
-
Bourse de Paris: l'indice CAC 40 atteint un nouveau record
-
La voiture électrique de plus en plus utilisée pour des trajets longs, selon le ministère des Transports
-
En Israël, JD Vance se dit "très optimiste" sur le cessez-le-feu à Gaza
-
Proposée à la tête de La Poste, Marie-Ange Debon dévoile sa feuille de route devant les parlementaires
-
Droits de l'Homme: le travail de l'ONU confronté à une "menace existentielle", alerte une ONG
-
Grippe aviaire: le niveau risque désormais "élevé" en France, confinement des volailles
-
Les eurodéputés adoptent une réforme du permis de conduire
-
Novo Nordisk va renouveler plus de la moitié de son conseil d'administration, dont son président
-
Marineland exhorte les pouvoirs publics à agir pour le transfert de ses cétacés
-
Suspension des retraites: imbroglio sémantique entre Macron et Lecornu
-
Ukraine : les Européens aux côtés de Trump, le sommet avec Poutine s'éloigne
-
Bruxelles veut élaguer sa loi contre la déforestation, enlisée dans les reports
-
Japon : un homme condamné pour viol sur sa fille dans un rare procès médiatisé
-
Rugby: l'Anglaise double championne du monde Emily Scarratt prend sa retraite
-
Le Livret A prend un coup de froid en septembre
-
Bruxelles propose d'assouplir sa loi antidéforestation pour faciliter sa mise en oeuvre
-
Mondiaux sur piste: Mathilde Gros, nouveau départ
-
Côte d'Ivoire: à Dabou, tranquillité fragile avant la présidentielle
-
Après les inondations de Valence, des milliers de photos sauvées de la boue
-
Sous Trump, la capitale du pétrole californien renoue avec ses rêves d'Eldorado
-
La France et l'Espagne réaffirment leur soutien à l'interdiction des voitures thermiques neuves en 2035
-
Gymnastique: "hyper bien", libérée et épanouie, Kaylia Nemour en piste aux Mondiaux
-
Le prince Andrew à nouveau dans la tourmente avec les mémoires de Virginia Giuffre
-
Dans les secrets des négociateurs du RAID
-
Lendemain de tornade à Ermont: des habitants "secoués dans tous les sens"
-
Mode: Hermès nomme Grace Wales Bonner à la tête des collections masculines
-
Foot: Kompany prolonge au Bayern Munich jusqu'en 2029
-
Vance en Israël pour consolider le cessez-le-feu à Gaza
-
L'heure du grand oral pour Marie-Ange Debon, proposée à la tête de La Poste
-
Au cœur du vivier de talents français en IA que s'arrachent les entreprises
-
Stellantis: l'arrêt de production se prolonge à Sochaux
-
La Bourse de Paris évolue proche de son record
-
Slovaquie: 21 ans de prison pour l'homme qui avait tiré sur le Premier ministre Fico
-
Au Nigeria, la bataille du roi Dakolo contre le géant pétrolier Shell
-
De l'usine à la plage, les tribulations d'un granulé de plastique qui fait pleurer les sirènes
-
Les héritiers de Diego Maradona et un groupe suédois vont gérer la marque du joueur
-
Incarcération imminente pour Sarkozy, une première historique
-
Après la prison au Bélarus, la renaissance d'une dissidente
-
La Gen Z au Pérou mobilisée "contre les injustices" malgré la répression
-
New Delhi recouverte d'une chape de pollution après Diwali
-
Ligue des champions: le PSG retrouve Dembélé pour confirmer ses bons débuts
-
Sous-marins, terres rares: des avancées entre Washington-Canberra
-
Les Etats-Unis mettent une pression maximale sur le Hamas, Vance attendu en Israël
-
Japon: Sanae Takaichi en passe de devenir la première femme Premier ministre
-
Verdict en Slovaquie contre l'homme ayant tiré sur le Premier ministe
-
Colombie: décision attendue dans le procès en appel de l'ex-président Uribe
-
Santé à la diète, réforme des retraites: un budget de la Sécu inflammable arrive à l'Assemblée
-
Les portes de la Santé vont se refermer derrière Sarkozy
-
Foot: le Maccabi Tel-Aviv n'enverra pas de supporters à Aston Villa par "sécurité"
-
L'arsenal nucléaire américain touché à son tour par la paralysie budgétaire

Incarcération imminente pour Sarkozy, une première historique
L'ancien président Nicolas Sarkozy est attendu en milieu de matinée mardi à la prison parisienne de la Santé pour y être incarcéré, près d'un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite dans l'histoire de la République.
