
-
Mondial des clubs: le PSG garde l'élan de la C1 et écrase l'Atlético Madrid (4-0)
-
Les dirigeants du G7, dont Trump, se réunissent au Canada en plein conflit entre Iran et Israël
-
F1: George Russell (Mercedes) remporte le GP du Canada, accrochage entre les McLaren
-
Le directeur général de Renault, Luca de Meo, va quitter l'entreprise (groupe)
-
Natation: Kirpichnikova assure sur 1500 m nage libre aux championnats de France
-
Mondial des clubs: le Bayern ne fait qu'une bouchée des kiwis d'Auckland
-
Hand: Magdebourg champion d'Europe, et d'Allemagne
-
Basket: Paris prend brillamment les devants en finale de l'Elite
-
Judo: le Français Joan-Benjamin Gaba sacré champion du monde en -73 kg
-
Les dirigeants du G7, dont Trump, se réunissent au Canada sur fond de tensions au Moyen-Orient
-
Athlétisme: le perchiste Armand Duplantis porte son record du monde à 6,28 m
-
Le dirigeants du G7, dont Trump, se réunissent au Canada sur fond de tensions au Moyen-Orient
-
Prix de Diane : victoire de la pouliche française Gezora , championne d'Europe sur 2.100 mètres
-
Cyclisme: Pogacar remporte son premier Critérium du Dauphiné
-
Ligue des champions de hand: Nantes monte sur la troisième marche
-
Israël prévient que l'Iran paiera "un prix très lourd", au troisième jour de conflit
-
Foot: Gattuso devient l'improbable homme providentiel de l'Italie
-
Tennis: l'Allemande Tatjana Maria s'offre le Queen's à 37 ans
-
Aux 24 Heures du Mans, Ferrari récidive et soigne sa légende
-
Macron au Groenland pour exprimer la "solidarité européenne" face aux visées de Trump
-
Crash du Boeing 787 d'Air India: des familles se plaignent d'un manque de soutien
-
Pays-Bas : une marée rouge à La Haye pour demander au gouvernement de lutter contre le "génocide" à Gaza
-
"Il ne reste plus rien": des Israéliens face aux dégâts causés par les frappes iraniennes
-
L'armée de l'air israélienne bombarde l'Iran, tirs iraniens meurtriers
-
Orages: deux morts en France, avant une nouvelle "salve" dans l'est
-
Dans le nord-est de l'Ukraine, l'avancée russe menace les alentours de la ville de Soumy
-
24 Heures du Mans: à quatre heures de l'arrivée, Ferrari fragile favori
-
L'armée de l'air israélienne bombarde des sites en Iran pour le 3e jour consécutif
-
En Ethiopie, confronté à un pompage massif, le lac Dembel meurt à petit feu
-
Vautrin ne veut plus que les enfants de moins de trois ans soient exposés aux écrans
-
L'attaque israélienne sur l'Iran, énième démonstration des capacités du Mossad
-
"Un combat acharné": en Irlande, vers l'exhumation de 796 bébés morts dans un foyer religieux
-
"Dernière influenceuse de ma famille?": le meurtre d'une TikTokeuse inquiète les Pakistanaises
-
Lunettes, enceinte, objet portatif, quel est l'appareil IA de demain ?
-
Entre G7 et Brics, l'Inde veut porter la voix du "Sud global"
-
Dix morts en Israël dans les tirs de missiles iraniens, sites bombardés à Téhéran
-
24 Heures du Mans: Ferrari mène d'une courte tête, Porsche et Toyota en embuscade
-
Matcha latte contre café crème: le boom des "coffee shops" en France
-
Colombie: une femme arrêtée en lien avec la tentative d'homicide du candidat Uribe
-
Mondial des clubs: l'autre rêve américain de Griezmann
-
Basket: Paris et Monaco, le "combat" des favoris pour le titre
-
Athlétisme: Duplantis en quête d'un record du monde devant son public à Stockholm
-
Mondial des clubs: le PSG retrouve l'Atlético Madrid, avec un autre statut
-
24 Heures du Mans: Bras de fer Ferrari-Porsche au lever du jour
-
Nouvelles frappes israéliennes sur l'Iran qui riposte par des salves de missiles
-
Mondial des clubs: du monde, mais pas de but lors d'Inter Miami-Al Ahly, malgré Messi
-
Macron veut apporter un message de soutien au Groenland face aux visées de Trump
-
Nicolas Sarkozy exclu de la Légion d'honneur après sa condamnation dans l'affaire des écoutes
-
F1: Russell en pole devant Verstappen au Canada, les McLaren en retrait
-
Nouvelles frappes israéliennes sur l'Iran, après une salve de missiles

Au marché d'Aligre, le paradoxe des fruits de saison
"L'abricot, c'est trop tôt": dans les allées du marché parisien d'Aligre, des consommateurs se voulant responsables reluquent avec méfiance fraises et fruits à noyaux, arrivés à maturité plus tôt après la vague de chaleur de début mai.
