont trop intenses. Or, le temps écoulé réduit ses chances de survie.
L'équipe médicale du bataillon est donc soulagée d'avoir pu tirer ces hommes de là. Mais de là à en conclure que le nombre d'attaques russes a baissé durant la trêve, "non, ce n'était pas le cas", reprend Vitaliï.
Selon lui, les drones "volent toujours, l'artillerie fait toujours feu" et "peu de choses ont changé".
- "Calme" -
Dans la région de Kharkiv (nord-est), l'intensité des combats est aussi restée "à peu près la même" qu'avant le début du cessez-le-feu, selon le porte-parole de la brigade Khartia.
"Il n'y a pas de trêve pour l'instant", dit-il samedi à l'AFP.
Selon lui, les forces russes ont lancé contre ses troupes jusqu'à une centaine de tirs à l'arme lourde chaque jour depuis jeudi.
Plus loin du front, les autorités régionales ukrainiennes ont fait part de frappes russes ayant tué ou blessé des civils, notamment à l'aide de drones.
Mais l'Ukraine n'a pas fait état de frappes de missiles russes ou de drones de longue portée sur ses villes depuis le début de la trêve.
Valentyn, soldat de 47 ans au sein du bataillon Aïdar, se dit que cela aura peut-être offert un semblant de répit aux civils, notamment aux proches de militaires, qui s'inquiètent constamment. "Au moins, cela tranquillisera nos mères, nos femmes".
Pour lui aussi, ces derniers jours ont été "un peu plus faciles, émotionnellement". Habituellement, "on est à fleur de peau. Là, je me sens calme", dit Valentyn, son fusil d'assaut posé à côté de lui.
Ce conducteur de véhicule militaire profite d'une courte pause, mais il devra bientôt repartir sur les routes cabossées de l'Est, vers le chaos du front.
- du "blabla" -
Valentyn aurait bien voulu que le cessez-le-feu dure un peu plus longtemps, histoire "de souffler un peu".
En avril déjà, Moscou avait annoncé une trêve de 30 heures à Pâques, que les deux camps s'étaient déjà accusés d'avoir violée.
Samedi, l'Ukraine et ses principaux alliés européens, de concert avec les Etats-Unis, ont proposé à la Russie un cessez-le-feu "complet et inconditionnel" de 30 jours à partir de lundi, sous peine de sanctions économiques.
Mais pour les soldats ukrainiens interrogés vendredi, échaudés par plus de trois ans d'invasion russe, les promesses que pourraient faire le Kremlin ne valent rien.
"C'est que du blabla", lance le médecin Oleg.
Il estime qu'une trêve temporaire est de toute façon une solution imparfaite. Dès sa fin, les tueries reprendront de plus belle.
Oleg sort son téléphone, car il tient à montrer une photo prise en 2022. Il y apparaît souriant, un peu plus reposé, encadré des membres de son équipe en blouses médicales. A part lui, tous ont été tués ou gravement blessés depuis.
K.Hofmann--VB