
-
Safran choisit la France pour une nouvelle usine de freins carbone
-
Malformation de leur enfant: une famille perd son procès contre Bayer
-
Moins d'eau et moins de "clim": comment l'hôtellerie teste la sobriété
-
L'envoyé de Trump rencontre Netanyahu, Israël face à des critiques accrues
-
Le taux du Livret A baisse à 1,7% le 1er août
-
Les léopards de mer "chantent" des comptines
-
La Bourse de Paris termine dans le rouge, minée par les résultats d'entreprises
-
Grand test pour Trump à quelques heures de l'entrée en vigueur des droits de douane
-
Tour de France femmes: Maeva Squiban remporte la 6e étape, Le Court reste en jaune
-
Trop tôt ? Les performances de Yu Zidi, 12 ans, divisent aux Mondiaux de natation
-
Corse: un accident de petit train touristique fait 18 blessés dont 4 graves
-
Les 35e nuits des étoiles à la découverte des océans du ciel
-
Trump et ses taxes douanières, cailloux dans les santiags en autruche "made in USA"
-
Tour de France: alerte sur la maigreur des coureuses et leur santé
-
Feux de forêts: des rejets dans l'atmosphère particulièrement élevés depuis le début de l'été
-
Feux de forêt: à la mi-saison estivale, déjà 15.000 hectares brûlés en France
-
Hérault: une assistante d'école maternelle écrouée pour viols et agressions sexuelles
-
Un méga éclair de 829 km, nouveau record mondial validé par l'OMM
-
Le gouvernement portugais envisage de reconnaître l'Etat de Palestine
-
Toujours moins de bébés en France à mi-2025
-
Le gouvernement espagnol "ouvert" à une éventuelle prolongation des centrales nucléaires
-
Wall Street avance, portée par les bons résultats de la tech
-
L'Ukraine rétablit l'indépendance d'instances anticorruption
-
Taxes douanières: les recettes pour les Etats-Unis au premier semestre dépassent le total de 2024
-
La Russie et la Syrie renforcent les liens et vont revoir les accords conclus sous Assad
-
Natation: le Roumain David Popovici champion du monde du 100 m nage libre, Grousset 7e
-
Mondiaux d'escrime: les Bleus ont fini la saison sur une bonne note
-
L'envoyé de Trump en Israël, Gaza enterre ses morts par dizaines
-
Natation: Léon Marchand champion du monde du 200 m quatre nages pour la troisième fois
-
Trump défend ses droits de douane à la veille de la date butoir
-
L'envoyé de Trump attendu en Israël, Gaza enterre ses morts par dizaines
-
En Afghanistan, afflux de candidatures à un emploi au Qatar
-
Un jihadiste suédois de l'EI condamné à perpétuité pour l'assassinat d'un pilote jordanien brûlé vif
-
Pluies à Pékin: 44 morts, les autorités admettent des "failles"
-
Le chef de la diplomatie syrienne dit vouloir la Russie aux "côtés" de la Syrie
-
Zone euro: le chômage stable en juin, à 6,2% (Eurostat)
-
Trump annonce de nouveaux droits de douane à l'approche de la date limite des négociations
-
ArcelorMittal: les taxes douanières américaines érodent la rentabilité au premier semestre
-
La Bourse de Paris en hausse, entre Fed et résultats d'entreprises
-
Séoul conclut un accord in extremis sur les droits de douane avec Washington
-
De Tiktok à Instagram, le Vatican encourage les "missionnaires numériques"
-
Des adolescents soupçonnés de terrorisme, happés dans l'engrenage de vidéos "ultra violentes"
-
Les Bourses européennes ouvrent sans élan
-
Le Canada a l'intention de reconnaître l'Etat de Palestine, Israël condamne
-
Ukraine: une attaque de missiles et de drones russes fait au moins six morts à Kiev
-
"A nous pour toujours!" Des colons israéliens marchent pour un retour à Gaza
-
Wall Street marque le pas après les propos prudents du président de la Fed
-
L'Ukraine va "corriger" la loi anticorruption critiquée, dit un ministre à l'AFP
-
A bord d'un C-130 jordanien, le largage d'aide sur les ruines de Gaza
-
Droits de douane: "pas de tabou à avoir" sur les services américains, répète le gouvernement

En Chine, ChatGPT est interdit... mais les étudiants en raffolent
Officiellement, il est inaccessible en Chine: pourtant de nombreux élèves et étudiants chinois se ruent sur l'application ChatGPT, qui génère des textes via l'intelligence artificielle, pour les aider dans leurs devoirs.
