-
AstraZeneca continue de s'appuyer sur les Etats-Unis de Trump pour sa croissance
-
Une structure d'accueil pour dauphins au zoo de Beauval, le sort des cétacés du Marineland en suspens
-
Equateur : une ministre américaine visite des installations pouvant servir de base militaires
-
Criant au "délire fiscal", la droite veut reprendre la main sur le débat budgétaire
-
Léon XIV reçoit Mahmoud Abbas pour la première fois
-
Aux Etats-Unis, la paralysie budgétaire va déclencher l'annulation de milliers de vols
-
XV de France: une charnière inédite Le Garrec - Ntamack alignée d'entrée face aux Springboks
-
Paris a réduit d'un quart ses émissions de gaz à effet de serre en dix ans, selon une étude
-
Doctolib condamné à 4,6 millions d'euros d'amende pour abus de position dominante
-
La Bourse de Paris digère une nouvelle vague de résultats
-
Le Louvre a négligé la sécurité au profit de l'attractivité, critique la Cour des comptes
-
Quand Trump utilise l'IA pour se glorifier et dénigrer ses adversaires
-
Île d'Oléron: le suspect toujours en garde à vue, son profil scruté
-
"Racines du ciel" dans les savanes ivoiriennes: les éco-guerriers de la Comoé
-
Ligue Europa: Lyon vise le sans-faute, Lille à la relance
-
Le typhon Kalmaegi se dirige vers le Vietnam après avoir fait plus de 140 morts aux Philippines
-
NHL: Alex Ovechkin premier joueur à atteindre les 900 buts
-
Le droit à l'avortement menacé en Europe, alerte Amnesty International
-
COP30: l'IA renforce la désinformation sur le climat, selon une ONG
-
Climat: le pic des émissions chinoises attendu d'ici 2030, et non dès 2025, selon des experts
-
RTL fêtera mi-novembre les 25 ans de Laurent Gerra sur son antenne
-
Meghan Markle s'apprête à faire son retour au cinéma, selon des médias américains
-
Le procès contre Boeing se recentre sur une seule victime après un accord à l'amiable
-
Les actionnaires de Tesla votent sur le package à 1.000 milliards de Musk
-
NBA: Wembanyama frustré, le Thunder battu
-
Le typhon Kalmaegi se dirige vers le Vietnam après avoir fait 140 morts aux Philippines
-
Parfum de crise gouvernementale en Belgique autour du budget
-
Argentine: nouveau procès de corruption pour une Cristina Kirchner crépusculaire
-
Transat Café L'Or: Tom Laperche et Franck Cammas, paire gagnante à Fort-de-France
-
Première COP en Amazonie, les dirigeants à Belem pour sauver la lutte climatique
-
À l'Assemblée, les socialistes obtiennent une victoire sur la CSG sur le capital
-
Ligue des champions: Manchester City et Foden déroulent contre Dortmund
-
Ligue des champions - Marseille s'enfonce, l'Inter tient le rythme des leaders
-
Ligue des champions: L'OM, affaibli et malheureux, tombe encore face à l'Atalanta
-
Wall Street profite de données économiques meilleures qu'attendu
-
Trump brandit la menace du "communisme" après de cuisants revers électoraux
-
La Cour suprême se montre sceptique face aux droits de douane de Trump
-
Masters WTA: Rybakina et Anisimova en demies, Swiatek à terre
-
Trump paye les promesses non tenues sur le coût de la vie
-
Enfants: l'exposition à certains polluants de l'air, potentiel facteur de risque de leucémies aiguës
-
Le Mexique intensifie sa lutte contre les cartels après le meurtre d'un maire antinarcos
-
Harcelée sexuellement, la présidente du Mexique riposte
-
Vingt-neuf minutes sous l'eau, l'exploit à couper le souffle d'un apnéiste croate
-
XV de France: "Peu importe le résultat" face aux Springboks, assure Ntamack
-
Île d'Oléron: un conducteur, inconnu des services de renseignement, blesse volontairement cinq personnes
-
Au Pakistan, des Sikhs indiens "accueillis chaleureusement" malgré les tensions
-
Guillaume Meurice contre Radio France: audience aux prud'hommes le 10 décembre
-
La Cour suprême se penche sur les droits de douane massifs imposés par Trump
-
Foot: Mbappé et le PSG ont rendez-vous aux prud'hommes le 17 novembre
-
Bruxelles voudrait parachever le réseau à grande vitesse européen d'ici 2040
Espagne : des milliers de manifestants à Valence, un an après les inondations meurtrières
"Ni oubli, ni pardon": des milliers de manifestants se sont réunis samedi en début de soirée dans le centre-ville de Valence, dans l'est de l'Espagne, pour rendre hommage un an plus tard aux victimes des inondations meurtrières d'octobre 2024 et protester contre les autorités.
