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Trump souffle sur les braises après les heurts à Los Angeles
Donald Trump souffle sur les braises après trois jours d'affrontements parfois violents à Los Angeles, tandis que les autorités démocrates de Californie s'efforcent de contrer le déploiement militaire ordonné par le président américain.
"S'ils crachent, nous frappons, et je vous promets que nous frapperons comme jamais auparavant", a écrit le républicain de 78 ans lundi sur son réseau social Truth à l'intention de ceux qu'il appelle des "insurgés". Il avait déjà utilisé dimanche cette expression incendiaire, encore plus frappante en anglais ("If they spit, we will hit").
Carcasses de voitures incendiées - cinq véhicules autonomes Waymo sont partis en fumée - , bâtiments couverts d'insultes à l'intention de la police anti-immigration, patrouilles de policiers...
La mégapole californienne, où réside une importante population hispanique, porte lundi des traces des heurts survenus quand des manifestants ont tenté de s'interposer face aux arrestations musclées d'immigrés menées par la police fédérale de l'immigration (ICE).
- "Excès de pouvoir" -
Si pour l'essentiel Los Angeles entamait la semaine tout à fait normalement, le centre-ville était interdit aux rassemblements, suite à ces débordements qui ont débouché en deux jours sur 56 arrestations.
Le procureur général de Californie Rob Bonta a annoncé lundi poursuivre Donald Trump en justice, estimant que son choix de mobiliser les gardes nationaux, c'est-à-dire des militaires, sans l'aval du gouverneur "dépassait l'autorité du gouvernement fédéral" et "violait" la Constitution.
Ce déploiement, du jamais vu depuis 1965, est un "excès de pouvoir scandaleux", a écrit le gouverneur Gavin Newsom dans un communiqué, accusant le président de "provoquer le chaos intentionnellement".
Dans un court échange avec des journalistes lundi à la Maison Blanche, le républicain a rejeté la faute des débordements sur des "agitateurs professionnels" et des "insurgés", mais n'a pas dit s'il déclarerait un état "d'insurrection" à proprement parler, ce qui lui donnerait des pouvoirs extrêmement étendus.
Il a aussi défendu comme "excellente" sa décision d'envoyer la Garde nationale.
"Tout ce que nous demandons, c'est que les gens ne soient pas arrachés à leur travail ou à la remise des diplômes de leurs enfants, qu'ils ne soient pas séparés de leur famille d'une manière très traumatisante et angoissante", a expliqué dimanche Estrella Corral, une manifestante, à l'AFP.
La maire démocrate de Los Angeles, Karen Bass, a assuré que le périmètre des affrontements ne concernait que "quelques rues" du centre-ville, et non pas toute la ville, contrairement à ce qu'a insinué Donald Trump.
- Pente autoritaire -
A croire le président, la métropole californienne aurait été "rayée de la carte" s'il n'avait décidé d'envoyer la Garde nationale, un corps de réserve sous double tutelle du pouvoir fédéral et des Etats, face à "l'incompétence" selon lui des autorités locales.
Gavin Newsom, considéré comme un potentiel candidat à la Maison Blanche, fait partie des cibles favorites de Donald Trump, qui a lancé lundi qu'il serait "super" de l'arrêter, sans que l'on sache s'il s'agit d'une provocation ou d'une réelle intention.
Le gouverneur, qui avait lui-même dimanche mis au défi le gouvernement fédéral de lui passer les menottes, a réagi en dénonçant une pente "autoritaire".
Environ 300 de ces 2.000 membres de la Garde nationale, une force souvent mobilisée lors de catastrophes naturelles, étaient arrivés à Los Angeles dimanche matin.
Leur mission, stricto sensu, n'est pas de maintenir l'ordre mais de protéger les fonctionnaires fédéraux procédant à des arrestations de migrants.
"Nous ne voulons pas voir plus de militarisation de la situation", a réclamé lundi l'ONU.
Les autorités mexicaines ont expliqué qu'une quarantaine de ressortissants mexicains avaient été arrêtés vendredi et samedi lors des opérations de l'ICE.
Dans l'autre grande ville californienne, San Francisco, la police a annoncé avoir interpellé une soixantaine de personnes après qu'une manifestation contre la politique anti-immigration du gouvernement a dégénéré.
Evoquant une "invasion" des Etats-Unis par des "criminels venus de l'étranger", Donald Trump a érigé la lutte contre l'immigration clandestine en priorité absolue de son second mandat.
C.Koch--VB