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L'Allemagne de Merz fait le pari du "No limit" pour se réarmer
L'Allemagne prend un virage encore impensable il y a peu en annonçant des centaines de milliards d'euros destinés à se réarmer, un changement majeur du futur chancelier Friedrich Merz amorcé sous la pression du désengagement de Donald Trump vis-à-vis des Européens.
L'annonce, mardi soir, du chef des conservateurs allemands, dix jours après sa victoire aux législatives, envoie un signal fort en pleine tempête géopolitique provoquée par le rapprochement de Donald Trump avec la Russie.
Les Vingt-Sept pays de l'UE, qui se réunissent jeudi à Bruxelles pour un sommet crucial sur la sécurité du continent et la défense de l'Ukraine, guettaient les premières décisions de Berlin, après plusieurs mois de paralysie politique.
Elles sont arrivées plus vite que prévu, alors que le camp conservateur CDU/CSU et ses partenaires sociaux-démocrates (SPD) ont à peine entamé les discussions pour former une coalition gouvernementale.
"Certaines décisions changent le pays pour longtemps", commente mercredi l'hebdomadaire Die Zeit. L'accord de mardi "sur des prêts jusqu'alors inimaginables pourrait en faire partie".
Les partenaires européens, et notamment Paris "vont se demander quelles seront les conséquences pour leurs propres économies, pour la zone euro, pour les rapports de force en Europe", analyse Jacob Ross, politologue au centre de réflexion DGAP.
- Plafond levé -
Première économie de la zone euro, en récession depuis deux ans, et sous pression du retournement d'alliance des Etats-Unis, son allié historique, l'Allemagne veut débloquer des centaines de milliards d'euros pour renforcer son armée et relancer la croissance.
Dans le domaine de la défense, le plafond national que s'est fixé constitutionnellement le pays depuis 2011 pour limiter son endettement va de facto être levé. Pour le futur chancelier, la seule règle qui vaille est désormais celle du "quoi qu'il en coûte".
L'objectif est d'atteindre un volume d'"au moins 100 milliards d'euros par an" de dépenses pour la défense, a dit une responsable du SPD, Manuela Schwesig, soit deux fois plus que ce qui est prévu actuellement.
Cela rapprocherait l'Allemagne du seuil annuel de 3% du PIB correspondant au nouvel objectif que pourraient bientôt se fixer les pays de l'Otan.
Le ministre de la Défense, Boris Pistorius, a parlé dans le Spiegel d'"un jour historique pour la Bundeswehr et l'Allemagne", qui va pouvoir assumer "un rôle moteur" pour renforcer l'Otan et l'Europe.
Le deuxième volet des annonces porte sur les infrastructures du pays, longtemps négligées : les rails, les routes, les écoles, les réseaux de communication vont bénéficier d'un fonds spécial de 500 milliards d'euros sur dix ans. Les Etats régionaux vont être autorisés à faire du déficit.
- Confiance ébranlée -
"Pour la sécurité, ce sera +No limit+", a promis Markus Söder, dirigeant conservateur bavarois qui a négocié l'accord avec les sociaux-démocrates".
"Tout ce dont la Bundeswehr a besoin pour devenir une armée forte qui peut nous protéger, dans l'Otan et en Europe, sera acquis. Nous nous armerons complètement", a-t-il ajouté dans un message à ceux "qui envisagent de jouer avec l'Europe".
"Pour beaucoup d'entre nous, la confiance fondamentale en l'Amérique est au moins profondément ébranlée", a reconnu ce ténor du parti conservateur.
L'Allemagne voit dans la douleur Washington se détourner de l'Europe et menacer de refermer le parapluie militaire sous la protection duquel elle s'est placée depuis la Seconde guerre mondiale.
Un nouveau séisme géopolitique pour le pays après le choc de l'invasion russe de l'Ukraine depuis février 2022. En réaction, Berlin avait déjà annoncé un "changement d'époque" pour sa défense et sa diplomatie.
Mais l'enveloppe exceptionnelle de 100 milliards d'euros alors décidée pour moderniser l'armée s'est vite révélée insuffisante.
Le pari politique de Friedrich Merz n'est toutefois pas sans risque politique pour ce défenseur de la rigueur budgétaire et des baisses d'impôt.
"A peine élu, le futur chancelier allemand prend un virage à 180 degrés", s'émeut le tabloïd Bild mercredi rappelant que le chef de l'opposition "avait promis de ne pas s'endetter davantage (...). Maintenant, il veut des dettes gigantesques (...) déguisées en fonds spéciaux".
Le parti d'extrême droite AfD, devenu la seconde force politique à la chambre des députés, après avoir doublé son score aux législatives, l'a accusé d'avoir "menti aux électeurs".
R.Kloeti--VB