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Les pêcheurs français réunis à Boulogne-sur-Mer pour défendre leurs accès à la mer
Avant tout, défendre ses accès à la mer: c'est à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), premier port de pêche français, que les professionnels du secteur sont réunis jeudi et vendredi pour débattre de l'avenir de la filière, encore meurtrie par le Brexit.
Dans le détroit le plus fréquenté du monde, "l'accès à la ressource est fondamental" et "il faut mettre en place un plan de gestion de la Manche" pour le garantir, lance d'emblée Marie-Sophie Lesne, vice-présidente de la région Hauts-de-France.
Car les Britanniques "ne respectent pas les accords", affirme Xavier Bertrand, président (LR) du conseil régional, dans un message vidéo diffusé dans la salle de l'Embarcadère, sur le port de Boulogne, où sont regroupés plus de 500 professionnels de la pêche, scientifiques et élus.
Après le Brexit, c'est la pêche bretonne qui a perdu le plus de navires, envoyés à la casse faute de pouvoir travailler dans les eaux britanniques, mais les professionnels des Hauts-de-France redoutent la restriction de leurs zones de pêche.
- "Jusqu'à la dernière arête" -
En mai dernier, ils avaient accueilli avec "soulagement" la prolongation jusqu'en 2038 d'un accord leur permettant de continuer à pêcher dans les eaux britanniques. Mais l'enthousiasme est vite retombé.
"On a de la visibilité dans le temps, c'est vrai. Mais cet accord est une coquille vide, parce que les Britanniques ont entre-temps annoncé la création de 43 nouvelles aires marines protégées (AMP) dans des zones où nos navires travaillent", a expliqué à l'AFP Olivier Le Nézet, président du comité national des pêches.
"Les AMP, c'est une façon détournée pour les Britanniques de récupérer leurs eaux. Tout le monde le sait", a martelé Xavier Bertrand, dont le message a été applaudi sans la salle.
Le maire de Boulogne, Frédéric Cuvillier, a plaidé pour "une clarification" de la position de l'Union européenne sur les AMP et appelé à plus de fermeté de Bruxelles dans les discussions avec le Royaume-Uni sur toutes les questions liées au Brexit.
Quelques pêcheurs sont montés sur scène pour dire leur détresse. "Trop souvent, on parle de nous sans nous", estime Maxime Fait, patron du chalutier Manuréva. Il demande la protection de la pêche artisanale contre "les flottilles étrangères qui vident la Manche et la mer du Nord jusqu'à la dernière arête".
La technique de la senne démersale, pratiquée par les bateaux néerlandais et qui ratisse des zones très étendues, est notamment dans le collimateur des pêcheurs français.
En cette période de "réserve" politique, la quinzième édition de ces assises, organisées par Ouest-France et Le Marin, n'offrira toutefois sans doute pas la "visibilité" réclamée par le secteur alors que la réforme de la politique commune de la pêche (PCP européenne) doit aboutir en 2026. La venue de la ministre démissionnaire chargée de la Mer, Agnès Pannier-Runacher, reste incertaine pour vendredi.
La France, deuxième producteur européen de produits de la pêche en 2023 (derrière l'Espagne), est un géant fragilisé: une flotte vieillissante, avec des navires d'une moyenne d'âge de 30 ans, difficile à décarboner et peu à même d'attirer de jeunes recrues.
Une des difficultés pour renouveler la flotte réside dans les règles européennes qui ne permettent pas d'acquérir de nouveaux navires plus puissants, au motif que l'augmentation de la puissance (jauge) risquerait d'augmenter les captures de poissons.
- Cabillaud disparu -
Une "absurdité" pour les pêcheurs, qui rappellent être soumis à des quotas, et aussi pour de nombreux États côtiers, qui comme la France voudraient voir modifier le mode de calcul de la jauge, qui ne distingue pas les espaces à bord utiles à l'effort de pêche de ceux liés au confort des marins ou au traitement des poissons.
La technique la plus décriée est le chalutage de fond, avec ses filets traînés sur le fond de la mer, dénoncé comme "destructeur" par des organisations de défense des océans.
En juin, le gouvernement français avait annoncé un renforcement des AMP, avec une limitation du chalutage de fond sur 4% des eaux hexagonales d'ici fin 2026. Tout en plaidant pour une analyse "au cas par cas" de chaque aire, pour faire cohabiter les usages.
Entre surpêche et réchauffement des eaux, la ressource halieutique s'amenuise: au large de Boulogne, le cabillaud a aujourd'hui disparu et le maquereau se raréfie, laissant place à la sardine.
R.Kloeti--VB