
-
Frappes russes meurtrières en Ukraine malgré l'ultimatum de Trump
-
Un médecin condamné à deux ans de prison avec sursis pour des prescriptions indues de prégabaline
-
Tour de France: interpellation d'un militant propalestinien ayant perturbé l'arrivée à Toulouse
-
Avec la Milei-conomie, une Argentine à deux vitesses
-
Chikungunya: 12 foyers de transmission identifiés en métropole
-
Trois départements du Sud-Est en vigilance rouge aux feux de forêt mercredi
-
Euro-2025: Peyraud-Magnin a passé "des caps" pour être plus "sereine"
-
Tour de France: le "miracle" Abrahamsen et la grande frayeur de Pogacar
-
Sur internet, des jeunes femmes démunies face au cyberharcèlement
-
Euro-2025: Bonadei "croit" à un succès en quart grâce à "l'état d'esprit" (à l'AFP)
-
La Bourse de Paris plombée par la dégringolade du titre Renault
-
Gaza: 20 morts dans une bousculade à un point d'aide humanitaire
-
Israël frappe des cibles en Syrie, les Etats-Unis espèrent une "désescalade"
-
L'UE propose une hausse du budget, mais pas pour la PAC
-
Trump tergiverse sur la possibilité de renvoyer le président de la Fed
-
Canicule: dans les Alpes, l'eau et la neige manquent déjà
-
Tour de France: Abrahamsen remporte la 11e étape à Toulouse, Pogacar se fait peur
-
Les avocats des Vénézuéliens expulsés vers une prison du Salvador face à un mur
-
Jours fériés travaillés: de quoi parle-t-on?
-
Des astronomes observent la naissance d'un système solaire
-
L'UE propose une nette hausse du budget, mais pas pour la PAC
-
Loïk Le Floch-Prigent, un capitaine d'industrie au parcours marqué par l'affaire Elf
-
Islande: un volcan entre en éruption pour la neuvième fois depuis fin 2023
-
En désaccord avec l'actionnaire principal, Henri Giscard d'Estaing évincé du Club Med
-
"Le journalisme n'est pas un crime": les proches de Christophe Gleizes se mobilisent pour sa libération
-
Un important groupe de hackers prorusses démantelé
-
Tour de France: Arnaud Démare, le général devenu soldat
-
Loïk Le Floch-Prigent, ancien grand patron, homme de l'affaire Elf, est décédé
-
Wall Street sans dynamisme après un nouvel indicateur d'inflation
-
Le taux du Livret A baissera à 1,7% au 1er août
-
L'actrice Emma Watson privée de permis pour six mois après un excès de vitesse
-
Wall Street avance, rassurée par un nouvel indicateur d'inflation
-
JO-2026: des médailles sans "les problèmes de celles de Paris", assurent les organisateurs
-
La douzième étape du Tour de France: au révélateur de Hautacam
-
Huawei reprend la tête du marché chinois des smartphones
-
Budget: critiqué de toutes parts, Bayrou veut croire un compromis possible
-
Automobile: l'hydrogène vacille avec le retrait de Stellantis
-
Suède : trois hommes condamnés pour complicité dans le meurtre du rappeur C. Gambino
-
Israël frappe Damas et le sud de la Syrie
-
Criminalité financière: amende de 42 millions de livres contre Barclays
-
La Bourse de Paris prudente face à l'inflation américaine et au budget français
-
Le patron de Nvidia assure faire "de son mieux" pour fournir la Chine
-
Stellantis se retire des utilitaires à hydrogène, mettant une usine française en danger
-
Droits de douane: les fabricants de chaussures indonésiens inquiets face aux annonces de Trump
-
ASML: hausse du bénéfice net, mais les incertitudes pour 2026 pèsent
-
Droits de douane: Trump annonce être parvenu à un accord commercial avec l'Indonésie
-
Budget: Binet appelle à la "mobilisation" après les annonces de Bayrou
-
ASML: forte hausse du bénéfice net au deuxième trimestre
-
L'Institut Montaigne alerte sur le "marasme démographique" et la "stagnation de la productivité"
-
Cuba: une ministre démissionne après avoir nié l'existence de "mendiants" sur l'île

Bruxelles compte sur Merz pour donner un coup de fouet à l'Europe
Le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz rencontre vendredi les responsables des principales institutions européennes à Bruxelles, où son arrivée, dans une période de vives tensions géopolitiques, suscite de grands espoirs.
