
-
Jeux vidéo : "Roblox" accepte les mesures de protection des enfants en Australie
-
Mondiaux de VTT: Hatherly sacré, Van der Poel seulement 29e
-
Agriculture: la FNSEA appelle à "une grande journée d’action" le 26 septembre
-
Défis, initiations et athlètes médaillés: la Fête du sport bat son plein
-
A pied ou entassés dans des camionnettes, des milliers de Palestiniens fuient Gaza-ville
-
Lecornu sous le feu croisé des oppositions et des mouvements sociaux
-
Léon XIV fête ses 70 ans, des fidèles lui souhaitent un joyeux anniversaire au Vatican
-
Budget: Yaël Braun-Pivet appelle à un accord autour de 35 milliards d'économies
-
Népal: la nouvelle Première ministre promet de suivre les revendications des manifestants
-
Boxe: Canelo tombe contre un immense Crawford, Mbilli doit se contenter du nul
-
La seule banque de lait maternel du Kenya, bouée de sauvetage de bébés prématurés
-
"Biens mal acquis": enquête en France contre un ancien Premier ministre libanais
-
Le plus grand lac du Royaume-Uni suffoque à cause des algues toxiques
-
Face au climat qui change, la moule bulgare veut croire en sa chance
-
Agriculture: la FNSEA appelle à "une grande journée d’action" le 25 septembre
-
La Fête du sport étrennée dans un contexte budgétaire tendu pour le secteur
-
Emmy Awards: "Severance" et "The Pitt" se disputent le titre de meilleure série dramatique
-
Visite de soutien de Rubio en Israël malgré l'attaque au Qatar
-
Mondiaux d'athlétisme: hécatombe sur le 1.500 m, Ingebrigtsen et Habz sortis dès les séries
-
Frappes russes en Ukraine : nouvelle incursion d'un drone dans le ciel d'un pays de l'Otan, en Roumanie
-
Ligue 1: Monaco s'en tire bien à Auxerre avant l'Europe
-
Top 14: Lyon, le Stade toulousain et Pau trio de tête
-
Italie: la Juve renverse l'Inter, Naples seul en tête
-
L'extrême droite réunit jusqu'à 150.000 personnes à Londres, incidents avec la police
-
Avant une visite de Rubio, Netanyahu dit que l'élimination des dirigeants du Hamas mettrait fin à la guerre à Gaza
-
Budget: le Medef menace d'une "grande mobilisation patronale" si les impôts des entreprises augmentent
-
Teddy Riner vise un retour sur les tatamis d'ici "deux ou trois mois"... et la présidence de la République
-
Non-suppression des jours fériés: bonne nouvelle mais insuffisante pour CGT et CDFT
-
Allemagne: le Bayern déjà seul en tête de la Bundesliga après trois matches
-
Lecornu retire la suppression de deux jours fériés et tend la main à la gauche
-
Foot: les recrues à la fête pour Arsenal et Newcastle
-
Italie: la Juve renverse l'Inter et prend seule la tête
-
Tour d'Espagne: Vingegaard sur orbite
-
Manifestation d'extrême droite à Londres: 110.000 participants, incidents avec la police
-
Espagne: le Real Madrid s'en sort contre la Real Sociedad, Mbappé sur sa lancée
-
Avant sa rencontre avec Lecornu lundi, Binet demande "des actes immédiats"
-
Mondiaux d'athlétisme: Beatrice Chebet en or sur 10.000m, Duplantis visera 6,30 m en finale
-
Le tueur de Charlie Kirk, un ex-lycéen brillant, plutôt solitaire
-
VTT: la Suédoise Jenny Rissveds sacrée championne du monde
-
Athlétisme: Alfred et Thompson envoient un signal fort avant les finales du 100 mètres
-
Au Népal, la Première ministre au chevet des victimes des émeutes, lent retour à la normale
-
Mondiaux d'athlétisme: "Tokyo est un très bel endroit" pour décrocher un 5e titre affirme Yulimar Rojas
-
Plus grosse défaite de leur histoire pour les All Blacks, humiliés à domicile par l'Afrique du Sud
-
Rugby: l'Afrique du Sud inflige à la Nouvelle-Zélande la plus grosse défaite de son histoire
-
Top 14: à Toulouse, "pas une chose n'est faite sans qu'il y ait de la compétition" (Mola)
-
Au Népal, les familles des victimes des émeutes veulent croire à un avenir meilleur
-
Sur les traces de Noah Lyles à Alexandria, l'ado réservé devenu roi de la piste
-
Top 14: Toulouse, Toulon, Pau et Bayonne pour confirmer à domicile
-
Mondiaux de VTT: Van der Poel, la dernière pièce du puzzle ?