Le Brésilien Lula ou le Sud-Africain Jacob Zuma ont dormi en prison après avoir quitté le pouvoir. Mais ce n'est arrivé à aucun ancien chef d'Etat de l'Union européenne.
A l'appel de sa famille, quelques dizaines de personnes sont réunies depuis la levée du jour près du domicile de l'ouest parisien de Nicolas Sarkozy, pour lui signifier leur soutien quand il partira pour la Santé, suivi par une noria de caméras et de photographes.
"C'est quelqu'un de formidable Sarkozy, avec tout ce qu'il a fait", dit Marie-Joséphine Paysa, Parisienne de 80 ans. Emu aux larmes, François, 66 ans, qui refuse de donner son nom, dénonce un "procès politique" et dit être venu "pour la démocratie". "On est en Union soviétique!", proclame un autre manifestant, tandis que deux drapeaux français ont été accrochés sur une grille.
Valérie Ghibeaux, 66 ans, a "honte d'être française": "Quand on voit qu'il s'est battu bec et ongles pour nous, et on le remercie comme ça. C'est écœurant."
- "Trois semaines, un mois" -
Attendu à 10H00 à la prison, Nicolas Sarkozy, 70 ans, bénéficiera-t-il de dérogations ou de conditions de détention particulières eu égard à son statut? Et surtout combien de nuits dormira-t-il dans sa cellule individuelle du quartier d'isolement, le plus à même de permettre d'assurer sa sécurité?
Dès qu'il aura été écroué à la Santé, autour de laquelle un important dispositif de sécurité a été mis en place et où une cinquantaine de surveillants se sont réunis en début de matinée pour dénoncer la surpopulation carcérale, ses avocats déposeront une demande de mise en liberté. La justice aura deux mois pour trancher, même si le délai devrait être plus court.
"Quoi qu'il arrive", ce sera "trois semaines, un mois de détention", a estimé son avocat Christophe Ingrain sur Europe 1.
Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné l'ancien président à cinq ans de prison. Il a été reconnu coupable d'avoir sciemment laissé ses collaborateurs rencontrer à Tripoli un dignitaire du régime de Mouammar Kadhafi pour discuter d'un financement occulte de sa campagne présidentielle de 2007. L'ancien chef de l'Etat a fait appel et se dit innocent.
- "Altérer la confiance" -
Plus encore que cette condamnation, c'est le mandat de dépôt qui avait suscité la stupeur. Pour les juges, il est justifié par la "gravité exceptionnelle" de faits "de nature à altérer la confiance des citoyens".
Nicolas Sarkozy avait fustigé une "injustice" et "la haine" dont le poursuivraient certains magistrats. Il s'est aussi comparé à Alfred Dreyfus, l'officier envoyé sur l'île du Diable pour trahison sur la foi d'un faux document et sur fond d'antisémitisme débridé.
Il a aussi confié qu'il entrerait à la Santé "la tête haute" et muni d'une biographie de Jésus et du roman "Le Comte de Monte-Cristo", un homme qui se venge après une condamnation injuste. Il devrait aussi écrire un "livre qui raconte l'expérience qu'il vit aujourd'hui", selon Me Ingrain.
Ancienne figure tutélaire de la droite française, toujours régulièrement consulté par ses chefs, Nicolas Sarkozy a reçu le soutien de son camp, prompt à s'offusquer du mandat de dépôt visant leur favori.
Prononcé de manière routinière par les tribunaux correctionnels, bien que plus rarement dans les dossiers économiques et financiers, ce mandat de dépôt serait attentatoire à la présomption d'innocence, puisqu'il entraîne une détention sans recours possible et sans attendre le procès en appel.
- Reçu par Macron -
Même si l'incarcération de Nicolas Sarkozy s'est faite sur la base d'une mesure votée en 2019 à l'initiative de sa majorité, Emmanuel Macron avait soulevé ce point sur X, jugeant que "dans notre Etat de droit, la présomption d'innocence comme le droit au recours doivent toujours être préservés".
Vendredi, il a reçu Nicolas Sarkozy, estimant ce geste "normal", "sur le plan humain".
Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, ira "voir en prison" celui qu'il considère comme son mentor en politique, afin de s'assurer de sa sécurité.
Une telle visite serait de nature à poser un "obstacle à la sérénité" avant les prochaines échéances judiciaires, notamment l'examen de la demande de mise en liberté, et risquerait de porter "atteinte à l'indépendance des magistrats", a prévenu sur Franceinfo le plus haut procureur de France, Rémy Heitz, procureur général près la Cour de cassation.
C.Kreuzer--VB