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Ukraine : signaux contradictoires de Washington sur un cessez-le-feu en Ukraine
Les hauts responsables de l'administration de Donald Trump ont envoyé des signaux contradictoires vendredi sur les perspectives d'un cessez-le-feu en Ukraine, tandis que la Russie a souligné que la trêve sur les cibles énergétiques ukrainiennes qu'elle avait annoncée il y a un mois avait "expiré".
En déplacement à Rome, le vice-président américain JD Vance s'est dit "optimiste" sur l'état d'avancement de négociations en cours visant à mettre fin au conflit en Ukraine, en marge d'une rencontre avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni.
"Je ne veux préjuger de rien mais nous sommes vraiment optimistes sur la possibilité de mettre fin à cette guerre très brutale", a-t-il lancé, disant avoir "des choses intéressantes à rapporter" à la Première ministre italienne.
Des propos qui tranchent avec le pessimisme du secrétaire d'État américain, Marco Rubio, qui a menacé le même jour de "passer à autre chose" si les États-Unis venaient à établir que la paix "n'est pas possible".
"Les États-Unis ont d'autres priorités", a averti M. Rubio à son départ de France, après une série de réunions organisées la veille avec les Ukrainiens et les Européens à Paris, insistant sur le fait que Washington ne voulait pas que le dossier ukrainien traîne pendant "des semaines et des mois".
- Fin du moratoire -
De son côté, le Kremlin a dit considérer comme ayant "expiré" le moratoire sur les frappes contre les sites énergétiques, annoncé en mars pour 30 jours, brouillant plus encore la direction que prend le cessez-le-feu voulu par Donald Trump, qui désire obtenir la paix entre Kiev et Moscou au plus vite.
En parallèle, de nouvelles frappes russes nocturnes ont fait au moins deux morts et une centaine blessés dans les villes de Kharkiv et de Soumy, selon les autorités ukrainiennes.
La Maison Blanche s'était félicitée en mars d'avoir obtenu, séparément, l'accord des deux belligérants pour un arrêt des attaques sur les infrastructures énergétiques du camp adverse. Environ un mois plus tard, il est remis au placard par le Kremlin.
"Le mois (de moratoire) a en effet expiré", a dit le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, au cours de son briefing quotidien, en réponse à une question de l'AFP.
Et de préciser : "Pour le moment, il n'y a pas eu d'autres instructions de la part du commandant en chef suprême, le président (Vladimir) Poutine", actant ainsi la fin, côté russe, de ce fragile moratoire.
Dans les faits, un certain flou persistait déjà sur ses conditions et la date réelle de son entrée en vigueur : Moscou estimait qu'il avait commencé le 18 mars à l'issue d'une conversation téléphonique Poutine-Trump et Kiev quelques jours plus tard, après des pourparlers avec les Américains.
De surcroît, l'Ukraine et la Russie s'accusaient presque quotidiennement de le violer, symbole de sa fragilité et de la difficulté à s'assurer de son respect.
- La semaine prochaine à Londres -
Avant l'annonce de cette trêve limitée aux sites énergétiques, Donald Trump avait initialement proposé un cessez-le-feu inconditionnel et complet, dont le principe avait été accepté par Kiev sous la pression de Washington mais écarté par Vladimir Poutine.
Américains, Européens et Ukrainiens sont convenus de se retrouver la semaine prochaine à Londres pour une nouvelle rencontre après celle de Paris jeudi.
Or, depuis deux mois, Donald Trump a effectué un revirement spectaculaire et inattendu dans les relations avec la Russie, utilisant à plusieurs reprises la rhétorique de cette dernière notamment sur les origines du conflit et faisant craindre à Kiev la fin du précieux soutien militaire américain.
Les Européens ont, quant à eux , été jusque-là mis à l'écart des négociations ouvertes par Washington.
Certains, le président français Emmanuel Macron en tête, préconisent la mise en place d'un contingent militaire européen en Ukraine une fois un éventuel cessez-le-feu établi. Mais cette option divise parmi les alliés de Kiev et reste une ligne rouge pour Moscou.
- Sanctions contre la Chine -
Vendredi, l'Ukraine a imposé des sanctions à trois entreprises chinoises, sans en détailler les raisons. Mais ces mesures interviennent après que le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait accusé, la veille, la Chine de fournir des armes à la Russie et de l'aider à en produire.
Une accusation rejetée vendredi par Pékin qui a répondu n'avoir "jamais" livré d'armes létales à Moscou dans le cadre de la guerre en Ukraine, fustigeant des "accusations arbitraires" de M. Zelensky.
Malgré le ballet diplomatique, les attaques russes ne faiblissent pas. Une personne est morte et au moins 103 ont été blessées, dans un tir de missile sur Kharkiv vendredi, selon son maire, Igor Terekhov.
A Soumy, également dans le nord-est et où 35 personnes ont péri dimanche dans une double frappe de l'armée russe, un nouveau raid de drones a fait un mort et un blessé, a par ailleurs déploré l'administration militaire locale.
De son côté, l'armée russe a affirmé dans un communiqué vendredi que ces frappes avaient visé des sites "militaires ukrainiens".
En parallèle, Américains et Ukrainiens ont signé jeudi un "mémorandum d'intention", première étape visant à conclure un accord complexe sur l'accès aux ressources naturelles et aux minerais stratégiques de l'Ukraine.
Rendu public vendredi par Kiev, le mémorandum précise que le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal se rendra la semaine prochaine à Washington pour des négociations et assure qu'Américains et Ukrainiens cherchent à conclure leurs discussions sur cet accord d'ici au 26 avril.
La veille, Donald Trump avait prédit que l'accord bilatéral serait signé "jeudi prochain".
D.Schlegel--VB