-
Ligue 1: le gardien Philipp Köhn revient en jeu à Monaco

Sciences Po: après une mobilisation propalestinienne sous tension, place au débat
En réponse à une mobilisation d'étudiants propalestiniens faisant écho aux contestations agitant de prestigieux campus américains, la direction de Sciences Po Paris s'est engagée vendredi soir à organiser un débat interne et à suspendre des procédures disciplinaires lancées contre des manifestants.
"Compte tenu de ces décisions, les étudiants se sont engagés à ne plus perturber les cours, les examens ainsi que toutes les activités de l'institution", a écrit Jean Bassères, administrateur provisoire, dans un message diffusé au terme d'une journée de tensions devant le prestigieux établissement, sous la surveillance des forces de l'ordre.
En ce vendredi soir marquant la fin des cours et le début des révisions pour les examens pour la majorité des élèves, son message a été accueilli avec satisfaction par les dizaines de manifestants encore rassemblés à 21H30 devant l'établissement - des étudiants, militants ou sympathisants du comité Palestine de Sciences Po mobilisés depuis quelques jours dans et en dehors des locaux historiques de l'école - a constaté une journaliste de l'AFP.
Cinq députés LFI étaient aussi présents, écharpe tricolore visible, alors que les forces de l'ordre avaient annoncé une intervention imminente.
Après l'annonce de la direction, tous ont évacué les lieux dans le calme. Plus de 200 manifestants étaient déjà partis plus tôt, après des sommations de la part des forces de l'ordre.
Après plusieurs heures de discussions avec les manifestants, la direction s'est engagée à organiser d'ici à jeudi prochain un débat interne "ouvert à toutes les communautés de Sciences Po".
- "Toutes les questions posées" -
"Toutes les questions pourront être posées", assure-t-elle, et notamment celles liées aux revendications des manifestants, comme la question des "partenariats de l’école avec les universités et organisations soutenant l’Etat d’Israël".
"Depuis le début, l'administration a refusé de nous rencontrer dans notre totalité. (...) Le fait que l'ensemble des professeurs et des étudiants seront présents, cela veut dire que Sciences Po sera tenu de répondre aux questions", a indiqué à l'AFP Hicham, membre du Comité Palestine.
"Nos demandes ont été obtenues et on espère que les autres facs vont faire la même chose en France", a-t-il ajouté, confirmant qu'aucune nouvelle occupation n'était "prévue pour le moment".
La direction annonce également "la suspension des saisines de la section disciplinaire engagées depuis le 17 avril".
Accès de l'école bloqué, sit-in dans la rue, occupation des locaux et face à face tendu avec des manifestants pro-Israël: la journée a été émaillée de tensions, après que des manifestants avaient déjà passé la nuit dans le bâtiment historique de l'école et que d'autres avaient installé mercredi soir une dizaine de tentes dans la cour d'un autre bâtiment avant que la police n'intervienne.
Vendredi, la tension est particulièrement montée dans l'après-midi avec l'arrivée d'une cinquantaine de manifestants pro-Israël criant notamment "Libérez Sciences po" ou "Libérez Gaza du Hamas". Après une bousculade entre les deux camps, les forces de l'ordre se sont positionnées pour les séparer, sans violence, puis exfiltrer les manifestants pro-Israël.
- "Le débat, oui" -
Les étudiants ont reçu vendredi le soutien de plusieurs figures de LFI, dont la militante franco-palestinienne Rima Hassan, candidate sur la liste "insoumise" pour les élections européennes.
Ils portent "l'honneur de la France", a déclaré à la presse Mme Hassan, reprenant les propos du leader insoumis Jean-Luc Mélenchon qui a adressé un message audio aux manifestants.
"Le débat, oui. Le blocage, non", a déploré sur BFMTV la ministre de l'Enseignement supérieur Sylvie Retailleau qui a tiré à boulets rouges sur le "jeu dangereux" attribué à LFI dans la mobilisation à des "fins électorales".
"Qu’on fasse preuve de solidarité à l'égard des Palestiniens, qu’on montre le rejet des crimes qui sont commis à Gaza, c'est naturel", a jugé Raphaël Glucksmann, tête de liste du Parti socialiste et de Place publique aux européennes, sur BFMTV.
"Après (...), est-ce qu'on est capable d'organiser des discussions avec ceux qui ne partagent pas le point de vue? Et jusqu'ici (...), ce n'est pas le cas", a-t-il complété.
Pour le président du Conseil représentatif des institutions juives de France Yonathan Arfi, qui s'exprimait sur LCI, "il n'y a rien de massif" mais "ça fonctionne, ça prend en otage le campus entier, ça empêche la liberté académique et fait peser un climat de terreur intellectuelle sur une partie des étudiants juifs".
slb-bb-azp-aco-grd-alu/or
P.Vogel--VB