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La France prête au bras de fer avec l'Algérie
Paris est disposée à engager un bras de fer avec l'Algérie si elle ne revient pas sur sa décision d'expulser les douze fonctionnaires français, a martelé mardi le chef de la diplomatie, appelant Alger "à prendre ses dispositions" pour sortir de la crise.
Les autorités algériennes ont déclaré dimanche persona non grata douze fonctionnaires français du ministère de l'Intérieur, leur donnant 48 heures pour quitter l'Algérie, en réponse à l'arrestation en France, puis à sa mise en détention, d'un agent consulaire algérien.
"C'est une décision regrettable qui ne sera pas sans conséquences", a prévenu mardi Jean-Noël Barrot sur France 2, au lendemain de la publication d'un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères.
"Si l'Algérie fait le choix de l'escalade, nous répondrons avec la plus grande fermeté", a-t-il ajouté, soulignant que la France n'aura "d'autre choix que de prendre des mesures similaires".
Alger a défendu lundi soir sa décision "souveraine", faisant porter au ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau "la responsabilité entière" de ce regain de tensions.
"Bruno Retailleau n'a rien à voir avec cette affaire judiciaire", a souligné mardi Jean-Noël Barrot, insistant sur l'indépendance de la justice française.
"La justice est indépendante. C'est une procédure judiciaire qui a été engagée depuis des mois et qui n'a rien à voir avec le dialogue (diplomatique) que nous avons réinitié" en mars avec les autorités algériennes, a-t-il poursuivi.
Trois hommes, dont un employé dans l'un des consulats d'Algérie en France, ont été mis en examen vendredi à Paris pour arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire suivie de libération avant le 7e jour, en relation avec une entreprise terroriste, selon le parquet national antiterroriste (Pnat) français.
Dans cette affaire qui concerne l'opposant au régime algérien Amir Boukhors, influenceur surnommé Amir DZ, ces hommes sont aussi poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Ils ont été placés en détention provisoire.
- Maintenir le dialogue -
Malgré la rhétorique musclée, le chef de la diplomatie assuré qu'il souhaite maintenir le contact avec Alger et a appelé les autorités à revenir sur leur décision qui doit être effective dans les heures à venir mardi.
"Ma responsabilité (...), c'est de maintenir le contact", a-t-il dit.
"Nous avons toujours dit que nous voulions revenir à des relations normales, que nous voulions sortir des tensions parce qu'elles ne sont ni dans l'intérêt de la France ni dans l'intérêt des Français. Mais c'est évidemment à l'Algérie aujourd'hui de prendre ses dispositions", a-t-il poursuivi.
Il a déploré la décision d'Alger "qui compromet le dialogue", amorcé tout récemment pour extirper les deux pays d'une crise d'une intensité rare qui les avait précipités au bord de la rupture diplomatique.
Fin mars, Emmanuel Macron et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune avaient acté la fin de la crise qui avait démarré huit mois plus tôt lorsque le président français avait apporté son soutien total à un plan d'autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental, revendiqué depuis 50 ans par les indépendantistes du Polisario soutenus par Alger. L'Algérie avait immédiatement retiré son ambassadeur à Paris.
Les deux chefs d'Etat avaient alors chargé leurs ministres des Affaires étrangères de reprendre le dialogue sur tous les sujets "irritants", dont la question migratoire et l'arrestation de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal.
Jean-Noël Barrot, qui s'était rendu à Alger début avril, a insisté mardi sur le fait que "les procédures judiciaires n'ont rien à voir avec la relation entre deux gouvernements".
Il a enfin estimé que Boualem Sansal n'avait "pas à faire les frais de problèmes entre le gouvernement français et le gouvernement algérien". "Et j'ose croire, étant donné son état de santé et sa situation, à un geste d'humanité de la part des autorités algériennes".
B.Baumann--VB