
-
Suède: la célèbre église en bois rouge de Kiruna se rapproche de son nouvel emplacement
-
Mort en direct d'un streamer: autopsie jeudi, auditions et saisies
-
Mondial de volley: Iman Ndiaye, nouvelle arme de pointe des Bleues
-
Foot: Trapp signe pour trois saisons au Paris FC
-
Le Japon veut se poser en alternative pour l'Afrique
-
Le bruit, pollution invisible qui mine la santé des New-Yorkais
-
Au Turkménistan, la lutte sans relâche pour "éradiquer" le tabagisme
-
Fukushima: des robots déployés en vue du retrait des débris radioactifs
-
Au Pakistan, les tatouages hindous s'effacent des visages des femmes
-
Israël ordonne le rappel de 60.000 réservistes pour la prise de la ville de Gaza
-
Dans les quartiers Nord de Marseille, des mères renouent avec la mer
-
La mousson fait encore 20 morts au Pakistan, les pluies gagnent le Sud
-
Colombie: l'assignation à résidence de l'ex-président Uribe levée
-
Cyclisme: Vauquelin opéré à une jambe, durée d'indisponibilité non précisée
-
Mondial de rugby: cinq joueuses à suivre pendant la compétition
-
Athlétisme: Avant les Mondiaux, Lyles enchaîne à Lausanne mais sans Thompson
-
Costumes drag et "Good luck, Babe!": l'extravagante Chappell Roan ouvre Rock en Seine
-
Un rappeur du trio nord-irlandais Kneecap comparaît à Londres, accusé de soutien au Hezbollah
-
Espagne: Mbappé délivre le Real Madrid pour la première de Xabi Alonso
-
Nouvelle crise entre Netanyahu et Macron, accusé de nourrir l'antisémitisme
-
Wall Street demeure prudente, subit des prises de bénéfices
-
L1: Rabiot poussé dehors, l'OM prend feu à nouveau
-
Enquête après la mort en direct d'un streamer, vedette de vidéos de sévices
-
US Open: après Atmane, le N.1 français Arthur Fils renonce à son tour
-
Cristiano Ronaldo accueilli en héros à Hong Kong, où son rival Messi avait été hué
-
Trump, Zelensky et la diplomatie du golf
-
À l’entrée de Gaza, des centaines de camions humanitaires bloqués et une aide au compte-gouttes
-
La vague de chaleur extrême s'éloigne, mais l'Espagne n'en a pas fini avec les incendies
-
Israël continue d'exiger la libération de "tous les otages" pour une trêve à Gaza
-
Wall Street temporise avant le colloque de Jackson Hole
-
La rappeuse Doechii annule son concert à Rock en Seine
-
Mondial de rugby: "la compétition est beaucoup plus rude", selon la double championne du monde Woodman-Wickliffe
-
Orages et pluie: quatre départements en vigilance orange
-
Climat: des vendanges 2025 particulièrement précoces mais "de bonne qualité"
-
Ukraine: la Russie prévient que tout accord devra garantir sa "sécurité"
-
Air Canada: fin de la grève, reprise très progressive des opérations
-
Enquête ouverte à Nice après la mort en direct d'un "streamer" humilié depuis des mois
-
Le Pakistan, lourdement endeuillé par la mousson, attend de nouvelles pluies
-
Air Canada: "la grève est terminée", annonce le syndicat du personnel de bord
-
Londres renonce à obtenir l'accès aux données chiffrées des utilisateurs d'Apple
-
Promotion de l'alcool: la justice française fait retirer plusieurs publications à Meta
-
L'UFC-Que Choisir estime que l'allocation scolaire augmente moins vite que le prix des fournitures
-
Australie: Google prêt à payer une pénalité de 30 millions d'euros pour pratiques anti-concurrentielles
-
Les incendies ont dévasté 30.000 hectares supplémentaires en 24 heures en Espagne
-
Campings: plus de fréquentation cet été mais un budget plus serré
-
Israël se prépare à répondre à une proposition de cessez-le-feu à Gaza
-
A Dijon, la seule ZAD urbaine de France en sursis
-
L'ONU dénonce l'apathie internationale face à un nouveau record de morts d'humanitaires
-
Immersion avec Laura Smet dans la série policière "Surface"
-
A Hong Kong, des nids artificiels pour sauver des cacatoès de l'extinction

Un cocktail toxique dépisté dans les cheveux des sénateurs
Que trouve-t-on dans les cheveux des sénateurs et sénatrices ? Du mercure, des pesticides, des plastifiants, mais aussi des "terres rares", ces métaux utilisés dans les smartphones et autres objets de haute technologie, révèle une analyse conduite chez 26 élus socialistes.
