
-
Gaza: les pourparlers achoppent sur la question du retrait israélien selon les Palestiniens
-
Euro-2025: les Pays-Bas, traumatisés, condamnés à l'exploit face à la France
-
Rugby: les Bleus n'ont pas fait le poids dans le deuxième match contre les Blacks
-
Indépendantistes et loyalistes signent un accord actant un "Etat de Nouvelle-Calédonie"
-
Au coeur d'un laboratoire qui traque les faux médicaments
-
Nouvelle nuit d'attaques russes en Ukraine, au moins quatre morts
-
En Lituanie, une opération pour sauver les phoques menacés par la fonte de la banquise
-
Nouvelle-Calédonie: indépendantistes et non indépendantistes signent un accord "historique"
-
Euro-2025: avec Lea Schüller, l'Allemagne tient sa renarde
-
Euro-2025: Elisa De Almeida, discrète mais de plus en plus précieuse
-
Rugby: pour le XV de France, l'heure de la confirmation
-
Wimbledon: Swiatek contre Anisimova, deux finalistes qu'on n'attendait pas
-
Bad Bunny entame une série de concerts chez lui, à Porto Rico, avec un public survolté
-
Un ouvrier agricole décède après une descente de la police de l'immigration près de Los Angeles
-
Catastrophe d'Air India: l'alimentation en carburant coupée juste avant le crash
-
"Fito", le plus grand narcotrafiquant d'Equateur, sera extradé vers les Etats-Unis
-
Athlétisme: à Monaco, Bol et Wanyonyi en grande forme, retour gagnant pour Lyles
-
"Jamais rien vu de tel": Trump sur le site d'inondations meurtrières au Texas
-
Wall Street en baisse, n'échappe plus aux craintes commerciales
-
Wimbledon: Djokovic éliminé, nouvelle finale Alcaraz-Sinner
-
Des centaines de personnes tuées depuis mai à Gaza en attendant de l'aide, selon l'ONU
-
Tennis: Sinner bat Djokovic et se qualifie pour sa première finale à Wimbledon
-
Trump au Texas, ravagé par des inondations meurtrières
-
Des centaines de personnes tuées depuis mai à Gaza en tentant d'obtenir de l'aide, selon l'ONU
-
Tour de France: Vauquelin, chef de file et chef de coeur
-
La Bourse de Paris flanche, Trump relançant les tensions commerciales
-
Art rupestre: des Aborigènes à l'Unesco pour défendre un site majeur, tout juste inscrit au patrimoine mondial
-
Tour de France: encore une journée "presque parfaite" pour Pogacar
-
Tennis: Carlos Alcaraz se qualifie pour sa troisième finale d'affilée à Wimbledon
-
Les enfants restent trop mal protégés du soleil
-
Tour de France: 19 victoires d'étape pour Pogacar, qui peut viser le Top 5
-
Tour de France: Pogacar, intraitable, s'impose à Mûr-de-Bretagne et reprend le maillot jaune
-
Wall Street s'inquiète des droits de douane visant le Canada
-
Affaire Jubillar : un témoignage surprise à quelques semaines du procès d'assises
-
Foot: la multipropriété, une opportunité pour les clubs, un risque pour les compétitions
-
Vis ma vie de berger: en Finlande, un programme de vacances très populaire
-
Au Mexique, indigènes et scientifiques au chevet d'un fascinant amphibien
-
Israël: l'énergie solaire, nouvel atout des Bédouins pour garder leurs terres
-
Dieselgate: un troisième procès pour tromperie aggravée requis contre Renault, après Volkswagen et Peugeot-Citroën
-
Russie: le suicide apparent d'un ministre sème la peur au sein de l'élite
-
Rattrapée par la crise des médias, l'AFP dévoile des pistes d'économies
-
Les fusils au feu: le PKK entame un désarmement symbolique
-
Réforme de l'audiovisuel public: Dati déclenche le "vote bloqué"
-
3.000 fûts cartographiés dans une décharge nucléaire au milieu de l'Atlantique
-
Accusé d'agression, le chanteur Chris Brown plaide non coupable de nouvelles charges
-
Trois morts dans des frappes ukrainiennes en Russie, une maternité touchée en Ukraine
-
Art rupestre: des Aborigènes à l'Unesco pour défendre un site majeur
-
Une mission scientifique cartographie plus de 3.000 fûts de déchets radioactifs dans l'Atlantique
-
Près de Paris, les derniers pigeons militaires d'Europe s'envolent toujours
-
Cosmétiques: derrière le phénomène des "dupes", des dangers pour la santé

Procès Kardashian: l'heure du verdict pour les "papys braqueurs"
Un spectaculaire braquage de superstar américaine en pleine Fashion Week de Paris, et neuf ans après, le verdict. La cour d'assises se prononce vendredi sur le sort des "papys braqueurs" accusés d'avoir séquestré, ligoté et dépouillé Kim Kardashian de 9 millions d'euros de bijoux dans sa chambre d'hôtel en 2016.
