
-
24 Heures du Mans: à quatre heures de l'arrivée, Ferrari fragile favori
-
L'armée de l'air israélienne bombarde des sites en Iran pour le 3e jour consécutif
-
En Ethiopie, confronté à un pompage massif, le lac Dembel meurt à petit feu
-
Vautrin ne veut plus que les enfants de moins de trois ans soient exposés aux écrans
-
L'attaque israélienne sur l'Iran, énième démonstration des capacités du Mossad
-
"Un combat acharné": en Irlande, vers l'exhumation de 796 bébés morts dans un foyer religieux
-
"Dernière influenceuse de ma famille?": le meurtre d'une TikTokeuse inquiète les Pakistanaises
-
Lunettes, enceinte, objet portatif, quel est l'appareil IA de demain ?
-
Entre G7 et Brics, l'Inde veut porter la voix du "Sud global"
-
Dix morts en Israël dans les tirs de missiles iraniens, sites bombardés à Téhéran
-
24 Heures du Mans: Ferrari mène d'une courte tête, Porsche et Toyota en embuscade
-
Matcha latte contre café crème: le boom des "coffee shops" en France
-
Colombie: une femme arrêtée en lien avec la tentative d'homicide du candidat Uribe
-
Mondial des clubs: l'autre rêve américain de Griezmann
-
Basket: Paris et Monaco, le "combat" des favoris pour le titre
-
Athlétisme: Duplantis en quête d'un record du monde devant son public à Stockholm
-
Mondial des clubs: le PSG retrouve l'Atlético Madrid, avec un autre statut
-
24 Heures du Mans: Bras de fer Ferrari-Porsche au lever du jour
-
Nouvelles frappes israéliennes sur l'Iran qui riposte par des salves de missiles
-
Mondial des clubs: du monde, mais pas de but lors d'Inter Miami-Al Ahly, malgré Messi
-
Macron veut apporter un message de soutien au Groenland face aux visées de Trump
-
Nicolas Sarkozy exclu de la Légion d'honneur après sa condamnation dans l'affaire des écoutes
-
F1: Russell en pole devant Verstappen au Canada, les McLaren en retrait
-
Nouvelles frappes israéliennes sur l'Iran, après une salve de missiles
-
Une parade militaire rêvée par Trump malgré d'importantes manifestations d'opposants
-
F1: George Russell (Mercedes) partira en pole position du GP du Canada
-
Euro-2025 Espoirs: La France miraculée contre la Géorgie
-
Top 14: Toulon retrouve les demi-finales, huit ans après
-
24 Heures du Mans: Ferrari seule au monde en début de nuit
-
Défense anti-aérienne activée dans neuf provinces d'Iran, au deuxième jour de l'attaque israélienne
-
Défense anti-aérienne activée dans sept provinces d'Iran, au deuxième jour de l'attaque israélienne
-
Rugby: Perpignan arrache son maintien en Top 14, encore raté pour Grenoble
-
24 Heures du Mans: Ferrari contre Porsche, le match se dessine
-
Natation: Maxime Grousset marque son territoire aux Championnats de France
-
Mondiaux de judo: Buchard tombe mais relativise, journée sans médaille pour les Bleus
-
Orages: un homme meurt dans les Yvelines et une blessée grave à Paris
-
Ligue des champions de hand: Nantes douché coulé par Berlin
-
Violeta Chamorro, la présidente qui pacifia le Nicaragua
-
Israël dit vouloir frapper "tous les sites du régime" iranien, au deuxième jour de son attaque
-
Cyclisme: Pogacar, il ne fallait pas le fâcher
-
Orages: un homme meurt dans les Yvelines, une blessée grave à Paris
-
Des mobilisations en France pour la Palestine à l'appel de syndicats et partis de gauche
-
Cyclisme: Pogacar s'adjuge l'étape-reine du Dauphiné et conforte son maillot jaune
-
24 Heures du Mans: la bagarre est lancée
-
Mondiaux de judo: pas de médaille pour Amandine Buchard, sortie par la Japonaise Abe
-
Israël menace de "brûler" Téhéran, dit avoir la maîtrise du ciel sur l'ouest de l'Iran
-
A Londres, la parade d'anniversaire du roi rend hommage aux victimes du crash du vol d'Air India
-
A Londres, la parade d'anniversaire du roi rend hommage aux victimes du crash du vol de l'Air India
-
Des congés sans solde pour disputer le Mondial des clubs: l'anomalie Auckland City
-
24 Heures du Mans: la bagarre du siècle (épisode II)

Washington secoue le sommet sur l'énergie en fustigeant les politiques "dangereuses" contre les fossiles
Les Etats-Unis ont fustigé jeudi les politiques hostiles aux énergies fossiles, les qualifiant de "néfastes et dangereuses", au premier jour du sommet de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) sur la sécurité énergétique, à Londres, s'opposant fermement aux pays favorables aux renouvelables.