Ils ont confié en juillet 2022 une mèche de leurs cheveux au laboratoire privé et indépendant tocSeek qui a réalisé un dépistage de 1.800 polluants organiques et 49 métaux. Les résultats ont été publiés mardi.
"C'est une alerte qu'on envoie", commente à l'AFP la sénatrice du Lot, Angèle Préville, qui a impulsé cette étude. "Si c'est dans nos cheveux, ça veut dire qu'on est contaminé", ajoute l'élue, très engagée en faveur de l'environnement, en particulier contre la pollution par les plastiques.
Les analyses ont mis en évidence chez 93% des sénateurs une présence de "terres rares" (lanthanides), supérieure à la population témoin du laboratoire.
Les "terres rares" sont des métaux et des composés métalliques utilisés dans la fabrication d'objets de haute technologie qui ont envahi notre quotidien: puces de smartphone, écrans d'ordinateurs portables, batteries de voitures électriques et hybrides, LED...
Cette prévalence supérieure à la population générale peut probablement être expliquée, selon tocSeek, par l’utilisation importante et régulière des outils de communication par les élus.
Sans grande surprise en revanche, le mercure, ce métal lourd présent notamment dans les amalgames dentaires ou certains poissons, est retrouvé chez tous les sénateurs testés.
Ils sont aussi tous "contaminés" par au moins un pesticide. Quarante-cinq produits différents (herbicides, fongicides, insecticides) ont été identifiés, dont un pesticide interdit en Europe depuis 2008, le carbofuran.
Enfin, le plastifiant "di-n-octyl phtalate" (DNOP) a été détecté chez 69% des élus. Les plastifiants sont utilisés pour donner de la souplesse aux plastiques.
La plus engagée contre la pollution, Angèle Préville, est aussi la plus préservée des polluants.
"Notre mode de vie pèse sur notre qualité sanitaire, c'est clair", relève le président du groupe socialiste Patrick Kanner, qui fait partie des sénateurs testés.
"Quand je suis à Paris, matin, midi et soir je mange à l'extérieur, et je ne maîtrise pas ce que consomme", témoigne le sénateur du Nord, qui cumule "terres rares", mercure, pesticides, phtalates - des substances chimiques utilisées comme plastifiants - et parabène - un conservateur essentiellement utilisé dans les cosmétiques.
Pour Matthieu Davoli, co-fondateur du groupe tocSeek, à l'exception des "terres rares", les résultats "sont très cohérents à ce qu'on voit habituellement" dans la population. Cela témoigne d'une exposition "répétée et régulière" à des polluants présents dans l'alimentation et des produits cosmétiques ou d'hygiène.
Il souligne qu'"une contamination sur le long terme peut apporter des effets de perturbations endocriniennes et amener à des maladies chroniques, auto-immunes, neurodégénératives, cancers..."
- Interroger les modes de consommation -
Concernant "les terres rares", sept sénatrices et sénateurs ont "une contamination significative", dont Yan Chantrel, représentant les Français établis hors de France, en l'occurrence le Canada.
Après avoir modifié ses habitudes, il a accepté d'être retesté à l'automne prochain, avec deux de ses collègues qui ont déclaré des symptômes pouvant être associés à une intolérance aux champs magnétiques (fatigue importante, maux de tête...).
Couper le wifi la nuit, ne pas utiliser son smartphone comme réveil..., de petits gestes à pratiquer au quotidien pour agir individuellement.
Mais le sénateur insiste pour que les questions de santé publique soient "intégrées pleinement" dans les politiques environnementales.
"Cela interroge les modes de production et de consommation de notre société, qui créent finalement des nouvelles maladies", alerte-t-il.
L'Assemblée nationale n'est pas en reste. Mercredi, le député écologiste Nicolas Thierry présentera à la presse les résultats d'une analyse de substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), plus connus sous le nom de "polluants éternels", réalisée dans les cheveux de 14 députés.
En 2017 déjà, sept personnalités de l'écologie, dont Nicolas Hulot, José Bové, Yannick Jadot ou encore Delphine Batho, s'étaient prêtées à une analyse de cheveux qui avaient montré la présence de perturbateurs endocriniens.
A.Gasser--BTB