
-
L'attaque israélienne sur l'Iran, énième démonstration des capacités du Mossad
-
"Un combat acharné": en Irlande, vers l'exhumation de 796 bébés morts dans un foyer religieux
-
"Dernière influenceuse de ma famille?": le meurtre d'une TikTokeuse inquiète les Pakistanaises
-
Lunettes, enceinte, objet portatif, quel est l'appareil IA de demain ?
-
Entre G7 et Brics, l'Inde veut porter la voix du "Sud global"
-
Dix morts en Israël dans les tirs de missiles iraniens, sites bombardés à Téhéran
-
24 Heures du Mans: Ferrari mène d'une courte tête, Porsche et Toyota en embuscade
-
Matcha latte contre café crème: le boom des "coffee shops" en France
-
Colombie: une femme arrêtée en lien avec la tentative d'homicide du candidat Uribe
-
Mondial des clubs: l'autre rêve américain de Griezmann
-
Basket: Paris et Monaco, le "combat" des favoris pour le titre
-
Athlétisme: Duplantis en quête d'un record du monde devant son public à Stockholm
-
Mondial des clubs: le PSG retrouve l'Atlético Madrid, avec un autre statut
-
24 Heures du Mans: Bras de fer Ferrari-Porsche au lever du jour
-
Nouvelles frappes israéliennes sur l'Iran qui riposte par des salves de missiles
-
Mondial des clubs: du monde, mais pas de but lors d'Inter Miami-Al Ahly, malgré Messi
-
Macron veut apporter un message de soutien au Groenland face aux visées de Trump
-
Nicolas Sarkozy exclu de la Légion d'honneur après sa condamnation dans l'affaire des écoutes
-
F1: Russell en pole devant Verstappen au Canada, les McLaren en retrait
-
Nouvelles frappes israéliennes sur l'Iran, après une salve de missiles
-
Une parade militaire rêvée par Trump malgré d'importantes manifestations d'opposants
-
F1: George Russell (Mercedes) partira en pole position du GP du Canada
-
Euro-2025 Espoirs: La France miraculée contre la Géorgie
-
Top 14: Toulon retrouve les demi-finales, huit ans après
-
24 Heures du Mans: Ferrari seule au monde en début de nuit
-
Défense anti-aérienne activée dans neuf provinces d'Iran, au deuxième jour de l'attaque israélienne
-
Défense anti-aérienne activée dans sept provinces d'Iran, au deuxième jour de l'attaque israélienne
-
Rugby: Perpignan arrache son maintien en Top 14, encore raté pour Grenoble
-
24 Heures du Mans: Ferrari contre Porsche, le match se dessine
-
Natation: Maxime Grousset marque son territoire aux Championnats de France
-
Mondiaux de judo: Buchard tombe mais relativise, journée sans médaille pour les Bleus
-
Orages: un homme meurt dans les Yvelines et une blessée grave à Paris
-
Ligue des champions de hand: Nantes douché coulé par Berlin
-
Violeta Chamorro, la présidente qui pacifia le Nicaragua
-
Israël dit vouloir frapper "tous les sites du régime" iranien, au deuxième jour de son attaque
-
Cyclisme: Pogacar, il ne fallait pas le fâcher
-
Orages: un homme meurt dans les Yvelines, une blessée grave à Paris
-
Des mobilisations en France pour la Palestine à l'appel de syndicats et partis de gauche
-
Cyclisme: Pogacar s'adjuge l'étape-reine du Dauphiné et conforte son maillot jaune
-
24 Heures du Mans: la bagarre est lancée
-
Mondiaux de judo: pas de médaille pour Amandine Buchard, sortie par la Japonaise Abe
-
Israël menace de "brûler" Téhéran, dit avoir la maîtrise du ciel sur l'ouest de l'Iran
-
A Londres, la parade d'anniversaire du roi rend hommage aux victimes du crash du vol d'Air India
-
A Londres, la parade d'anniversaire du roi rend hommage aux victimes du crash du vol de l'Air India
-
Des congés sans solde pour disputer le Mondial des clubs: l'anomalie Auckland City
-
24 Heures du Mans: la bagarre du siècle (épisode II)
-
Au Nigeria, le MMA gagne le coeur des spectateurs
-
Crash du vol Air India 171: destins de victimes
-
Baltimore, capitale américaine des overdoses en voie de guérison
-
Les adversaires de Washington alimentent la désinformation autour des tensions à Los Angeles

Violences sexuelles à Bétharram: deux hommes restent en garde à vue
La garde à vue se poursuit jeudi à Pau pour deux des trois hommes interpellés dans l'enquête sur les violences physiques et sexuelles dénoncées par plus d'une centaine d'anciens élèves, sur un demi-siècle, au sein de l'établissement catholique Notre-Dame-de-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques).
