
-
Trump surenchérit avec 30% de droits de douane pour l'UE et le Mexique
-
Bad Bunny le Portoricain rend hommage à ses racines et fait briller son île natale
-
Droits de douane: Macron exprime sa "très vive désapprobation" et appelle l'UE à défendre ses intérêts
-
Indépendantistes et loyalistes s'accordent sur un futur "Etat de la Nouvelle-Calédonie"
-
Gaza: le Hamas et Israël s'accusent mutuellement d'enrayer les négociations sur une trêve
-
Droits de douane américains: un impact différent d'un pays européen à l'autre
-
Tour de France: Milan libère l'Italie à Laval
-
Tennis: Iga Swiatek gagne son premier Wimbledon en battant Anisimova 6-0, 6-0
-
Les mégalithes de Carnac, premier site breton inscrit par l'Unesco au patrimoine mondial
-
Tour de France: Jonathan Milan libère l'Italie à Laval
-
Tour de France: le ton monte entre Pogacar et l'équipe de Vingegaard
-
Au Pérou, une citadelle de 3.800 ans ouvre ses portes aux touristes
-
Trump surenchérit et annonce 30% de droits de douane pour UE et Mexique
-
Les mégalithes de Carnac, premier site breton classé par l'Unesco au patrimoine mondial
-
MotoGP: Marc Marquez remporte le sprint en Allemagne, Quartararo troisième
-
Birmanie: des centaines de civils et soldats ont fui vers la Thaïlande
-
La neuvième étape du Tour de France: pour un sprint à "Cavendish City"
-
Catastrophe d'Air India: la coupure de l'alimentation en carburant au coeur de l'enquête
-
Mondial des clubs: Fabian Ruiz, lentement mais sûrement
-
Le chef de la diplomatie russe reçu par Kim Jong Un en Corée du Nord, selon Moscou
-
Vacances d'été: circulation "très dense" vers le sud à la mi-journée
-
Macron instaure une journée nationale à la mémoire de Dreyfus et son combat pour la justice
-
Gaza: les pourparlers achoppent sur la question du retrait israélien selon les Palestiniens
-
Euro-2025: les Pays-Bas, traumatisés, condamnés à l'exploit face à la France
-
Rugby: les Bleus n'ont pas fait le poids dans le deuxième match contre les Blacks
-
Indépendantistes et loyalistes signent un accord actant un "Etat de Nouvelle-Calédonie"
-
Au coeur d'un laboratoire qui traque les faux médicaments
-
Nouvelle nuit d'attaques russes en Ukraine, au moins quatre morts
-
En Lituanie, une opération pour sauver les phoques menacés par la fonte de la banquise
-
Nouvelle-Calédonie: indépendantistes et non indépendantistes signent un accord "historique"
-
Euro-2025: avec Lea Schüller, l'Allemagne tient sa renarde
-
Euro-2025: Elisa De Almeida, discrète mais de plus en plus précieuse
-
Rugby: pour le XV de France, l'heure de la confirmation
-
Wimbledon: Swiatek contre Anisimova, deux finalistes qu'on n'attendait pas
-
Bad Bunny entame une série de concerts chez lui, à Porto Rico, avec un public survolté
-
Un ouvrier agricole décède après une descente de la police de l'immigration près de Los Angeles
-
Catastrophe d'Air India: l'alimentation en carburant coupée juste avant le crash
-
"Fito", le plus grand narcotrafiquant d'Equateur, sera extradé vers les Etats-Unis
-
Athlétisme: à Monaco, Bol et Wanyonyi en grande forme, retour gagnant pour Lyles
-
"Jamais rien vu de tel": Trump sur le site d'inondations meurtrières au Texas
-
Wall Street en baisse, n'échappe plus aux craintes commerciales
-
Wimbledon: Djokovic éliminé, nouvelle finale Alcaraz-Sinner
-
Des centaines de personnes tuées depuis mai à Gaza en attendant de l'aide, selon l'ONU
-
Tennis: Sinner bat Djokovic et se qualifie pour sa première finale à Wimbledon
-
Trump au Texas, ravagé par des inondations meurtrières
-
Des centaines de personnes tuées depuis mai à Gaza en tentant d'obtenir de l'aide, selon l'ONU
-
Tour de France: Vauquelin, chef de file et chef de coeur
-
La Bourse de Paris flanche, Trump relançant les tensions commerciales
-
Art rupestre: des Aborigènes à l'Unesco pour défendre un site majeur, tout juste inscrit au patrimoine mondial
-
Tour de France: encore une journée "presque parfaite" pour Pogacar

Premier sommet entre le Royaume-Uni et l'UE depuis le Brexit, centré sur la défense
Le Royaume-Uni et l'Union européenne tiennent lundi à Londres un sommet inédit, cinq ans après le Brexit, destiné à poser les fondations d'une relation plus étroite, en particulier en matière de défense.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui a promis de "réinitialiser" la coopération avec l'UE à son arrivée au pouvoir en juillet dernier, accueille la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Antonio Costa.
