
-
Liban: les camps palestiniens entament leur désarmement
-
Trump obtient une victoire judiciaire en échappant à une très lourde amende
-
Gaza: Netanyahu ordonne des négociations pour libérer les otages, l'armée pilonne Gaza-ville
-
Désaffection pour le Livret A en juillet
-
US Open: les principales têtes d'affiche épargnées au premier tour
-
Les spiritueux entrainent la Bourse de Paris dans le rouge à la clôture
-
Mort de Jean Pormanove: l'autopsie exclut "l'intervention d'un tiers"
-
Cyclisme: le Danois Jonas Vingegaard renonce aux Mondiaux au Rwanda
-
Le Royaume-Uni enregistre un nombre record de demandes d'asile
-
Droits de douane américains sur le vin: les exportateurs français déçus mais pas résignés
-
Copa Sudamericana: une vingtaine de blessés et plus de 100 arrestations lors d'un match en Argentine
-
Une requête à Gemini consomme moins d'énergie que regarder 9 secondes de télé, affirme Google
-
Incendies: plus d'un million d'hectares brûlés dans l'UE depuis début 2025, un record
-
Wall Street poursuit sa baisse, entre aversion au risque et craintes économiques
-
Le train reste majoritairement plus cher que l'avion pour les trajets européens, selon Greenpeace
-
Droits de douane américains: voitures à 15%, pas d’exemptions pour le vin européen
-
Eboulement mortel en Haute-Savoie: la roche reste instable, opérations de sécurisation en cours
-
Porsche va licencier la majorité des employés de sa filiale de batterie, selon les syndicats
-
Sabotage du gazoduc Nord Stream : un suspect ukrainien arrêté en Italie
-
Corps retrouvés dans la Seine à Choisy-le-Roi: une deuxième garde à vue
-
En Russie, la chasse aux "extrémistes" cible les simples recherches en ligne
-
Foot: Dembélé a le "défi" d'encore "s'améliorer", dit Luis Enrique
-
Athlétisme: avant sa retraite, Fraser-Pryce toujours "concentrée sur la victoire"
-
Italie: du neuf avec du vieux pour l'Inter, l'AC Milan et la Juventus
-
Hong Kong: Jimmy Lai "commentait" juste l'actualité, plaide son avocat
-
Fabio, le gardien brésilien phénomène de longévité
-
L'Anglaise doyenne de l'humanité fête ses 116 ans
-
Six mois après son interdiction, la puff toujours aussi facile à trouver pour les ados
-
Zelensky attend les garanties de sécurité, avant une rencontre avec Poutine
-
"JP", streamer à succès vivant sa "meilleure vie" ou gars "trop gentil manipulé" ?
-
F1: la Malaisie exclut de relancer son GP pour des raisons de coût
-
L'armée israélienne resserre son étau sur la ville de Gaza
-
Il n'existe pas une espèce unique de girafes mais quatre
-
Sous pression de Trump, le Texas va adopter une nouvelle carte électorale
-
Ethiopie: RSF demande la "libération immédiate" de deux journalistes arrêtés
-
Copa Sudamericana: 10 blessés et 90 arrestations lors du match Independiente-Universidad de Chile
-
Au Kenya, guerre en ligne contre les opposants au gouvernement
-
Thaïlande: la Première ministre suspendue témoigne à son procès en destitution
-
Des batteries de voitures reconditionnées pour la transition énergétique de l'Allemagne
-
Des Soudanais s'attellent à la reconstruction de Khartoum ravagée par la guerre
-
L'Afrique peut devenir une "superpuissance du renouvelable", dit Guterres
-
Contamination au cadmium: gare à l’abus de chocolat, avertit l’UFC-Que Choisir
-
US Open: les spécialistes Errani et Vavassori gagnent le double mixte revisité
-
Hong Kong: la défense de Jimmy Lai s'exprime lors des plaidoiries finales
-
A Strasbourg, les Ecologistes défendent l'unité de la gauche en vue de la présidentielle
-
Foot: Peter Shilton félicite le brésilien Fabio pour avoir battu son record de matches joués
-
Athlétisme: la pluie douche les espoirs de chronos à Lausanne, Hodgkinson et Seville solides
-
Wall Street attentiste avant Jackson Hole, la tech en berne
-
PlayStation, Pepsi et d'autres augmentent leurs prix à cause des droits de douane américains
-
L'ouragan Erin se renforce à l'approche des côtes américaines, qu'il doit longer

Les tabloïds et Buckingham, liés pour le meilleur et pour le pire
Des histoires qui font vendre du papier contre une place réservée dans les gros titres, si possibles positifs: c'est l'accord tacite entre la monarchie britannique et la presse tabloïd. Un donnant-donnant qui parfois dérape.