"Certains veulent réglementer toutes les formes d'énergie, sauf les soi-disant renouvelables, jusqu'à leur disparition complète, au nom de la neutralité carbone. Nous nous opposons à ces politiques néfastes et dangereuses", a déclaré Tommy Joyce, secrétaire adjoint par intérim à l'Energie pour les affaires internationales.
Une critique à peine voilée de l'administration Trump sur la politique de l'AIE, devenue boussole de la transition énergétique: en 2021, cette agence née en 1974 en réponse au premier choc pétrolier avait surpris le monde et ulcéré les pétroliers en affirmant qu'il fallait renoncer immédiatement à tout nouveau projet hydrocarbure face au réchauffement climatique.
Les représentants d'une soixantaine de pays et d'une cinquantaine d'entreprises planchent depuis jeudi sur l'avenir de la sécurité énergétique, au moment où le monde est secoué par les conflits en Ukraine et au Proche-Orient, les droits de douane américains, ainsi que le climato-scepticisme du président américain Donald Trump.
La Chine, l'Arabie saoudite ou la Russie ne sont cependant pas représentées, tandis que les Etats-Unis n'ont envoyé que des secrétaires d'Etat adjoints par intérim à ce sommet, co-présidé par le Royaume-Uni.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer doit prononcer un discours dans l'après-midi, suivi de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
- "Une arme contre nous" -
Sans surprise, de profondes divergences sont rapidement apparues sur le rôle des énergies renouvelables dans la sécurité énergétique.
La matinée a été marquée par le discours plus modéré qu'à l'accoutumée du directeur exécutif de l'AIE, Fatih Birol, qui a reconnu le pétrole et le gaz comme "des éléments clés (du) mix énergétique".
"Ils le resteront dans les années à venir", a-t-il ajouté, allant à rebours des prévisions de son agence, qui annonçait en 2023 un pic de la consommation d'énergies fossiles avant 2030.
Il a aussi souligné que l'essor exponentiel des énergies bas carbone faisait naître "un nouveau défi": l'approvisionnement en métaux critiques indispensable à la transition énergétique, mais qui se trouvent principalement en Chine.
Près de 40 ans après le premier choc pétrolier, "ces dernières années nous ont montré que la sécurité énergétique ne doit pas être considérée comme acquise", a-t-il poursuivi dans son discours d'ouverture.
"Tant que l'énergie peut être utilisée comme une arme contre nous, nos pays et nos citoyens sont vulnérables et exposés", a appuyé le ministre britannique de l'Energie Ed Miliband.
- "Trois règles d'or" -
Face aux menaces, trois "règles d'or" doivent être garanties, selon Fatih Birol: la "diversification" des sources d'énergie, la "prévisibilité" des politiques et une "coopération" entre les Etats.
Les investissements dans l'énergie sont le plus souvent gigantesques et pensés à long terme. Or, "si les politiques ne sont pas prévisibles, si elles changent d'un jour à l'autre, cela crée de l'incertitude" et donc "un problème majeur pour les investisseurs", a-t-il déclaré, au moment où la politique de Donald Trump plonge marchés et pays dans la fébrilité.
Dans un monde fragmenté, Fatih Birol et Ed Miliband ont aussi appelé à plus de "coopération" et au "multilatéralisme".
De manière inattendue, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait salué mercredi la tenue de ce sommet, jugeant "positif de voir l'AIE se recentrer sur la sécurité énergétique", son "objectif fondamental".
Le cartel, qui avait qualifié la sortie des énergies fossiles de "fantasme", reproche à cette agence de l'OCDE, qui réunit les pays développés, de promouvoir des scénarios de neutralité carbone "irréalistes, sans tenir compte de la sécurité énergétique, de l'accessibilité financière ou de la faisabilité" de ces objectifs.
La raison d'être de l'AIE reste "de promouvoir la transition énergétique comme un outil de souveraineté", répond le cabinet du ministère français de l'Energie, assurant qu'il n'y a "pas d'inquiétude européenne sur une déviation de l'agenda" de l'Agence.
D.Schlegel--VB