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Face au chaos douanier, la BCE s'accroche à la détente monétaire
La Banque centrale européenne a abaissé ses taux jeudi pour la sixième fois d'affilée, espérant contrer l'effet des tensions commerciales exacerbées avec les États-Unis qui menacent la croissance en zone euro.
Les perspectives de croissance en zone euro "se sont détériorées du fait de l'intensification des tensions commerciales", a constaté l'institution de Francfort à l'issue de sa réunion de politique monétaire.
L'effet le plus évident de l'offensive tarifaire lancée par Donald Trump porte sur l'activité économique, avec un risque de "baisse des exportations, des investissements et de la consommation" tandis que "la détérioration du climat sur les marchés financiers pourrait entraîner un resserrement des conditions de financement et rendre les entreprises et les ménages moins enclins à investir et à consommer", a énuméré Christine Lagarde.
Ce choc en puissance a convaincu les gardiens de l'euro de donner une nouvelle bouffée d'oxygène en baissant les coûts d'emprunt : le taux de dépôt, qui fait référence, a été abaissé de 25 points de base, à 2,25%, un niveau qui n'est plus jugé pénalisant pour l'économie.
Dans un contexte "d'incertitudes exceptionnelles", qui a vu Donald Trump enchaîner les annonces et revirements spectaculaires, l'institution se garde d'anticiper ses prochaines décisions et va plus que jamais continuer à s'appuyer sur les "données" pour "déterminer, réunion par réunion", l'orientation de la politique monétaire.
"Nous devons être prêts à faire face à l'imprévisible", a souligné Christine Lagarde, prônant "agilité" et "réactivité".
Si le ralentissement du commerce mondial se confirme, les observateurs parient sur d'autres baisses de taux à suivre, certains allant jusqu’à envisager un taux de dépôt ramené à 1,75 % dans les prochains mois.
- Trump chamboule tout -
Depuis juin 2024, la BCE a abaissé ses taux à sept reprises, inversant un cycle de resserrement monétaire amorcé deux ans plus tôt pour lutter contre l'inflation provoquée par la guerre russe en Ukraine et ses répercussions énergétiques.
Lors de leur dernière réunion en mars, les gardiens de l'euro laissaient entendre qu'ils n'excluaient pas une pause dans ce cycle de baisse des taux, leur optimisme reposant sur les projets de relance budgétaire en Allemagne, premier pays de la zone euro.
Le gouvernement du futur chancelier allemand Friedrich Merz prévoit des centaines de milliards pour la défense et les infrastructures, un investissement qui pourrait soutenir l'industrie et la croissance en zone euro, a souligné jeudi Mme Lagarde.
Mais le choc externe d'une guerre commerciale a rebattu les cartes. Début avril, Donald Trump a imposé des droits de douane réciproques à tous les pays – 10 % universels et jusqu’à 145 % supplémentaires sur la Chine – assortis de quelques exemptions sectorielles.
Une pause de 90 jours a ensuite été décrétée pour les surtaxes supérieures à 10% sur les pays hors Chine, mais cela n'a pas suffi à rassurer les marchés
- Inflation au second plan -
A Francfort, siège de la BCE, les inquiétudes concernant la hausse des prix sont passées au second plan: la désinflation est "en bonne voie", observe la BCE, avec une inflation dans les 20 pays membres de la zone euro qui s'est établie à 2,2% en mars se rapprochant de la cible de 2%.
Et l'effet de la guerre commerciale sur les prix en zone euro est encore incertain, souligne Christine Lagarde : une baisse de la demande pourrait faire refluer l'inflation tandis qu'une fragmentation des chaînes d'approvisionnement mondiales pourrait au contraire pousser les prix à la hausse.
Une différence avec les Etats-Unis où le président de la Réserve fédérale (Fed) américaine Jerome Powell a estimé mercredi que les droits de douane entraîneront "très certainement une hausse temporaire de l'inflation".
Il s'est attiré les foudres de Donald Trump selon lequel le patron de la Fed aurait dû baisser les taux "depuis longtemps déjà, comme la BCE".
Face à cette attaque contre l'indépendance des banques centrales, Christine Lagarde a affiché sa solidarité avec son "estimé" collègue américain.
"Les baisses de taux, à elles seules, ne suffiront pas à protéger l’économie de la zone euro face aux bouleversements et défis historiques actuels", selon Carsten Brzeski, chez ING.
Une raison pourquoi Mme Lagarde a lancé en toute fin de conférence de presse un appel appuyé aux Européens pour qu'ils s'attellent enfin aux projets de long terme en retard, tels que le renforcement de la compétitivité ou l'union des marchés de capitaux.
C.Koch--VB