Parmi la foule, de nombreuses pancartes brandies demandent "Justice!", dénoncent "l'inaction criminelle" des autorités régionales, en visant surtout leur président, Carlos Mazón, que les résidents juge responsable de la gestion de la tragédie : "Démission !".
Sous un beau ciel bleu, cette manifestation intervient quasiment un an jour pour jour après les pluies torrentielles qui ont provoqué la mort de 229 personnes dans la région de Valence (est), la pire catastrophe du genre en Espagne depuis plusieurs décennies.
Parmi les manifestants qui déambulent jusqu'au siège du gouvernement régional, certains portent des t-shirts avec les visages de leurs proches décédés imprimés dessus.
"Les gens sont toujours en colère !", dit à l'AFP Rosa Cerros, une fonctionnaire de 42 ans, venue avec son mari et ses deux filles.
"Pourquoi (les autorités) n'ont-elles pas évacué les gens (face aux fortes pluies) ?", interroge-t-elle. "C'est incompréhensible".
Il y a un an les images avaient provoqué l'effroi: des torrents de boue qui emportent tout sur leur passage, voitures et mobilier urbain compris, piégeant de nombreux habitants dans des parkings, des magasins, chez eux.
S'en étaient suivies des semaines de manifestations, les sinistrés critiquant la gestion de l'alerte et des secours, tandis que le gouvernement central de gauche à Madrid et les autorités régionales de droite se renvoyaient la balle sur la responsabilité des uns et des autres.
En Espagne, pays très décentralisé, la gestion des catastrophes climatiques relève de la compétence des régions.
- "Faillite" des autorités -
Depuis, le courroux populaire n'a pas disparu.
Les habitants réclament toujours inlassablement des comptes au président régional, Carlos Mazón, qu'ils accusent de ne pas les avoir prévenus suffisamment à l'avance du danger que constituaient ces pluies diluviennes.
"L'alarme a retenti pratiquement au moment où tout le monde se noyait", a dénoncé samedi auprès de l'AFP Rosa Álvarez, la présidente d'une association de victimes de la tragédie. Elle a perdu son père de 80 ans ce jour-là.
"Chaque minute comptait...", s'est lamentée cette femme de 51 ans, qui déplore "la faillite" des autorités.
Les inondations ont touché près de 80 localités de la région de Valence, faisant 229 morts.
Ces derniers jours, le corps d'un homme a d'ailleurs été retrouvé à plusieurs dizaines de kilomètres de son lieu de disparition il y a un an.
- "Pas à la hauteur" -
De son côté, Carlos Mazón s'est défendu à nombreuses reprises en assurant que l'ampleur du phénomène climatique n'était pas prévisible et en rejetant la responsabilité de la gestion de la situation sur le gouvernement de gauche.
Son agenda et son action précise le 29 octobre 2024 demeurent toutefois un sujet d'enquête pour les médias espagnols, qui ont assuré cette semaine que le responsable avait passé une grande partie de son après-midi à déjeuner avec une journaliste, malgré les fortes pluies qui s'abattaient déjà dans la région.
"Mazon n'était pas là où il aurait dû être ce jour-là. Il n'a pas été à la hauteur", a tancé dans la foule Gonzalo Bosch, un comptable de 38 ans originaire de Paiporta, l'une des villes les plus touchées par les inondations.
Selon un sondage paru début octobre dans le quotidien El País, 71% des habitants de Valence interrogés estiment que M. Mazón devrait démissionner.
Mais il bénéficie toujours du soutien du patron du Parti populaire (PP, droite), Alberto Núñez Feijóo, qui "n'a pas d'autre choix", selon Antón Losada, professeur de Sciences politiques à l'Université de Saint-Jacques-de-Compostelle (nord-ouest).
Son éventuel départ entraînerait des élections régionales anticipées, ce qui pourrait être "catastrophique" pour le PP, analyse-t-il auprès de l'AFP.
Des funérailles d'Etat pour rendre hommage aux personnes ayant alors péri sont prévues à Valence pour mercredi, le jour du premier anniversaire des inondations, en présence du Premier ministre Pedro Sánchez et du roi d'Espagne Felipe VI.
L.Wyss--VB