
-
Dans les restaurants autour du Vatican, carbonara et burrata prisées des cardinaux
-
A Singapour, des podcasts donnent voix à l'opposition
-
ArcelorMittal demande "une application rapide" du plan européen pour l'acier
-
A la frontière inter-coréenne, un café-bunker qui rêve de paix
-
Le Pakistan dit anticiper une frappe indienne imminente
-
Tuniques et turbans: les élèves afghans sommés de s'habiller en petits talibans
-
La France a enregistré une croissance sans éclat au premier trimestre
-
Play-offs NBA: Boston et Indiana qualifiés, Détroit résiste aux Knicks
-
France: le PIB en légère hausse de 0,1% au premier trimestre, selon l'Insee
-
Tennis/Dopage: Sinner se défend d'avoir bénéficié d'un "traitement de faveur"
-
Le Pakistan dit disposer de preuves "crédibles" d'une frappe militaire indienne imminente
-
Environ 600 soldats nord-coréens tués au combat au côté de la Russie, selon un député sud-coréen
-
Proportionnelle aux législatives: une multitude de modèles possibles
-
Proportionnelle: Bayrou consulte mais les avis divergent
-
Ranch au Mexique: un centre d'entraînement mais pas d'"extermination" (parquet)
-
La Cour suprême américaine examine la possibilité d'écoles religieuses sous contrat
-
Vietnam: parade géante pour les 50 ans de la chute de Saïgon
-
Trump marque ses cent jours sur un ton triomphaliste et agressif
-
Washington menace de jeter l'éponge face à Moscou et Kiev
-
Cuba: le dissident José Daniel Ferrer à nouveau arrêté
-
C1: Dembélé, leader au rendez-vous
-
C1: le PSG écrit un bout d'histoire en demie chez Arsenal (1-0)
-
C1: Dembélé, le leader au rendez-vous
-
Trump allège l'impact des droits de douane pour des constructeurs auto
-
Wall Street termine en hausse, s'accroche avant une salve de données économiques
-
Tennis: Djokovic, à terre, fait l'impasse sur Rome
-
Tennis/Madrid: Zverev éliminé en huitièmes, Swiatek se fait peur
-
Suède: trois personnes tuées dans une fusillade, au moins un suspect en fuite
-
La loi narcotrafic définitivement approuvée, avec un large soutien du Parlement
-
Tennis: Djokovic fait l'impasse sur Rome
-
Tour de Romandie: Evenepoel se "teste" en vue de la Grande Boucle
-
Des milliers de manifestants contre la régulation de l'installation des médecins
-
Syrie: 14 morts dans des heurts confessionnels près de Damas
-
Comment un réseau électrique peut-il s'effondrer en cinq secondes?
-
Tennis/Madrid: bousculée, Iga Swiatek file en quarts
-
En 100 jours, Trump a entraîné l'Amérique et le monde dans sa chaotique orbite
-
L'extraction minière sous-marine: ce qu'il faut savoir
-
C1: le PSG à l'assaut d'Arsenal et de l'histoire
-
En 100 jours, Trump a entraîné l'Amérique et le monde dans son orbite chaotique
-
Le gouvernement Trump congédie les auteurs d'un rapport crucial sur le climat
-
Wall Street évolue en petite hausse, espère des surtaxes douanières allégées sur le secteur automobile
-
Grèce : des montagnes de déchets sur les berges d'une rivière d'Athènes
-
Enfants: des experts demandent à proscrire les écrans, très néfastes, avant six ans
-
Prison avec sursis requise contre François Fillon dans l'affaire des emplois fictifs de son épouse
-
Wall Street ouvre sans direction claire, espère des surtaxes douanières allégées sur le secteur automobile
-
Les interconnexions des réseaux électriques, clé de voûte du système éuropéen
-
Vietnam: la quête de bébés de l'opération Babylift pour retrouver leur mère, 50 ans plus tard
-
Amnesty International fustige un "génocide en direct" à Gaza
-
Syrie: neuf morts, en majorité druzes, dans des affrontements près de Damas
-
Afflux de petits colis venus d'Asie: la France propose une taxe de frais de gestion

Service civique, emploi, licence bis: les sorties de secours des recalés du master
Après Parcoursup, c'est l'autre hantise de la vie étudiante: se retrouver sans affectation en master à l'issue des trois années de licence. Pour éviter l'année blanche, des étudiants s'engagent dans un service civique, reprennent une licence ou entrent dans la vie active.
