
-
Basket: renversants, les Bleus s'offrent encore l'Espagne avant l'Euro
-
Ligue 1: rentrée réussie pour Monaco et Lyon
-
Espagne: le Barça débute par une victoire 3-0 à Majorque
-
Tennis: le Français Atmane stoppé par le N.1 mondial Sinner en demie à Cincinnati
-
Supercoupe Franz-Beckenbauer: Kane s'offre un deuxième trophée avec le Bayern
-
Angleterre: Sunderland dans un rêve, Manchester City frappe fort
-
Rugby Championship: l'Australie renverse l'Afrique du Sud chez elle
-
Athlétisme: à un mois des Mondiaux, Thompson prend sa revanche sur Lyles à Chorzow
-
Ligue 1: Lyon l'emporte à Lens et gâche les débuts de Thauvin
-
MotoGP: en Autriche, Marc Marquez remporte son 12e sprint de la saison
-
En Alaska, Trump se fait voler la vedette par Poutine
-
Ligue 1: Au PSG, un physique en question
-
Incendies: l'Espagne se consume dans le nord-ouest et l'ouest
-
Après son sommet avec Poutine, Trump veut un plan de paix en Ukraine, plus de cessez-le-feu
-
Les avions d'Air Canada cloués au sol par une grève des hôtesses et stewards
-
Quatre ans après la débâcle à l'aéroport de Kaboul, des familles meurtries à jamais
-
Pain, essence, dollars: la Bolivie à sec à l'approche de la présidentielle
-
Trump et Poutine se séparent sans annoncer de plan ni de cessez-le-feu pour l'Ukraine
-
Athlétisme: à un mois des Mondiaux, Lyles retrouve Thompson à Chorzow
-
Pollution plastique: les pays favorables à un traité ambitieux ont gagné en "force", selon Paris
-
Au Pakistan, la mousson fait plus de 320 morts en 48 heures, les secours s'organisent
-
Contre les "zombies", des experts du feu à la rescousse des pompiers
-
La vigne, un coupe-feu naturel qui s'estompe dans les Corbières
-
Tennis: Gracheva s'arrête en quarts à Cincinnati comme Sabalenka et Gauff, Zverev en demies
-
Au Népal, la culture du cocktail infuse
-
En Indonésie, un concours de culturisme pour sauver les producteurs de tuiles
-
La vague de chaleur se poursuit samedi sur une large partie de la France
-
Trump offre à Poutine un retour spectaculaire sur la scène diplomatique
-
Trump et Poutine se séparent sans dévoiler de plan pour l'Ukraine
-
Serbie: nouveaux heurts entre manifestants anticorruption et police
-
Après plus de deux heures, la réunion entre Trump et Poutine se poursuit
-
Foot: Liverpool lance sa saison de Premier League en battant Bournemouth 4 à 2
-
L1: Marseille se fait surprendre par un Rennes à dix
-
Trump offre à Poutine un retour très chorégraphié sur la scène diplomatique
-
Incendies: un premier mort au Portugal, alerte maximale en Espagne
-
Wall Street clôture sans entrain après des données économiques en demi-teinte
-
Le sommet entre Trump et Poutine en Alaska a commencé avec une poignée de main historique
-
Tennis: Rybakina bat Sabalenka et défiera Swiatek en demi-finale
-
Sur le littoral ivoirien, exhumer ses proches face à la montée des eaux
-
La Bourse de Paris termine en hausse, entre Ukraine et indicateurs aux Etats-Unis
-
Athlétisme: Michael Johnson met son Grand Slam Track sur pause en raison de problèmes financiers
-
Au Pakistan, la mousson fait près de 200 morts en 24 heures
-
Wall Street ouvre en ordre dispersé, digère de nouveaux indicateurs
-
Au Pakistan, la mousson fait plus de 160 morts en 24 heures
-
Enquête ouverte après l'abattage d'un olivier à la mémoire d'Ilan Halimi, indignation unanime
-
Tennis: Térence Atmane, le grand potentiel qui perce à Cincinnati
-
Un olivier rendant hommage à Ilan Halimi abattu, indignation face à "la haine antisémite"
-
MotoGP: chez Yamaha ou ailleurs, Fabio Quartararo veut "regagner"
-
Nuit blanche à Genève, pas de traité plastique et maintenant ?
