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Première réunion à Paris entre Américains, Européens et Ukrainiens, rendez-vous à Londres
De premières discussions sur l'Ukraine impliquant Américains, Européens et Ukrainiens, se sont déroulées jeudi à Paris, avant une prochaine réunion à Londres, au moment où les négociations de cessez-le-feu initiées par Washington piétinent et où les Européens veulent imposer leur voix.
"La nouveauté (...) c'est qu'aujourd'hui à Paris, les Etats-Unis, l'Ukraine et les Européens se sont retrouvés autour d'une même table" pour évoquer les pistes vers "une paix juste et durable", a déclaré le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot lors d'une brève allocution, alors que les Européens craignent depuis des semaines d'être mis à l'écart des négociations.
"Ces discussions très ouvertes, très franches, auront permis de faire avancer la réflexion des Européens, celle des Ukrainiens et celle des Américains, qui se sont donné rendez-vous la semaine prochaine à Londres pour poursuivre les échanges" en vue d'un cessez-le-feu "auquel nous souhaitons que la Russie puisse consentir à son tour", a-t-il souligné à l'issue de cette journée d'intenses tractations.
La présidence française a elle salué un "excellent échange" sur l'Ukraine qui a "permis de converger" sur l'objectif d'une "paix solide" entre Kiev et Moscou, plus de trois ans après l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.
Ce cessez-le-feu devrait "se baser sur la ligne de contact telle qu'elle est", en tenant compte des territoires ukrainiens "occupés par la Russie", a estimé l'Elysée.
"Nous sommes arrivés à Paris avec un but en tête: définir des solutions concrètes pour terminer la guerre entre la Russie et l'Ukraine", et faire cesser "le bain de sang inutile", avait auparavant commenté jeudi sur X le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio, qui a participé à ces échanges.
Depuis Kiev, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait accusé l'émissaire américain Steve Witkoff, présent à Paris avec Marco Rubio, d'avoir "adopté la stratégie russe".
M. Witkoff, proche ami du président américain Donald Trump, est l'interlocuteur du président russe Vladimir Poutine dans les négociations de cessez-le-feu, et avait déjà été accusé par Kiev de reprendre les éléments de langage du Kremlin.
- Menaces russes -
Moscou, pour sa part, a accusé les Européens de vouloir "poursuivre la guerre" et a estimé que "de nombreux pays" tentaient de "perturber" le dialogue bilatéral renaissant entre Moscou et Washington.
La Russie a également menacé l'Allemagne, faisant savoir que toute frappe sur des cibles russes avec des missiles de croisière allemands Taurus, que Berlin n'exclut plus de livrer à Kiev, serait considérée comme "une participation directe" à la guerre.
C'est dans ce climat tendu, et alors que la guerre continue à faire rage sur le terrain - dix personnes ont été tuées par des frappes russes en Ukraine jeudi- que les réunions se sont enchaînées à Paris.
Outre les Américains, une délégation ukrainienne de haut niveau dont le chef de la diplomatie Andriï Sybiga, et des conseillers à la sécurité britannique et allemand, ont également participé aux réunions à Paris.
Depuis que le président Trump a effectué un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine et dit tenter d'obtenir un cessez-le-feu en Ukraine, les Européens ont été quasiment exclus des discussions.
Le président Emmanuel Macron s’est entretenu avec Volodymyr Zelensky à l’issue des réunions, après lui avoir parlé par téléphone en amont des discussions
Le président ukrainien avait appelé jeudi matin à faire "pression" sur le Kremlin pour "mettre fin à (la) guerre et garantir une paix durable".
- flou sur les garanties de sécurité -
Ce troisième déplacement en Europe du secrétaire d'Etat américain intervient alors que des négociations, lancées par l'administration Trump pour une trêve dans le conflit ukrainien qui a débuté en février 2022, peinent à progresser.
Sous la pression de Washington, Kiev avait accepté une cessation sans conditions des combats pour 30 jours, ignorée par la Russie.
Steve Witkoff a rencontré le président russe pour la troisième fois début avril. Lundi, il a déclaré que les discussions étaient "sur le point" de permettre des avancées.
Parallèlement au rapprochement avec Moscou de l'administration Trump, Paris et Londres ont monté une "coalition des volontaires", composée d'une trentaine de pays alliés de l'Ukraine travaillant notamment à la création d'une "force de réassurance" destinée à garantir un éventuel cessez-le-feu et empêcher toute nouvelle attaque de la Russie.
Mais un contingent militaire multinational en cas de paix, souhaité par Kiev, est une ligne rouge pour Moscou. Et le sujet n'a pas été abordé en détail dans les compte-rendus émis jeudi par la France. "Les Américains sont prêts à discuter de la question des garanties de sécurité", s'est borné à dire la présidence française.
L.Wyss--VB