"Je n'ai pas encore acheté de fraises, je les ai vues arriver sur les étals, mais pour moi ce n'était pas encore la saison. Les cerises, il faut aussi attendre un peu", explique Marianne, 35 ans, employée dans le quartier.
A ses côtés, France, 64 ans, retraitée du secteur de la mode, acquiesce. "J'achète à l'instinct. L'abricot, c'est trop tôt", tranche-t-elle, expliquant refuser de remplir son panier de fruits venus d'Espagne - "trop de pesticides" - et préférer "manger local et de saison".
Derrière son stand, Mohand secoue la tête. "Ces fruits sont là parce qu'ils sont bons, ils sont mûrs", ronchonne le vendeur.
"Cette année, explique Sybille Costaz, commerçante de 54 ans dont vingt sur ce marché parisien, on a vu des quantités de fruits arriver très tôt. Mes abricots viennent du Roussillon, je les ai goûtés, choisis, ils sont délicieux". Elle tend un fruit parfait, encore légèrement acidulé et gorgé de jus, à la chair tendre.
"C'est maintenant qu'il faut manger ces fruits, soupire-t-elle. Mais certains clients sont difficiles, ils savent tout mieux que tout le monde...", dit-elle.
André Bernard, président de la chambre d'agriculture de Provence-Alpes-Côte d'Azur explique ce paradoxe des fruits, "quand la saison avance" plus vite que le savoir du consommateur: "On est sur des produits très climato-sensibles. On a eu des températures dignes de fin juin, couplées à un phénomène de pleine lune - qui favorise la poussée - dans un contexte d'inflation".
Un cocktail terrible pour les producteurs, qui ne peuvent stocker des produits frais, comme pour les maraîchers, avec "en bout de chaîne, des fraises, asperges ou cerises jusqu'à 30% moins cher que ces dernières années", dit-il.
- Horloge biologique et pédagogie -
Comme sur le marché d'Aligre, où France veille à "ne pas acheter trop cher", le dialogue est difficile en vente directe en zone rurale. "On a refusé d'acheter une barquette de fraises à mon fils parce qu'elle était 50 centimes plus chère qu'au supermarché, alors qu'on avait baissé nos prix", raconte M. Bernard, exploitant agricole dans le Vaucluse.
Il y a pourtant des moyens d'"acheter malin", affirme l'Interprofession des fruits et légumes frais (Interfel), qui propose chaque semaine sur son site un panier à 35 euros élaboré avec des diététiciens, avec les produits du moment.
"Il nous faut raccorder l'horloge biologique des consommateurs avec celle du paysan dans son champ", plaide Daniel Sauvaitre, secrétaire général d'Interfel, relevant les contradictions d'un discours qui prône "la qualité et le local alors qu'en vingt ans, on est passé de 65% de production nationale dans nos assiettes à 50%" pour les fruits et légumes, dont la France est le 4e producteur européen.
En ce moment, la concurrence est rude dans le porte-monnaie, constate-t-il. Selon une enquête réalisée en avril par l'Ipsos pour l'Observatoire E.Leclerc des nouvelles consommations, sept Français sur dix affirment "se priver régulièrement de fruits et légumes parce qu'ils sont trop chers".
"Il faut faire de la pédagogie: un plein de carburant à 120 euros, c'est l'équivalent de la consommation d'une famille de quatre personnes en fruits et légumes pour un mois". Alors, pour soutenir la production française, il appelle à "manger malin" et, dès aujourd'hui, fraises et abricots.
I.Meyer--BTB