"Il était temps!", souffle un diplomate. "On attend et on a besoin d'une Allemagne forte, qui soit capable de tenir son bâton de pèlerin", assure-t-il, sous couvert d'anonymat.
Voilà six mois que les Européens sont suspendus aux moindres rebondissements de la politique allemande, impatients de relancer un continent confronté à une cascade de crises.
Sans l'impulsion de la première économie du bloc, l'Europe peine à avancer, jusqu'à parfois donner l'impression de faire du surplace.
"Nous plaçons de très grands espoirs dans le gouvernement allemand", renchérit la ministre finlandaise des Affaires étrangères Elina Valtonen.
Le come-back de l'Allemagne sur le devant de la scène européenne, s'il se confirme, ne se fera toutefois pas sans frictions.
Elu sur une ligne de fermeté, notamment en matière migratoire, le nouveau chancelier a déjà suscité des tensions en décidant unilatéralement de refouler la plupart des demandeurs d'asile à ses frontières - un geste qui a froissé plusieurs partenaires.
- Auf Wiedersehen Scholz-
Reste que Friedrich Merz n'est pas Olaf Scholz. Et marque une réelle rupture de style.
A la tête de l'Allemagne de 2021 à 2025, l'ancien chancelier social-démocrate a laissé un souvenir amer à Bruxelles, nombre de diplomates lui reprochant son attentisme et une proximité jugée excessive avec Washington.
"Je crois qu'on espère de Friedrich Merz qu'il soit un peu plus orienté vers l'UE", souligne Guntram Wolff du centre de réflexion Bruegel.
Dans une interview publiée mardi, Friedrich Merz a d'ailleurs promis d'être un "chancelier très européen", assurant avoir été "marqué" par le mandat d'eurodéputé qu'il a exercé de 1989 à 1994.
En déplacement à Bruxelles vendredi après une tournée à Paris et Varsovie, il rencontrera le président du Conseil, Antonio Costa, la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, et le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte. Et donnera à l'occasion trois conférences de presse.
Son entrevue la plus scrutée sera sans aucun doute avec la cheffe de l'exécutif européen, allemande comme lui, et qui a qualifié le chancelier d'"ami".
- Défense, défense, défense -
Pour Guntram Wolff, les deux dirigeants sont sur la même longueur d'onde: "Ils viennent du même parti, ils ont des idées et un background communs, avec l'intégration européenne dans leur jeunesse", énumère-t-il.
Mais des désaccords pourraient rapidement surgir, en particulier sur l'immigration: là où Ursula von der Leyen plaide pour des solutions coordonnées au niveau européen, Friedrich Merz a jusqu'ici privilégié une approche nationale.
Le dossier sur lequel le nouveau leader allemand est le plus attendu est incontestablement la défense, l'Europe cherchant à muscler considérablement ses efforts dans le domaine, face à un allié américain de plus en plus incertain.
Longtemps un chantre de l'orthodoxie budgétaire, le chancelier allemand a déjà marqué des points auprès de Bruxelles en se disant favorable à un assouplissement de certaines règles fiscales européennes pour permettre aux Etats de l'UE d'investir davantage dans la défense.
Il devra aussi se plonger sans délai dans l'épineux dossier des droits de douane, l'Europe cherchant la meilleure posture commune face aux mesures imposées par le président américain Donald Trump.
Parmi ses autres priorités figurent la signature de nouveaux accords de libre-échange, dont celui avec les pays sud-américains du Mercosur, ainsi que la recherche d'un difficile équilibre entre ambitions climatiques et la protection de l'industrie européenne.
R.Flueckiger--VB