-
Charles III rappelle le coût des conflits pour les 80 ans de la fin de la guerre dans le Pacifique

Le CO2 et El Niño poussent les océans vers des records de chaleur
Après avoir stocké de vastes quantités de chaleur en 2023, les océans ont battu de nouveaux records de température en février. Un phénomène lié à l'inertie thermique des océans, couplé au réchauffement climatique et au phénomène El Niño.
La température moyenne des eaux de surface a atteint 21,06°C en février, un record mensuel absolu, selon les données de l'observatoire européen Copernicus.
Le record de température sur une journée (21,09°C) a également été battu le 28 février, alors que l'été bat son plein dans l'hémisphère Sud, où se trouvent les plus grandes étendues océaniques.
Ces records ne sont "pas étonnants" du fait de l'inertie des océans, dont la température varie beaucoup plus lentement que celle de l'atmosphère, souligne Thibault Guinaldo, chercheur en océanographie spatiale au Centre d'études en météorologie satellitaire (CEMS) de Lannion (Côtes d'Armor).
"On est dans la continuité de 2023", une année record, souligne-t-il, avec des anomalies de températures de 5°C observées au printemps, au large de l'Irlande et en Mer du Nord. "Ce n'était jamais arrivé", relève-t-il.
Mais ce début d'année 2024, "si on enlève la contribution de l'année précédente", "n'est pas si exceptionnel", ajoute M. Guinaldo.
La principale cause de ces records demeure le réchauffement climatique, provoqué par des émissions de gaz à effet de serre qui ne faiblissent pas: elles ont atteint un nouveau record en 2023, pour celles liées à l'énergie.
L'océan, qui absorbe 90% de l'excès de chaleur produite par les activités humaines, a ainsi stocké l'an dernier une quantité d'énergie colossale, suffisante pour faire bouillir des "milliards de piscines olympiques", selon une étude internationale publiée en janvier.
- "Pas d'accélération"-
Ces pics de chaleur continus, sur une surface océanique qui couvre 70% de la planète, ont pu faire craindre une accélération du changement climatique.
Une hypothèse réfutée par Éric Guilyardi, océanographe et climatologue au CNRS, qui invite à ne pas se focaliser sur une année en particulier. "Le climat demande de faire des moyennes sur 20-30 ans", rappelle-t-il.
Et sur une tendance longue, "la température suit assez linéairement les émissions cumulées de gaz à effet de serre. Il n'y a pas d'accélération ou de décélération", insiste le chercheur, auteur principal en 2014 du 5ème rapport du Giec (groupe d'experts du climat des Nations unies).
Outre le réchauffement climatique, les anomalies de températures observées peuvent s'expliquer par les variations naturelles du climat, au premier chef le phénomène El Niño. Localisé dans l'océan Pacifique tropical, "c'est-à-dire sur un quart de la surface de la planète", "ce réchauffement régional a arithmétiquement un impact sur la température moyenne de la planète", souligne M. Guilyardi.
Après trois ans de phénomène La Niña, "donc plutôt froides", "on est passé à El Niño: non seulement, on ne refroidit plus, mais on réchauffe", explique-t-il. Cette alternance "peut expliquer des variations de températures mondiales d'une année sur l'autre jusqu'à 0,3 degré", selon lui.
Dans le même temps, l'océan Atlantique a connu "un effet atmosphérique qui est venu s'ajouter au réchauffement climatique", avec "moins de vent donc moins de refroidissement et plus de chauffage direct de l'atmosphère", a décrit Juliette Mignot, océanographe à l'Institut de recherche pour le développement (IRD).
- Le retour de La Niña? -
Couplé à une acidification des océans, ce réchauffement n'est pas sans conséquence sur les écosystèmes marins. La croissance de certains organismes, tels que les coquillages ou les coraux, est rendue plus difficile. Les coraux blanchissent et le phytoplancton diminue dans les régions les plus chaudes, perturbant la chaîne alimentaire des poissons. Et certains espèces migrent vers les pôles, à la recherche d'eaux plus froides.
Au niveau mondial, ces records de température pourraient toutefois marquer le pas dans les mois qui viennent, avec un affaiblissement d'El Niño déjà en cours dans le Pacifique.
Le retour de La Niña, à l'effet refroidissant, est même prévu cet été ou à l'automne par l'agence océanographique américaine NOAA. Un phénomène qui ne devrait toutefois pas faire chuter les températures, soutenues par le réchauffement climatique.
"Avec une année 2023 exceptionnelle, on a passé un cap", souligne M. Guinaldo.
T.Germann--VB