
-
Top 14: Esteban Capilla, l'ovni bayonnais à la porte des Bleus
-
Les femmes présentent un risque génétique plus élevé de dépression, selon une étude
-
Le PS exige des garanties sur la suspension de la réforme des retraites au coeur des ultimes négociations
-
Arrivée de Shein au BHV: la Banque des territoires dénonce "une rupture de confiance" et renonce au rachat des murs
-
Ecatepec, ville mexicaine entre peur et soif de justice face à l'extorsion
-
Moscou dit déplorer la fin de l"impulsion" née de la rencontre avec Trump
-
Le Nobel de chimie consacre de nouvelles structures moléculaires au "potentiel énorme"
-
Un père recherché pour l'enlèvement présumé de sa fillette de trois ans
-
Lecornu n'a donné "aucune assurance sur la réalité de la suspension" de la réforme des retraites, déplore Faure
-
Masters 1000 de Shanghai: Vacherot et Rinderknech, deux cousins en quarts "c'est génial"
-
Attentat contre l'ex-présidente Kirchner: trois ans après, le verdict
-
Contre les dangers de la sédentarité, marcher un peu toutes les 30 minutes est désormais recommandé
-
L'Ethiopie accuse l'Erythrée de "se préparer activement à une guerre" contre elle
-
Catastrophe ferroviaire en Grèce: le père d'une victime cesse sa grève de la faim devant le Parlement
-
Effondrement d'un immeuble à Madrid: le bilan porté à quatre morts
-
Typhon Matmo: des inondations record dans le nord du Vietnam font huit morts
-
Dalin raconte son Vendée Globe avec le cancer, "un intrus à bord"
-
La sœur de Dolly Parton invite à "prier" pour la star de la country, malade
-
Fin de l'alerte enlèvement dans l'Orne, la fillette pas retrouvée
-
"Modifier la réforme des retraites" coûtera "des centaines de millions en 2026 et des milliards en 2027", selon Roland Lescure
-
Masters 1000 de Shanghai: Rinderknech passe en quarts, une première à 30 ans
-
Nouvelle-Zélande: la mer se réchauffe plus rapidement que la moyenne mondiale, selon une étude
-
Stockage de l'énergie et matériaux poreux en vue pour le Nobel de chimie
-
A Simandou, la Guinée s'apprête à exploiter son trésor de fer
-
Lecornu abat la carte retraites avant sa négociation de la dernière chance avec le PS
-
Renforts diplomatiques en Egypte pour pousser à un accord sur Gaza
-
Appel des viols de Mazan: confrontation entre l'accusé et Gisèle Pelicot
-
L'ex-directeur du FBI James Comey, bête noire de Trump, comparaît pour sa mise en accusation officielle
-
Protection des enfants ou de la vie privée? L'UE relance un débat explosif
-
Brésil: des partisans de Bolsonaro manifestent en faveur d'une amnistie
-
Voile: Charlie Dalin révèle avoir remporté le Vendée Globe atteint d'un cancer
-
Equateur: le président indemne après une attaque visant le cortège présidentiel
-
Orne: alerte enlèvement déclenchée à Alençon pour une fillette de 3 ans
-
Ligue des Champions: les Lyonnaises imposent leurs griffes à Arsenal
-
Tesla lance des versions meilleur marché des Model 3 et Model Y, Wall Street déçue
-
Lecornu prêt à bouger sur les retraites, Macron lâché par les siens
-
Lecornu fixe un ultimatum à LR en brandissant la menace de la gauche ou d'une dissolution, selon Wauquiez
-
Cameroun: après des mois d’absence, Paul Biya tient son premier meeting de campagne
-
Wall Street s'accorde une pause
-
Borne ouvre la porte à une "suspension" de la réforme des retraites
-
Burkina: trois responsables européens d'une ONG, dont deux Français, arrêtés pour espionnage
-
Trump optimiste pour un accord sur Gaza, Israël commémore le 7-Octobre
-
Foot: Gattuso a "le coeur brisé" par Gaza mais exclut un forfait de l'Italie face à Israël
-
Canada: Trump, aimable avec Carney, n'offre pas de concessions commerciales concrètes
-
Droits voisins: des médias français saisissent l'Autorité de la concurrence contre Meta
-
COP 30: six activistes, dont Camille Etienne, s'apprêtent à rejoindre le Brésil en voilier
-
Le Covid ne circule pas assez pour avancer la vaccination, jugent les autorités sanitaires
-
Baisse de près de 20% des visas étudiants aux Etats-Unis
-
L'UE déploie un arsenal sans précédent pour sauver sa production d'acier
-
Ana Girardot dans la combinaison de la pilote Michèle Mouton pour une mini-série

Macron conclut sa visite à Mayotte avec une réunion de crise
Emmanuel Macron doit conclure vendredi sa visite à Mayotte, dévastée par le cyclone Chido, par une réunion de crise pour dicter au gouvernement les "actions utiles" après avoir été confronté depuis la veille à la détresse d'habitants partagés entre exaspération et accablement.
