
-
Le gérant du parc de loisirs ayant refusé des jeunes Israéliens mis en examen
-
Ligue 1: l'OM dit "merci Aubameyang !"
-
"Trop tard": des Palestiniens désespérés après la déclaration de la famine à Gaza par l'ONU
-
Rugby Championship: l'Afrique du Sud tient sa revanche contre l'Australie
-
Tour d'Espagne: Philipsen remporte la 1re étape au sprint et endosse le maillot rouge
-
Amélioration sur le front des incendies en Espagne, un pompier décède au Portugal
-
MotoGP: Marc Marquez reste intouchable en Hongrie
-
Angleterre: Manchester City déjà fauché
-
Athlétisme: pour Cyréna Samba-Mayela, la route vers Tokyo passe par les championnats d'Ecosse
-
Guinée: la junte suspend pour trois mois trois importants partis d'opposition
-
Dans les Corbières, des vendanges solidaires pour viticulteurs sinistrés
-
Cyclisme: sans Pogacar, la Vuelta promise à Vingegaard
-
La "Caraïbe de Bavière" à son tour gagnée par le surtourisme
-
La rentrée de Radio France lundi menacée par une grève illimitée
-
Le Texas adopte une carte électorale redécoupée à la demande de Trump
-
La demande de libération conditionnelle des frères Menendez rejetée en commission judiciaire
-
Etats-Unis: cinq morts dans l'accident d'un autocar revenant des chutes du Nigara
-
Le tirage au sort du Mondial-2026 de football aura lieu en décembre à Washington, annonce Trump
-
L'Etat américain entre au capital d'Intel sous la pression de Trump
-
La Corée du Nord met en garde Séoul après des tirs de sommation à la frontire
-
La Colombie promet de neutraliser la menace des guérillas après deux attaques meurtrières
-
La Corée du Nord accuse Séoul de tirs de semonces près de la frontière
-
Trump annonce lancer une procédure pour appliquer des droits de douane sur l'ameublement
-
Allemagne: doublé d'Olise et triplé de Kane pour lancer la saison du Bayern
-
Ligue 1: un PSG déjà bien rôdé enchaîne contre Angers
-
Wall Street en forme, profite des commentaires de Powell, nouveau record du Dow Jones
-
Affaire Epstein: le ministère américain de la Justice rend public un récent entretien avec Ghislaine Maxwell
-
Athlétisme: invaincue sur 100 m, Jefferson-Wooden enfonce le clou à Bruxelles
-
La perspective d'une rencontre entre Poutine et Zelensky s'éloigne
-
L'ONU déclare la famine à Gaza, Israël dénonce un "mensonge"
-
Powell se montre ouvert à une baisse des taux, le dollar chute
-
Pour sa rentrée politique, Mélenchon appelle à la grêve générale le 10 septembre
-
RDC: peine de mort requise contre l'ancien président Joseph Kabila
-
Sri Lanka : l'ex-président Wickremesinghe en détention provisoire
-
La Bourse de Paris termine en petite hausse, profitant de l'optimisme des investisseurs
-
Royaume-Uni: TikTok passe sa modération à l'IA, des centaines de postes menacés
-
Les Bourses européennes terminent dans le vert après le discours de Powell
-
Décès d'un streamer: la plateforme Kick de nouveau critiquée par les autorités françaises
-
Le FBI perquisitionne le domicile de John Bolton, ex-conseiller de Trump devenu ardent critique
-
L'ONU déclare la famine à Gaza, Netanyahu dénonce un "mensonge"
-
Trump maintient la pression sur la Fed, plus encline à baisser les taux
-
La Russie blâme Zelensky pour l'absence d'avancées sur une rencontre avec Poutine
-
Droits de douane: La Poste annonce suspendre les envois de colis vers les Etats-Unis
-
Etats-Unis: le président de la Fed laisse la porte ouverte à des baisses de taux
-
Le FBI perquisitionne le domicile d'un ex-haut conseiller de Trump, devenu opposant
-
Wall Street ouvre en hausse, suspendue au discours du patron de la Fed
-
L'ONU déclare la famine à Gaza, Israël menace de raser le territoire
-
Incendies: chez les sinistrés espagnols, la colère monte contre la gestion des autorités
-
Volley: les Bleues réussissent leurs débuts au Mondial
-
L'Inde revient sur sa décision de débarrasser Delhi des chiens errants

La cérémonie des funérailles nationales de Shinzo Abe s'est ouverte à Tokyo
Les funérailles nationales controversées de l'ancien Premier ministre japonais assassiné Shinzo Abe ont commencé mardi à Tokyo avec l'arrivée de sa veuve, portant l'urne contenant les cendres de son mari.