Les 10 accusés auront la parole une dernière fois dans la matinée, avant que la cour ne se retire pour délibérer. Le verdict est attendu dans la soirée.
Sont-ils tous coupables? Retourneront-ils en prison? Entre mercredi après-midi et jeudi soir, les avocats de la défense se sont succédé à la barre pour regarder les magistrats professionnels et surtout les jurés populaires dans les yeux, et tenter de les convaincre.
Et puis surtout, de leur éviter la prison. La grande majorité des accusés y est passée, pour quelques mois ou quelques années, après leur arrestation plusieurs semaines après cette nuit du 2 au 3 octobre 2016 quand des malfrats cagoulés et armés arrivés à vélo s'étaient introduits dans le discret hôtel de la reine des influenceuses.
L'accusation a requis mercredi 10 ans de prison contre quatre braqueurs présumés. Une peine qui selon l'avocate générale prend à la fois en compte la "gravité", la "violence" des faits, la "terreur" ressentie par les victimes mais aussi l'âge et l'état de santé de ces accusés.
Il ne faut pas se fier aux "rides rassurantes" que l'on voit sur le banc des accusés, a déclaré Anne-Dominique Merville. Au moment des faits, ce sont "des braqueurs chevronnés du grand banditisme" au casier judiciaire chargé, pas des "pieds nickelés". "La réalité, c'est qu'ils ont monté un coup et qu'ils ont réussi".
- "Hi, I'm Kim Kardashian" -
Aujourd'hui, plusieurs de ces "papys braqueurs" sont malades. Yunice Abbas, 71 ans, déjà opéré du cœur en détention provisoire, souffre de la maladie de Parkinson. Didier Dubreucq, 69 ans, suit une chimiothérapie pour son cancer en marge du procès.
Quant au "commanditaire" présumé, même âge, Aomar Aït Khedache, il est sourd, quasiment muet, se déplace avec une canne et souffre de diabète.
"A cet âge, une condamnation à de la prison ferme, c'est la perpétuité" a lancé à la cour son avocat Frank Berton. "Je vous demande d'être à la hauteur. Et il n'y a pas que moi qui vous le demande, madame Kardashian vous le demande", a-t-il soutenu.
Quand elle est venue témoigner la semaine dernière, la star a accepté les excuses du vieux bandit.
"Je vous pardonne" même si "ça ne change rien au traumatisme", "je crois à la deuxième chance" lui a dit émue celle qui étudiait le droit depuis six ans et a enfin obtenu son diplôme, comme elle l'a annoncé jeudi sur les réseaux sociaux à ses 356 millions de followers.
La foule des grands jours - dont quelque 500 journalistes de tous les pays - était venue au palais de justice pour la voir en chair en et en os.
"Hi, I'm Kim Kardashian", s'est-elle présentée à la barre, dans une tenue parfaitement inhabituelle en ces lieux: robe tailleur noire haute-couture, à épaulettes, et volants sur les hanches.
Et, sans doute comme un pied de nez à ce qui lui est arrivé, une cascade de diamants des oreilles aux poignets, dont un collier à trois millions de dollars et une bague ressemblant fortement à l'énorme caillou, "the ring", qu'elle exhibait en 2016 sur les réseaux sociaux et que les malfrats lui avaient réclamé d'un fort accent français.
Pendant plus de quatre heures - elle avait fini par enlever discrètement ses talons - elle a décrit sa "certitude de mourir", d'être "violée" cette nuit-là, ses supplications pour qu'elle puisse revoir ses enfants.
Puis elle avait quitté la cour. Et repris le fil de sa vie postée sur Instagram, selfies de luxe devant le Ritz ou en péniche sous la Tour Eiffel, entre champagne et fourrures, à mille lieux de ses "papys braqueurs".
U.Maertens--VB