Ce sommet est l'occasion pour le dirigeant travailliste de concrétiser sa volonté de rapprochement avec Bruxelles et de tourner la page des années de tensions entre les 27 et les précédents gouvernements conservateurs liées au Brexit, intervenu le 31 janvier 2020.
Depuis, la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine et le risque d'un désengagement américain du continent européen ont conforté Londres et Bruxelles dans leur volonté de resserrer les liens dans le domaine de la défense.
Si l'atmosphère s'est réchauffée entre les deux parties, les pourparlers ne sont pas aisés pour autant: ils se sont crispés notamment sur les questions des quotas de pêche et de mobilité des jeunes.
Keir Starmer et Ursula von der Leyen s'étaient entretenus vendredi en Albanie en marge du sommet de la Communauté politique européenne (CPE) pour tenter d'aplanir les divergences.
Le dirigeant britannique a promis un accord qui "sera bon pour (les) emplois, (les) factures et (les) frontières" du Royaume-Uni.
Mais les contours de cet accord restent flous, et les négociations se sont poursuivies dans la journée de dimanche.
- "Jusqu'au bout" -
"Nous sommes dans les dernières heures. Je m'attendais à ce que cela dure jusqu'au bout, parce que nous négocions extrêmement dur, dans l'intérêt national", a expliqué dimanche matin le ministre chargé des relations avec l'UE, Nick Thomas-Symonds, sur la BBC.
"On va dans la bonne direction. Quelques détails restent à régler mais c'est plutôt positif, on va y arriver", commentait un diplomate européen dimanche en fin de journée à Bruxelles, sous couvert de l'anonymat.
Les dirigeants devraient annoncer un partenariat sur la défense et la sécurité, signer un document définissant une vision commune sur les grands enjeux mondiaux et un autre listant les dossiers sur lesquels ils comptent progresser dans les prochains mois.
Le pacte sur la défense permettrait au Royaume-Uni de participer à des réunions ministérielles de l'UE et de rejoindre certaines missions militaires européennes, au-delà des engagements communs déjà forts avec les pays de l'UE membres de l'Otan.
Pour Londres, l'enjeu est aussi économique, avec à la clé l'accès pour ses entreprises au futur programme européen doté de 150 milliards d'euros visant à développer la base industrielle de défense au sein de l'UE. La participation à ce programme exigera toutefois un autre accord, dans un second temps, ainsi qu'une contribution financière britannique.
Outre la défense, le gouvernement travailliste, qui cherche à stimuler des échanges commerciaux pénalisés par les formalités administratives nées du Brexit, a laissé entendre qu'il était ouvert à un alignement dynamique sur les normes de l'UE pour les produits alimentaires et agricoles.
Un accord sur ces normes sanitaires et phytosanitaires aiderait les producteurs britanniques qui "sont confrontés à de la paperasserie administrative et des contrôles pour exporter vers notre partenaire commercial le plus proche et le plus important", fait valoir Downing Street.
- "Capitulation" -
Mais certains pays de l'UE ont mis dans la balance d'autres demandes, comme la reconduction de l'accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques, et un programme de mobilité réciproque des jeunes âgés de 18 à 30 ans pour étudier et travailler au Royaume-Uni et dans l'UE.
Des sujets sensibles côté britannique, d'autant plus avec la montée en puissance du parti europhobe et anti-immigration Reform UK dirigé par l'ex-champion du Brexit Nigel Farage. Keir Starmer veut éviter tout ce qui ferait augmenter les chiffres de l'immigration légale, qu'il s'est engagé à faire baisser.
Le chef du gouvernement répète à l'envi ses "lignes rouges": pas question de revenir dans le marché commun ni dans l'union douanière, pas question de rétablir la libre circulation.
Mais l'accord n'est même pas conclu que Nigel Farage, tout comme la dirigeante de l'opposition conservatrice Kemi Badenoch, l'ont déjà décrit comme une "capitulation" face à Bruxelles.
Pour Anand Menon, directeur du centre de réflexion UK in a Changing Europe, le sommet est "le début, peut-être, d'un processus dans lequel la relation formelle va évoluer pour la première fois après l'accord de commerce et de coopération (TCA)" qui régit les relations entre les deux blocs depuis le départ du Royaume-Uni.
H.Kuenzler--VB