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L'offensive israélienne réduit la bande de Gaza à peau de chagrin
En prenant le contrôle de pans entiers de la bande de Gaza, Israël redessine la carte du territoire palestinien déjà très densément peuplé avant la guerre et menacé de devenir de moins en moins habitable.
L'armée israélienne, en guerre contre le mouvement islamiste Hamas depuis 18 mois, dit avoir transformé environ 30% du territoire en "zone de sécurité opérationnelle", un no man's land dont les habitants palestiniens sont bannis.
D'après un calcul de l'AFP à partir des cartes publiées par l'armée, le périmètre concerné représente en fait environ 187 km2, soit un peu plus de la moitié du territoire.
"La stratégie menée par Israël dans la bande de Gaza est une stratégie qui consiste à rendre le territoire invivable", analyse Agnès Levallois, maîtresse de conférence à la Fondation pour la recherche stratégique.
Sur le terrain, l'armée a créé une large zone tampon qui épouse le contour des frontières de la bande de Gaza, y compris au sud, près de l'Egypte, la cadenassant encore plus face notamment aux risques de contrebande transfrontalière d'armes.
Les troupes israéliennes ont aussi mis en place trois couloirs militarisés (Philadelphie, Morag et Netzarim) dans la largeur du territoire, sectionnant celui-ci en plusieurs tronçons.
- Champ de ruines -
Avant le début de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque du Hamas dans le sud d'Israël, Gaza, un tout petit territoire de 365 km2, était déjà l'un des plus densément peuplés au monde, avec 2,4 millions d'habitants.
"L'armée israélienne recoure de plus en plus à des +ordres d'évacuation+ qui sont, en fait, des ordres de déplacement forcé", a fustigé une porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Ravina Chamdassani.
"Cela a entraîné le transfert forcé de Palestiniens à Gaza vers des zones de plus en plus restreintes, où ils ont peu, ou pas, accès aux services vitaux", a-t-elle noté.
Plus petit, l'espace restant aux Palestiniens est, pour l'essentiel, un champ de ruines: les Nations unies estiment que 80% des infrastructures civiles de Gaza ont été totalement ou partiellement détruites.
La plupart des hôpitaux ont été endommagés ou sont hors service, les écoles servent de refuges aux personnes déplacées et une partie importante de la population est condamnée à vivre dans des tentes et autres abris de fortune.
Difficile dans ces conditions d'en faire une partie d'un Etat palestinien viable, à l'heure où des pays comme la France envisagent de reconnaître un tel Etat.
Pour Mme Levallois, Israël pourrait ne pas étendre davantage sa mainmise et "laisser le reste (du territoire) comme à l'abandon, en autorisant le minimum d'aide humanitaire à rentrer".
"Ce pourrait être un scénario de somalisation, c'est-à-dire sans autorité qui soit capable d'émerger de ce terrain de ruines", dit-elle en référence à la Somalie.
Dans la zone tampon qu'elle contrôle désormais, l'armée israélienne a systématiquement détruit les bâtiments civils, selon des témoignages de soldats ayant requis l'anonymat, recueillis par l'ONG israélienne anti-occupation Breaking the Silence et des médias internationaux.
"Nous les avons détruits un par un d'une manière très méthodique", a déclaré un soldat israélien, présenté comme un lanceur d'alerte, à la chaîne américaine CNN.
- "Riviera du Moyen-Orient" -
Au sein du gouvernement de Benjamin Netanyahu, l'un des plus à droite de l'histoire d'Israël, certains ne cachent pas leur souhait de "conquérir" Gaza.
En novembre, le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, évoquait la possibilité de "réduire de moitié la population palestinienne" par "une émigration volontaire".
L'exécutif israélien a salué l'idée lancée par le président américain, Donald Trump, de faire de Gaza une "Riviera du Moyen-Orient", et d'en chasser ses habitants.
Des personnalités israéliennes militant pour un retour des colonies dans la bande de Gaza, évacuées en 2005, disent avoir des projets très concrets et se rendent régulièrement en bordure de Gaza.
Pour l'heure, le Premier ministre israélien ne s'est engagé à rien.
Mais en l'absence de feuille de route claire pour l'après-guerre, l'avenir du territoire palestinien reste incertain.
"Il n'y a pas de stratégie, ou alors la seule c'est d'adopter la vision de Trump qui consiste à inciter les Palestiniens à quitter Gaza", juge Michael Milshtein, expert des affaires palestiniennes au Centre Moshe Dayan de l'université de Tel-Aviv.
"C'est absurde, la plupart des gens en Israël savent que c'est une utopie, et il semble que même Trump ne s'intéresse plus vraiment à cette idée", conclut-il.
S.Spengler--VB