
-
Une parade militaire rêvée par Trump malgré d'importantes manifestations d'opposants
-
F1: George Russell (Mercedes) partira en pole position du GP du Canada
-
Euro-2025 Espoirs: La France miraculée contre la Géorgie
-
Top 14: Toulon retrouve les demi-finales, huit ans après
-
24 Heures du Mans: Ferrari seule au monde en début de nuit
-
Défense anti-aérienne activée dans neuf provinces d'Iran, au deuxième jour de l'attaque israélienne
-
Défense anti-aérienne activée dans sept provinces d'Iran, au deuxième jour de l'attaque israélienne
-
Rugby: Perpignan arrache son maintien en Top 14, encore raté pour Grenoble
-
24 Heures du Mans: Ferrari contre Porsche, le match se dessine
-
Natation: Maxime Grousset marque son territoire aux Championnats de France
-
Mondiaux de judo: Buchard tombe mais relativise, journée sans médaille pour les Bleus
-
Orages: un homme meurt dans les Yvelines et une blessée grave à Paris
-
Ligue des champions de hand: Nantes douché coulé par Berlin
-
Violeta Chamorro, la présidente qui pacifia le Nicaragua
-
Israël dit vouloir frapper "tous les sites du régime" iranien, au deuxième jour de son attaque
-
Cyclisme: Pogacar, il ne fallait pas le fâcher
-
Orages: un homme meurt dans les Yvelines, une blessée grave à Paris
-
Des mobilisations en France pour la Palestine à l'appel de syndicats et partis de gauche
-
Cyclisme: Pogacar s'adjuge l'étape-reine du Dauphiné et conforte son maillot jaune
-
24 Heures du Mans: la bagarre est lancée
-
Mondiaux de judo: pas de médaille pour Amandine Buchard, sortie par la Japonaise Abe
-
Israël menace de "brûler" Téhéran, dit avoir la maîtrise du ciel sur l'ouest de l'Iran
-
A Londres, la parade d'anniversaire du roi rend hommage aux victimes du crash du vol d'Air India
-
A Londres, la parade d'anniversaire du roi rend hommage aux victimes du crash du vol de l'Air India
-
Des congés sans solde pour disputer le Mondial des clubs: l'anomalie Auckland City
-
24 Heures du Mans: la bagarre du siècle (épisode II)
-
Au Nigeria, le MMA gagne le coeur des spectateurs
-
Crash du vol Air India 171: destins de victimes
-
Baltimore, capitale américaine des overdoses en voie de guérison
-
Les adversaires de Washington alimentent la désinformation autour des tensions à Los Angeles
-
Le nouveau moteur de Safran, pari radical pour l'avion de demain, "rentre dans le concret"
-
En Corse, "l'enfer" des chenilles du bombyx disparate, dévoreuses de 20.000 hectares de forêts
-
Zadrima, l'art de cultiver le bonheur en soie
-
Inflation et pénuries : la Bolivie au bord de l'asphyxie
-
A l'assaut des rayons de supermarché, des produits hyperprotéinés à l'intérêt limité pour la santé
-
Crash du Boeing 787 d'Air India: le bilan provisoire passe à 279 morts
-
Mondial des clubs: sans Dembélé, le PSG s'en remet à Doué et "Kvara"
-
Mondial des clubs: Bayern contre Auckland, quelques kiwis pour s'ouvrir l'appétit
-
Finale NBA: le Thunder résiste aux Pacers et égalise à 2-2
-
Top 14: la nouvelle génération de Toulon face à "son histoire" contre Castres
-
Aux Etats-Unis, les tribunaux, lieux à haut risque pour les clandestins
-
Syndicats et partis de gauche appellent à manifester pour la Palestine
-
Aux Etats-Unis, Donald Trump parade, ses opposants manifestent
-
Nouveaux tirs de missiles iraniens sur Israël en riposte à une attaque massive
-
Loin des terrains de foot, Beckham une icône mondiale
-
Les Marines se déploient dans les rues de Los Angeles
-
David Beckham anobli par le roi Charles III
-
Les marchés financiers chahutés par l'escalade militaire au Moyen-Orient
-
Top 14: Bayonne douche les Clermontois et rejoint Toulouse en demi-finale
-
Wall Street termine la semaine en baisse, plombée par l'escalade au Moyen-Orient

TikTok, musique ou humour: de jeunes Mongols LGBT+ luttent pour leur visibilité
Influenceuse mongole de 25 ans, Anudari Daarya publie des photos glamour et pleines d'insouciance sur TikTok, Facebook ou Instagram. Mais la pianiste, née homme, a dû franchir d'innombrables épreuves pour faire reconnaître son identité transgenre.