Le parquet a mis un terme à celle du troisième, nonagénaire, sans en dire davantage à ce stade de la procédure.
Les trois hommes, nés en 1931, 1955 et 1965, avaient été interpellés mercredi pour des "viols aggravés, agressions sexuelles aggravées et/ou violences aggravées", sur une période comprise "entre 1957 et 2004" selon le parquet.
D'après une source proche du dossier, il s'agit respectivement d'un prêtre et de deux laïcs, dont l'un avait été démis de ses fonctions en février 2024, peu après l'ouverture de l'enquête, alors qu'il était visé par au moins huit plaintes. L'autre est un ancien surveillant général.
- "Personne ne disait rien" -
"J'ai subi des punitions, des violences, on nous caressait à la sortie des douches, personne ne disait rien, on avait 9 ans !", enrage Brice Ducos, 49 ans, interne à Bétharram entre 1984 et 1991, ciblant l'un des suspects, surnommé "Cheval" à l'époque.
Allusion à la chevalière qu'il portait à une main et qu'il retournait avant de gifler un élève, en lui disant: "Regarde ce que tu m'obliges à faire", témoigne auprès de l'AFP un autre ancien, scolarisé de 1973 à 1980, qui a requis l'anonymat.
Antoine (prénom modifié), 48 ans, incrimine, lui, le surveillant écarté l'an dernier. "J'ai été son protégé", dit-il, évoquant des agressions sexuelles sous la tente lors de sorties scouts, puis des masturbations hebdomadaires, quatre ans durant, quand il habitait chez lui.
"Pourquoi je n'ai rien dit? Il avait une sacrée emprise sur moi, j'étais un bébé et il avait le rôle du père que je n'avais pas eu. Il voulait m'avoir que pour lui", confie celui dont une première plainte, en 1999, fut classée sans suite. "J'étais dégoûté qu'on me croie pas."
Celle déposée en 2010 par Jean-Marie Delbos, 78 ans aujourd'hui, fut aussi vaine mais il a été indemnisé en 2022 par la Commission Reconnaissance et Réparation après une enquête canonique.
Lui met en cause le nonagénaire, "jeune ecclésiastique" quand il le vit arriver au dortoir en 1957. Il "venait la nuit, soutane ouverte, s'accroupir au pied du lit pour faire des attouchements et des fellations", alors qu'il était "terrorisé et incapable de la moindre réaction", raconte-t-il.
- Prescription en question -
Parmi les 132 plaintes recensées par le collectif des victimes, une poignée ne sont pas frappées par la prescription, estime son porte-parole Alain Esquerre, lui-même ancien pensionnaire.
Pour Me Jean-François Blanco, avocat en 1996 d'un élève victime d'une violente claque, la période évoquée par le procureur, longue de presque un demi-siècle, situe cependant "les crimes dans leur sérialité", "un critère fondamental pour l'appréciation sur la prescription".
La loi de 2021 sur la protection des mineurs contre les crimes et délits sexuels permet de prolonger le délai de prescription d'un premier viol si la même personne récidive sur un autre mineur.
Ces interpellations sont intervenues quatre jours après une réunion entre des victimes et François Bayrou, mis en cause depuis début février par plusieurs témoignages affirmant qu'il était au courant de premières accusations entourant l'établissement dans les années 1990, ce qu'il dément.
Le chef du gouvernement, ministre de l'Éducation de 1993 à 1997, répète n'avoir "jamais été informé" dans le passé des violences sexuelles dans cet établissement qu'ont fréquenté plusieurs de ses enfants et où son épouse a enseigné le catéchisme.
Alors que le scandale a poussé le gouvernement à annoncer un renforcement des contrôles sur les établissements privés sous contrat, le secrétaire général de l'enseignement catholique, Philippe Delorme, a appelé jeudi à ne pas faire de Bétharram "une affaire d'opposition" entre "public et privé".
La commission des affaires culturelles et de l'éducation à l'Assemblée nationale a voté mercredi, à l'unanimité, la création d'une commission d'enquête "sur les modalités du contrôle de l'État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires".
La Commission indépendante sur les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) a, elle, demandé un audit global sur les dispositifs d'alerte existants dans les établissements accueillant des enfants, estimant que "Bétharram n'est pas un cas unique".
A.Zbinden--VB