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Présidentielle en Equateur: Trump félicite Noboa pour sa réélection, contestée par la candidate de gauche
Le président sortant Daniel Noboa a reçu lundi les félicitations de son homologue américain Donald Trump pour sa réélection la veille à la tête de l'Equateur, contestée par la candidate de gauche Luisa Gonzalez.
Selon les résultats toujours partiels portant sur 97% des bulletins, vers 16H50 GMT, M. Noboa devance largement Mme Gonzalez, avec 55,65% des voix contre 44,35%. Cette tendance jugée "irréversible" par le Conseil national électoral (CNE) dès dimanche soir, s'est rapidement dessinée.
Donald Trump a félicité lundi un "grand dirigeant". "Il ne vous décevra pas!", a-t-il affirmé sur son réseau Truth Social.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Albares a lui réagi avec prudence lundi devant des journalistes à Luxembourg. "Les informations dont je dispose actuellement, tant de la Commission nationale électorale équatorienne que de la Mission d'observation électorale de l'Union européenne, indiquent que les résultats communiqués (...) sont exacts et tout semble indiquer (...) que ces données sont fournies de manière fiable", a-t-il dit.
Depuis la station balnéaire d'Olon (ouest), sur la côte pacifique, Daniel Noboa, 37 ans, s'est réjoui dimanche devant la presse d'une "victoire historique", trouvant "regrettable qu'avec une différence de 11, 12 points, on essaie d'une manière ou d'une autre de remettre en question la volonté des Equatoriens".
Mais da rivale a dit depuis Quito ne pas reconnaître les résultats. "Je refuse de croire qu'il existe un peuple qui préfère le mensonge à la vérité (...) nous allons demander un nouveau décompte et l'ouverture des urnes", a déclaré la dauphine de l'ancien dirigeant socialiste Rafael Correa (2007-2017), figure clivante en Equateur, dénonçant une "fraude électorale grotesque".
Luisa Gonzalez, avocate de 47 ans, aspirait à devenir la première femme à diriger le pays. Elle avait déjà perdu en octobre 2023 face à M. Noboa, alors surprise du scrutin convoqué par son prédécesseur Guillermo Lasso.
- "Incertitude" -
Au 1er tour, après des résultats serrés, c'était M. Noboa qui avait alors dénoncé de "nombreuses irrégularités", des soupçons rejetés par les observateurs internationaux présents sur place.
La présidente du CNE, Diana Atamaint, avait prévenu dimanche matin : "Nous devons rejeter fermement le discours sur la fraude, les accusations sans preuve (...) minent la confiance envers la démocratie". En vain.
De nombreux observateurs s'attendaient à un combat vote par vote au second tour. Les résultats sont donc "très surprenants", selon Pedro Labayen Herrera, spécialiste de l'Equateur au sein du Centre pour la recherche économique et politique (CEPR).
Ils traduisent le fait que "dans la société équatorienne, persiste encore un énorme sentiment anti-corréiste, dont on n'avait pas imaginé l'ampleur ni l'importance", estime le chercheur.
"Les résultats annoncés ne correspondent pas aux scénarios qui étaient attendus", relève Christophe Ventura, spécialiste de l'Amérique latine à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) interrogé par l'AFP.
"On entre dans une période d'incertitude en Équateur avec une phase qui va être de contestation des résultats, avec des chances d'obtenir un recomptage limité parce que les critères de l'autorité électorale sont assez réduits et très précis", explique-t-il.
Selon le CNE, 84% des 13,7 millions d'électeurs appelés aux urnes dans ce scrutin obligatoire se sont rendus dans les bureaux de vote gardés par des milliers de militaires et policiers.
Dans la capitale, l'ambiance était festive dimanche soir après l'annonce des résultats. "Nous serons mieux équipés pour affronter (...) la mafia et absolument tout ce qui est mauvais dans le pays", estime Natalie Ulloa, administratrice de 26 ans, devant le siège du parti au pouvoir à Quito.
Ces dernières années, le pays andin de 18 millions d'habitants a connu une transformation brutale.
Ses ports sur le Pacifique, son économie dollarisée et sa position entre Colombie et Pérou, les deux plus gros producteurs mondiaux de cocaïne, ont fait de l'Equateur une plaque tournante du trafic de drogue.
Autrefois considéré comme une oasis de tranquillité dans une région troublée, l'Equateur a connu en 2025 le début d'année le plus sanglant de son histoire récente: chaque heure, une personne est tuée.
Héritier d'un magnat de la banane, Daniel Noboa incarne l'élite politique équatorienne issue du monde de l'entreprise. Tenant d'une ligne dure en matière de sécurité, marquée par l'envoi de militaires dans les rues et dans les prisons, il est né et a étudié aux Etats-Unis.
Le jeune président a cherché l'appui de Donald Trump dans la lutte contre le crime et n'écarte pas le retour de bases militaires étrangères, actuellement interdites par la loi.
E.Burkhard--VB