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Argentine: grève générale diversement suivie contre l'austérité de Milei
Gares et aéroports vides, mais bus circulant normalement dans des rues aux nombreux commerces ouverts : la grève générale en Argentine, la troisième en 16 mois de présidence ultralibérale Javier Milei, était diversement suivie jeudi, tandis que le gouvernement dénonçait la "caste syndicale".
La grève de 24 heures, à l'appel surtout de la CGT, plus grande centrale syndicale d'obédience peroniste (centre-gauche), a démarré jeudi à minuit (03H00 GMT), quelques heures après une manifestation qui a réuni plusieurs milliers de personnes, sans incident, aux abords du Parlement pour protester contre austérité budgétaire et perte du pouvoir d'achat.
Dans le grand Buenos Aires, malgré un trafic moindre qu'à l'accoutumée, roulaient normalement, quoique moins remplis, les autobus de quelque 400 lignes qui transportent chaque jour 10 millions de passagers. Le syndicat des bus ne s'était pas joint à la grève.
A l'inverse, la grande gare de Constitucion était fermée, et l'aéroport central Jorge Newberry désert, a constaté l'AFP. Selon la compagnie Aerolineas Argentinas, plus de 258 vols ont été annulés jeudi, affectant près de 20.000 passagers. Mais la low cost Fly Bondi devait opérer. Les guichets de banque restaient fermés.
Syndicats et autorités se sont renvoyé à la face des degrés divers de suivi : "massif chez les fonctionnaires, marque du rejet de la politique du gouvernement", selon le syndicat ATE, "grève importante" avec un "très grand absentéisme", a assuré la CGT.
- "Grève de m...", mais -
Ecoles ouvertes "avec un absentéisme très bas", a claironné la municipalité (droite) de Buenos Aires. "Les rues appartiennent à ceux qui travaillent (...) aujourd'hui les Argentins ont choisi l'effort", a affirmé la ministre de Sécurité Patricia Bullrich.
L'exécutif a publié une photo de Javier Milei entouré en matinée de ses ministres et de son cabinet : "Aujourd'hui on travaille" a ajouté en légende l'un des participants, le président de la Chambre des députés Martin Menem.
Dès la veille au soir, une annonce agressive, sur les panneaux d'affichage des gares, dénonçait la grève comme une "attaque sur la République. La caste syndicale s'en prend aux millions d'Argentins qui veulent travailler".
Et appelait à contacter un numéro gratuit, 134, pour dénoncer des syndicats "qui te forcent à faire grève". Selon le ministère de la Sécurité, plus de 800 appels avaient été reçus en début d'après-midi, dont 80 faisant état de pressions et menaces.
La grève, dans la foulée de la manifestation, vise à "faire réfléchir le gouvernement (...) les revenus des travailleurs, des retraités, ne peuvent continuer à être la variable d'ajustement", a déclaré le co-secrétaire général de la CGT, Hector Daer.
Pour les syndicats, le mieux des indices macro-économiques (inflation passée en 16 mois de 211% a 66% en interannuel) masque la perte de pouvoir d'achat et la détresse de fin de mois de secteurs vulnérables sous l'effet de l'austérité, les retraités en première ligne.
"Cette grève est une m... , elle emm... tout le monde", maugréait jeudi Gustavo Cortez, 48 ans, qui faute de train a dû faire deux heures de bus pour venir travailler au centre de la capitale. Mais sans démordre pour autant que "ce président (Milei) devrait partir, immédiatement, il est vraiment une honte".
- Le "Lion" titube-t-il ? -
Largement indifférent à la grève, le gouvernement a surtout les yeux fixés sur un nouveau prêt de 20 milliards de dollars, pour refinancer sa dette et fortifier ses réserves de change, que le FMI pourrait valider dans les prochains jours. Un accord préliminaire a été annoncé mardi, reste au conseil d'administration du Fonds à valider.
Entre manifestation et grève, les 36h "d'action sociale" semblent suggérer une dégradation du climat social, dans la foulée des violents heurts (45 blessés) le 12 mars en marge d'une manifestation pour les retraites.
Suggérer, peut-être aussi, que "le Lion (Milei) titube", croit sentir le leader du syndicat ATE Rodolfo Aguiar. En référence à quelques faux pas du président, tel le "cryptoscandale" qui l'a vu en février brièvement associé à un projet vicié de cryptomonnaie. Ou au camouflet du Sénat, qui a rejeté ses deux candidats pour la Cour suprême.
Pour autant, selon plusieurs sondages le soutien à Milei reste à des niveaux enviables, autour de 40-45% d'opinions favorables. Loin en tout cas devant une opposition divisée, en vue d'élections législatives de mi-mandat en octobre.
L.Maurer--VB