Vêtue d'un kimono noir et accueillie par le Premier ministre en exercice Fumio Kishida vers 14H00 locales (05H00 GMT), Akie Abe a apporté l'urne au Nippon Budokan, le lieu des funérailles, devant plusieurs milliers d'invités de marque japonais et étrangers.
Dès mardi matin, des milliers de Japonais ordinaires ont afflué devant le Budokan, haut lieu de compétitions d'arts martiaux, de concerts et de cérémonies officielles au coeur de la capitale, pour déposer des gerbes de fleurs et se recueillir brièvement devant un portrait d'Abe installée dans une tente dressée pour l'occasion.
"Je voulais le remercier. Il a fait tellement pour le Japon" et "la façon dont il est mort était tellement choquante", a déclaré à l'AFP Koji Takamori, un entrepreneur de 46 ans venu de l'île d'Hokkaido (nord) avec son fils de 9 ans.
"Mais pour être honnête, je suis aussi venu parce qu'il y a eu tellement d'opposition" à ces funérailles nationales, a-t-il ajouté.
Abe a battu le record de longévité d'un Premier ministre en exercice au Japon : plus de huit ans et demi en 2006-2007 et 2012-2020.
Il était la figure politique japonaise la plus connue aussi bien dans son pays qu'à l'étranger, avec son activité diplomatique intense et sa politique de relance budgétaire et monétaire massive surnommée "Abenomics".
Son assassinat par balles en plein meeting électoral le 8 juillet dernier à 67 ans a choqué le Japon et le monde entier.
Mais Abe était aussi honni par beaucoup pour ses vues ultralibérales et nationalistes, sa volonté de réviser la Constitution pacifiste japonaise et ses liens avec de nombreux scandales politico-financiers.
Le mobile de son assassin présumé - les liens supposés d'Abe avec l'Eglise de l'Unification, surnommée "secte Moon", accusée d'exercer de fortes pressions financières sur ses membres - a encore un peu plus terni l'image de l'ancien Premier ministre aux yeux de ses détracteurs.
Depuis sa mort, les révélations ne cessent de pleuvoir sur l'ampleur des liens entre cette Eglise et des parlementaires nippons, surtout du Parti libéral-démocrate (PLD, droite au pouvoir), autrefois dirigé par Abe et aujourd'hui par l'actuel Premier ministre, dont la cote de popularité a fondu depuis cet été.
- 60% des Japonais sont contre -
La décision rapide et unilatérale de M. Kishida d'organiser des funérailles nationales a indigné l'opposition qui estime que cela aurait dû être débattu et approuvé au Parlement. Plusieurs partis d'opposition ont boycotté la cérémonie.
Des hommages de ce type pour des responsables politiques sont rarissimes au Japon depuis l'après-guerre, le seul précédent remontant à 1967.
Le coût estimé de la cérémonie - l'équivalent de 12 millions d'euros - a aussi irrité. Après les défaillances de la protection rapprochée d'Abe, le gouvernement n'a pas lésiné sur la sécurité: 20.000 policiers étaient déployés pour l'occasion selon les médias locaux.
Des manifestations pacifiques contre l'événement ont parfois réuni plusieurs milliers de personnes ces dernières semaines et un nouveau rassemblement avait lieu mardi devant le Parlement.
Selon les derniers sondages, environ 60% des Japonais sont opposés à ces funérailles nationales.
- Présence discrète de la Chine -
Quelque 4.300 personnes dont 700 dignitaires étrangers étaient présents à cette cérémonie non confessionnelle d'une heure et demie.
Après l'hymne national et une minute de silence, plusieurs éloges funèbres doivent être prononcés, notamment par M. Kishida et Yoshihide Suga, ancien bras droit d'Abe qui lui avait succédé comme Premier ministre (2020-2021).
L'empereur du Japon Naruhito et son épouse Masako n'étaient pas présents, du fait de leur statut de symboles nationaux politiquement neutres, mais d'autres membres de la maison impériale y assistaient.
Parmi les hôtes étrangers figurent la vice-présidente américaine Kamala Harris, le Premier ministre indien Narendra Modi et son homologue australien Anthony Albanese ou encore le président du Conseil européen Charles Michel. La France était représentée par son ancien président Nicolas Sarkozy.
La Chine, avec laquelle le Japon entretient des relations fraîches, a envoyé un représentant mais pas de membre de son exécutif.
Y.Bouchard--BTB