Vendredi matin, le chef de l'Etat s'est d'abord rendu dans des localités éloignées de Mamoudzou, le chef-lieu du département le plus pauvre de France, où les secours, l'eau, l'électricité et la nourriture tardent à arriver.
A Tsingoni, commune enclavée de l'ouest de Grande-Terre, l'île principale de l'archipel de l'océan Indien, il a été interpellé sur les pénuries. "On veut de l'eau, de l'eau", l'ont imploré des habitants.
"On a envoyé la force militaire pour déblayer les routes", "tout va être distribué", a assuré le président, reconnaissant qu'il fallait "mieux informer" car l'absence d'information "crée de l'angoisse". Pour le rétablissement des lignes téléphoniques, "ça va prendre du temps", mais "on va mettre des systèmes satellitaires", a-t-il promis.
A 12H30 locales (10H30 à Paris), il devait présider en visioconférence depuis Mayotte la cellule interministérielle de crise, pour "conclure son déplacement et transmettre au gouvernement et aux administrations les actions utiles à prendre", a annoncé l'Elysée.
Jeudi, lors d'une première journée intense et parfois tendue sur ces îles ravagées le 14 décembre par le cyclone le plus violent depuis 90 ans, Emmanuel Macron a pu constater l'étendue des dégâts et l'ampleur de la détresse.
"J'ai décidé de dormir ici parce que je considérais que compte tenu de ce que vit la population", repartir le jour-même aurait pu "installer l'idée qu'on vient, on regarde, on s'en va", a-t-il expliqué dans la soirée à la presse. "C'est une marque de respect, de considération", a-t-il assuré.
- "Dans la merde" -
Le président de la République a été confronté pendant de longues heures à l'impatience, la colère et le désespoir de Mahorais qui ont souvent tout perdu.
"Macron démission !", "tu racontes des salades", "de l'eau, de l'eau, de l'eau", lui ont lancé jeudi soir des jeunes et des mères de famille. N'arrivant pas à détailler les mesures égrenées au fil de la journée, Emmanuel Macron a fini par lâcher: "C'est pas moi le cyclone ! Je ne suis pas responsable !".
"N'opposez pas les gens! Si vous opposez les gens on est foutu, parce que vous êtes contents d'être en France. Parce que si c'était pas la France vous seriez 10.000 fois plus dans la merde!", s'est époumoné le président au milieu de la foule qui criait. "Il n'y a pas un endroit de l'océan Indien où on aide autant les gens."
Ces propos ont fait vivement réagir à gauche et à l'extrême droite. "Attitude arrogante et donneuse de leçons", a estimé la député écologiste Sandrine Rousseau. "A travers ce genre d'expression", les Mahorais "ont toujours le sentiment d'être traités à part", a ajouté le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu.
Selon des chiffres provisoires, 31 morts et quelque 2.500 blessés ont été officiellement recensés. "Il est vraisemblable qu’il y ait beaucoup plus de victimes", a reconnu Emmanuel Macron, rappelant qu'une mission avait été diligentée pour vérifier le nombre de morts.
Une centaine d'évacuations sanitaires ont également été effectuées depuis le 16 décembre, selon le ministère de l'Intérieur.
Au Mozambique le cyclone Chibo qui a frappé dimanche ce pays africain a fait au moins 73 morts.
- Reconstruction en "deux ans"? -
Environ un tiers de la population de Mayotte, soit plus de 100.000 habitants, notamment les personnes en situation irrégulière venant des Comores voisines, vivent dans des logements précaires.
"Mettre fin" aux bidonvilles et "supprimer" ces habitats "indignes" et "dangereux", c'est l'un des objectifs de la "loi spéciale" promise par le président pour "rebâtir" Mayotte. Le Premier ministre François Bayrou a fixé un délai potentiel de deux ans pour cette reconstruction.
A moyen terme, le président a aussi dit vouloir "renforcer la lutte contre l'immigration clandestine" en augmentant, jusqu'à presque doubler, le nombre de reconduites à la frontière, qui était de 22.000 en 2023.
Emmanuel Macron a fixé à lundi 23 décembre la journée de "deuil national" en solidarité avec Mayotte, avec drapeaux en berne et minute de silence partout en France à la mi-journée.
Vendredi soir, après cette visite intense de deux jours, le président de la République est attendu à Djibouti pour partager le traditionnel repas de Noël avec les troupes françaises déployés à l'étranger.
J.Sauter--VB