Campagne en 2021 sur les réseaux sociaux avec le hashtag #EtudiantssansMaster, lancement en 2022 du site étudiant ViteMonMaster, qui dénombre les places: chaque automne resurgit l'épineux dossier des cohortes d'étudiants refusés à toutes leurs candidatures en master, le cycle d'études que l'on peut effectuer après une licence.
Combien sont-ils sans affectation ? Fin octobre, 4.281 demandes de recours ont été formulées par des étudiants sans master, et jugées comme recevables par les rectorats académiques, selon le ministère de l'Enseignement supérieur. Parmi eux, 2.198 étudiants ont reçu au moins une proposition d'admission, que 919 ont acceptée.
Et pour les autres ? Le spectre de l'année blanche. A moins d'emprunter un itinéraire bis comme le service civique, l'entrée dans la vie active, où encore la reprise d'une année de licence.
"J'ai postulé dans 28 masters de psychologie clinique et j'ai reçu 28 réponses négatives. On m'avait prévenu qu'il y avait peu de places. Mais je ne m'attendais pas à être refusée partout", glisse Juliet Durand, 21 ans, du Havre (Seine-Maritime).
- Un "plus" avant de repostuler ? -
Après un recours infructueux, elle s'est orientée vers un service civique de huit mois au sein du quartier pour mineurs d'un centre pénitentiaire où elle épaule les éducateurs, pour une rémunération de 601 euros par mois.
"Au départ, je ne me voyais pas faire de service civique, mais finalement, ça m'a donné envie de me spécialiser dans la protection de la jeunesse", souligne-t-elle, sans renoncer à décrocher un master. "Ça peut être un plus si les facs ne s'arrêtent pas aux notes".
Pour Amélia Henard, 23 ans, le passage par l'option service civique a fait ses preuves. Après avoir essuyé les refus en sortie de licence de Sciences sociales, elle a intégré pendant huit mois une association qui monte des activités pour les enfants à Paris.
A la rentrée suivante, elle n'a rencontré aucune difficulté pour intégrer un master de médiation culturelle. "Je suis sûre qu'ils m'ont acceptée parce que j'ai fait ce service civique".
Les refus en master, Rose Magnier 21 ans, les avait vus venir. "Dès le début de l'année, les profs nous ont dit que ça allait être compliqué". Cette étudiante parisienne en droit a postulé dans une licence pro en entrepreneuriat, en plus d'une dizaine de vœux en master de droit.
"J'avais le projet d'ouvrir un bar après une carrière juridique. Ça sera sûrement avant", explique-t-elle après avoir vu l'ensemble de ses vœux rejetés, malgré une bonne moyenne générale. "Aujourd'hui ma licence de droit ne me sert plus à rien, je ne peux pas trouver de travail pérenne avec ça".
- Ouvrir des places -
De son côté, Juliette Henry, 23 ans, a trouvé un emploi temporaire. Pendant un an, elle a travaillé en CDD comme éducatrice spécialisée dans un foyer de l'Aide sociale à l'enfance, avant d'intégrer un master de psychologie à Lyon à la rentrée.
"J'ai accompagné quasi-quotidiennement des jeunes de 6 à 18 ans. C'était hyper enrichissant, mais ça n'est quand même pas normal que l'on nous laisse faire trois ans de licence sans que cela puisse déboucher sur un master", regrette-t-elle.
Une position défendue par les organisations étudiantes, qui refusent de faire de ces itinéraires bis la solution pour les déçus du master.
"Passer par un service civique ou par un emploi peut être pertinent, mais ça ne doit pas être un dispositif d'urgence pour les étudiants. Il faut ouvrir des places en master", insiste Félix Bodoulé Sosso, porte-parole de la Fage, premier syndicat étudiant.
Sur ce point, le chantier reste ouvert. Le ministère de l'Enseignement supérieur compte sur la mise en place d'une plateforme unique de candidature en 2023 pour affecter au mieux les étudiants en sortie de licence.
G.Schulte--BTB