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En Tanzanie, faible affluence pour une présidentielle et des législatives sans opposition
Une faible affluence est observée mercredi matin dans les bureaux de vote de Tanzanie, qui tient des élections présidentielle et législatives sans suspense, les principaux adversaires de la cheffe de l’État ayant respectivement été disqualifié et emprisonné.
Samia Suluhu Hassan, 65 ans, avait été promue, sans élection, de la vice-présidence à la magistrature suprême à la mort en 2021 de l'autoritaire chef de l’État John Magufuli. Première présidente de Tanzanie, saluée dans un premier temps pour avoir assoupli les restrictions instaurées par son prédécesseur, elle est aujourd'hui accusée de mener une répression sévère.
Mme Hassan a assuré le mois dernier qu'il n'y aura "aucune menace" sécuritaire, après des appels à manifester relayés sur les réseaux sociaux. Les forces de sécurité, qui ont averti qu'elles ne toléreraient aucun trouble, ont déployé des chars autour de Dar es Salaam, la capitale économique.
Les tensions sécuritaires semblent avoir inquiété une partie des électeurs. Après avoir ouvert vers 07H00 (04H00 GMT), plusieurs bureaux de votes de Dar es Salaam, bondés lors de précédents scrutins, étaient presque déserts à 07H50 (04H50 GMT).
"Je n'ai pas pu sortir aujourd'hui par peur des violences", a confié Saada, une vendeuse de nourriture de 40 ans, depuis son domicile.
Cette faible affluence inquiète des responsables du parti au pouvoir, Chama Cha Mapinduzi (CCM), ex-parti unique contrôlant le pays sans discontinuer depuis l'indépendance.
"Nous allons mobiliser les gens dans les rues et à domicile pour qu'ils viennent voter", a déclaré à l'AFP dans un bureau de vote un responsable de la section locale du CCM, sous couvert d'anonymat.
- "Vague de terreur" -
La plupart des médias étrangers n'ont pas obtenu d'accréditation pour couvrir le scrutin en Tanzanie continentale.
Le principal parti d'opposition, Chadema, a été exclu des élections pour avoir refusé de signer le code électoral qui, selon lui, n'incluait pas les réformes qu'il exigeait. Son chef Tundu Lissu a été arrêté en avril et est jugé pour trahison, des accusations passibles de la peine de mort.
Le seul autre candidat sérieux d'opposition, Luhaga Mpina, de l'ACT Wazalendo, a été disqualifié pour des raisons de procédure.
L'ONG de défense des droits humains Amnesty international a dénoncé la semaine dernière une "vague de terreur" marquée par "des disparitions forcées, des arrestations arbitraires, des actes de torture et (...) des exécutions extrajudiciaires" en amont du scrutin.
Le barreau du Tanganyika - nom de l'ancienne colonie britannique, avant qu'elle ne fusionne avec Zanzibar en 1964 pour devenir la Tanzanie - affirme avoir recensé 83 disparitions d'opposants en Tanzanie continentale (qui exclut Zanzibar) depuis l'accession au pouvoir de Mme Hassan en 2021.
Même les membres du CCM n'échappent pas à la répression s'ils critiquent le système: un ancien ambassadeur tanzanien devenu contempteur du système, Humphrey Hesron Polepole, a disparu depuis des semaines.
- "Voyous" -
La Tanzanie, pays d'Afrique de l'Est d'environ 68 millions d'habitants, est habituée à la répression politique.
Selon des analystes, Samia Suluhu Hassan compte sur sa victoire annoncée pour réduire au silence les critiques au sein de son propre parti.
La présidente n'a rien fait pour se débarrasser des "voyous" dont son prédécesseur John Magufuli avait doté les services de renseignement, a déclaré l'une de ces voix critiques à Dar es Salaam, requérant l'anonymat par crainte de représailles.
Les élections sont un peu plus libres sur l'archipel semi-autonome de Zanzibar, qui élit, en plus du chef de l’État et des membres du Parlement de Tanzanie, son propre président et ses députés locaux. Les élections passées y ont souvent été entachées de violences post-électorales et d'irrégularités.
Des messages appelant au calme et à la paix étaient diffusés sur la radio nationale de l'île, où plusieurs centaines de personnes ont fait la file dès l'aube à un bureau de vote installé dans un hall.
Une brève altercation y a éclaté après que le nom d'un représentant du parti d'opposition ACT-Wazalendo, Mbarouk Nassor, a été constaté absent de la liste officielle. "C’est fait délibérément parce qu’ACT représente une menace", a déclaré l'intéressé à l'AFP.
L.Wyss--VB