Elle fait partie d'une nouvelle génération de jeunes LGBT+ qui bousculent les stéréotypes et militent pour davantage de visibilité dans ce pays d'Asie de l'Est, où les moeurs sont relativement conservatrices.
La plupart cachent leur orientation sexuelle à leurs collègues et employeurs, par crainte de subir des discriminations.
Selon une enquête réalisée par le LGBT Centre Mongolia, une organisation qui milite pour les droits des minorités sexuelles et de genre, seules 20% des personnes interrogées se disent prêtes à faire leur coming-out dans le cadre professionnel.
Daarya dit avoir été rejetée par ses camarades de classe de l'université où elle étudiait, spécialisée dans les arts, dès lors qu'elle a commencé à vivre comme une femme.
"Je croyais naïvement que ces futurs artistes et professeurs d'art accueilleraient ma transition avec bienveillance", déclare-t-elle.
Une fois diplômée, toutes ses démarches pour obtenir un emploi sont restées lettre morte.
Elle affirme avoir attendu trois mois une réponse concernant ses heures d'enseignement au Conservatoire d'Etat de Mongolie, où elle avait été recrutée, avant qu'un contact ne lui dise: "l'administration estime que quelqu'un comme toi ne peut pas travailler avec des enfants".
Dans un communiqué, le Conservatoire a indiqué à l'AFP s'être finalement rendu compte, l'année où Daarya a postulé, qu'il n'avait pas besoin de nouveaux professeurs.
L'école sélectionne les enseignants "selon leurs compétences et leur formation, sans discrimination fondée sur la religion" ou "l'orientation sexuelle", a-t-il précisé.
La vie de Daarya a subitement changé l'an passé, lorsqu'une vidéo d'elle donnant un cours de piano est devenue virale sur internet.
Un coup de projecteur qui a transformé sa carrière. Elle est désormais mannequin pour des marques locales, professeure de piano et musicienne.
- "Vies brisées" -
Humoriste lesbienne non-binaire connue sous le pseudonyme de "Kena", Khulan Batbaatar utilise la scène pour évoquer la vie des minorités sexuelles et de genre.
Membre des "Big Sistas", un collectif qui vise à sensibiliser à la diversité de genre, l'artiste brille dans un milieu comique très masculin - où les blagues sexistes sont monnaie courante.
"Jeune, je n'ai jamais vu de personne LGBT heureuse. Tous mes modèles ont vu leurs vies brisées par l'homophobie", raconte l'artiste.
"Je veux montrer aux jeunes" qui me suivent sur les réseaux sociaux qu'on "peut réussir et s'épanouir", souligne Kena.
Sur scène, l'artiste mêle humour sur la vie quotidienne et récits intimes sur son expérience lesbienne.
"Les gens ne comprennent pas vraiment quand on discute de manière détachée et qu'on se plaint" de nos difficultés, déclare Kena.
"Mais quand on parle de nos problèmes avec humour et quand nos histoires sont bien racontées, ça fait mouche".
Si des personnalités comme Daarya ou Kena sont une source d'inspiration pour des membres de la communauté LGBT+, la réalité quotidienne reste compliquée pour nombre d'entre eux, déclare Tseveenravdan Tsogbat, le directeur de Youth Lead Mongolia, une organisation militant pour les droits de la communauté LGBT+.
- Coming-out en hiver -
Les discriminations dans le milieu scolaire poussent nombre d'adolescents, notamment transgenres, à abandonner leurs études.
Faute d'un niveau d'études suffisamment élevé, ils sont souvent condamnés à occuper des emplois peu qualifiés et mal payés. Ils ont parfois du mal à payer loyer et nourriture.
Selon une enquête du LGBT Centre Mongolia, 27% des personnes LGBT du pays gagnent moins que le salaire mensuel minimum de 420.000 tugriks (108 euros).
Certaines sont aussi chassées de chez elles par leurs familles.
"C'est pourquoi on se dit souvent de ne pas faire son coming-out en hiver", explique Tseveenravdan, en référence aux températures qui peuvent alors chuter jusqu'à -40°C - potentiellement fatales quand on est privé de toit.
"Quand les gens voient Daarya, ils s'imaginent que la vie des personnes transgenres est super (...) Ils n'ont aucune idée de la réalité vécue par les minorités sexuelles", ajoute-t-il.
Mais Anuka Anar, personne non-binaire de 22 ans qui réside à Oulan-Bator, se réjouit de voir des personnalités qui assument ouvertement leur identité.
"Certains parents sont inquiets et demandent à leurs enfants de cacher qui ils sont", déclare Anuka.
"Ils pensent que l'homophobie ambiante leur rendra la vie impossible. Mais quand ils voient des gens de cette communauté qui deviennent des personnalités publiques, ils réalisent que leurs enfants, aussi, peuvent être aimés."
R.Fischer--VB