Lancé en novembre dernier par une start-up californienne, ce robot conversationnel, capable de produire en quelques secondes des dissertations, des poèmes ou des programmes informatiques, fait sensation.
S'il a provoqué une ruée des investisseurs dans le secteur de l'intelligence artificielle, l'application star inquiète les professeurs face aux risques de triche et de plagiat.
En Chine, impossible d'y accéder sans un logiciel VPN, permettant de masquer l'endroit d'où l'on se connecte.
Ce qui n'empêche pas des dizaines d'élèves et étudiants interrogés par l'AFP d'y avoir recours pour un coup de main, au moment de résoudre un problème de mathématiques ou de répondre à une question de sciences, entre autres.
A 11 ans, Esther Chen raconte que ChatGPT l'a aidée à réduire de moitié le temps consacré aux devoirs, tandis que sa sœur Nicole l'utilise pour apprendre l'anglais.
Esther est élève dans une école compétitive de Shenzhen (sud). Auparavant, elle passait quatre à cinq heures par jour à faire ses devoirs.
- Aide précieuse -
"Ma mère restait debout tard jusqu'à ce que j'aie fini mon travail et on se disputait tout le temps", se souvient-elle.
"Maintenant, ChatGPT m'aide à faire mes recherches plus vite".
Des étudiants ont confié à l'AFP avoir acheté des numéros de téléphone étrangers ou téléchargé des VPN pour contourner la censure numérique chinoise et accéder à ChatGPT.
En ligne, un vendeur propose un numéro américain pour seulement 5,5 yuan (0,75 euro). Pour avoir un numéro indien, c'est moins d'un yuan.
D'autres solutions existent: sur l'application de messagerie WeChat, très populaire en Chine, des services comme AI Life proposent de poser pour vous une question à ChatGPT en échange d'un yuan.
Le mois dernier, un média local a rapporté que des entreprises de technologie chinoises, notamment Tencent, la maison mère de WeChat, et Ant Group, filiale d'Alibaba, ont reçu l'ordre de couper tout accès au programme sur leurs plateformes.
Les médias d'Etat chinois ont même accusé ChatGPT de propager de "la propagande politique de l'étranger".
- "Pas envie de mémoriser" -
Wang Jingjing, la mère d'Esther, n'est pas inquiète.
"Cela fait des années qu'on utilise des VPN. On encourage nos filles à s'informer auprès de différentes sources", dit-elle.
Mme Wang est plus préoccupée par le risque de plagiat, et surveille de près les devoirs de sa plus jeune fille.
Esther assure qu'elle n'utilise pas cet outil pour faire le travail à sa place. Mais reconnaît que son aide est précieuse: récemment elle devait finir une fiche de lecture sur le livre "Hold up the Sky" (non traduit) du célèbre auteur de science-fiction Liu Cixin.
Sa semaine étant remplie de leçons de piano, de natation, d'échecs et de gymnastique rythmique, Esther n'avait pas le temps de finir le livre.
Elle a donc fait sa commande à ChatGPT: un résumé, un paragraphe sur chaque personnage important et les principaux thèmes du livre. Puis elle a écrit elle-même la fiche de lecture.
Les étudiants ont également recours au logiciel pour éviter de dépenser une fortune et du temps en préparation aux examens d'anglais demandés pour intégrer une université aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Australie.
"Je n'avais pas envie de mémoriser des listes de mots ou des conversations entières", avoue Stella Zhang, 17 ans, à l'AFP.
- "Moins de pression" -
Donc, au lieu de payer jusqu'à 600 yuans (81,6 euros) de l'heure un professeur particulier, elle discute désormais avec ChatGPT.
"Cela fait moins de pression... et ça permet d'avoir un retour immédiat sur mes dissertations", explique-t-elle.
A Suzhou (sud), Thomas Lau aide, moyennant finance, les étudiants chinois souhaitant se présenter à une université étrangère. Mais il dit avoir perdu plusieurs dizaines de clients, qui préfèrent utiliser ChatGPT pour préparer leurs dossiers.
Problème: "J'ai utilisé un logiciel pour vérifier dans leurs dossiers de candidatures si des parties avaient été écrites avec de l'intelligence artificielle", raconte-t-il.
"C'était le cas pour beaucoup".
L'engouement pour ChatGPT suscite aussi l'appétit des géants de la tech chinoise, comme Baidu, Alibaba ou JD.com, qui disent préparer leur propre chatbot.
Mais les autorités semblent méfiantes: le ministre des Sciences Wang Zhigang a indiqué le mois dernier que l'Etat introduirait bientôt des nouvelles règles dans ce domaine.
F.Müller--BTB