"C'est une relation d'intérêt mutuel", reconnait Michala Hulme, qui enseigne l'Histoire à l'université de Birmingham.
Pour la monarchie, "les médias sont utiles pour montrer aux contribuables britanniques ce que font les membres de la famille royale avec l'argent public" qui finance leur train de vie somptuaire, ou pour attirer l'attention sur les œuvres caritatives qu'ils défendent, remarque Mme Hulme.
Et pour les médias, les "Royals", dans leurs fonctions publiques et leurs tribulations privées, représentent une source inépuisable d'histoires générant ventes et audience.
La société de marketing Brand Financial estime que la famille royale a contribué à hauteur de 125 millions de livres (142 millions d'euros ) aux recettes des médias en 2022. "Une évaluation conservative de la valeur publicitaire" de la couverture médiatique de la famille royale, affirme un responsable de Brand à l'AFP.
Cet échange de bons procédés se manifeste notamment par la "rota", le petit groupe de médias accrédités à Buckingham, qui ont un accès quasi permanent aux communicants des Windsor et aux événements auxquels participent les membres de la famille.
Symbole d'une relation qui peuvent tourner à l'endogamie: les anciens journalistes des tabloïds passent parfois de l'autre côté comme le nouveau directeur de la communication de Charles et Camilla, Tobyn Andreae, ancien rédacteur en chef adjoint du Daily Mail.
Mais s'ils ont besoin les uns des autres, leurs intérêts parfois divergent.
"Les membres de la famille royale ont besoin de publicité mais selon leurs propres termes. Les journaux tabloïds veulent des histoires sur les royaux, mais à leur façon", résume Ivor Gaber, professeur à l'université du Sussex.
Les médias se plaignent aussi d'un carcan imposé par Buckingham qui récompense les plus dociles, pénalisant particulièrement les télévisions forcées de se plier au jeu du Palais sous peine d'être privées d'accès aux grands événements royaux.
Comme en attestent certaines plaintes en justice, les membres de la famille royale estiment que le respect de leur vie privée est constamment bafoué - comme en témoignent les conversations intimes de Charles et Camilla couchées sur papier au temps de leur relation extraconjugale - et leur réputation salie au prix de tactiques agressives et parfois même illégales.
Le prince Harry tient notamment la presse pour responsable de la mort de sa mère Diana dans un accident de voiture en 1997 à Paris alors qu'elle était poursuivie par des paparazzis.
Sa femme Meghan dit avoir souffert de pensées suicidaires à la suite du barrage médiatique négatif qu'elle a subi au Royaume-Uni, avant l'exil du couple en Californie.
- poursuites -
Harry a lancé des poursuites contre des journaux britanniques qu'il accuse d'avoir recueilli illégalement des informations, notamment News Group Newspapers (NGN), l'éditeur du Sun et de News of the World aujourd'hui disparu après le scandale ayant révélé le piratage des téléphones de personnalités.
Il les accuse aussi d'avoir tenté de corrompre les proches de sa femme, dont son ex-mari ou son père, pour obtenir des informations potentiellement juteuses, et de verser dans le racisme ou la diffamation.
Le prince Andrew, lui, a fait les titres ces dernières années de la presse mondiale d'information pour ses liens avec le pédophile mort en prison Jeffrey Epstein.
Les observateurs estiment toutefois que les médias britanniques sont moins agressifs depuis le scandale de News of the World.
Ivor Gaber estime que le pacte silencieux entre médias et monarchie passe par une couverture positive du monarque, de l'héritier et de leurs époux, tandis que les membres satellites ont droit à moins d'égards.
Dans un article paru en mars, l'hebdomadaire The Observer faisait le compte des articles concernant Kate: à un événement auprès de la garde nationale galloise, ou auprès de victimes de tremblement de terre de Turquie et Syrie... toujours bien mise et le sourire aux lèvres.
"Un autre jour, une autre image de sens du devoir dans la sobriété", ironisait The Observer, estimant que ce plan médiatique intensif faisait partie du jeu de "la Firme", surnom de la famille royale, pour perpétuer l'institution.
E.Schubert--BTB