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Rapport sur les Frères musulmans: Macron réunit un Conseil de défense
Emmanuel Macron a réuni mercredi un Conseil de défense pour évoquer un rapport consacré aux Frères musulmans, un document qui met en garde contre le développement d'un islamisme "par le bas" et fait l'objet d'une surenchère de réactions politiques.
Le président a convoqué autour de lui le chef du gouvernement mais aussi plusieurs de ses ministres en charge des Affaires étrangères, des Finances, ainsi que de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et des Sports, "trois secteurs particulièrement visés par cet entrisme par le bas", précise-t-on à l'Élysée.
A l'issue de ce conseil, des mesures seront prises dont certaines seront communiquées mais d'autres resteront classifiées, ajoute-t-on de même source.
Le rapport, dont l'AFP a obtenu copie, fait état d'une "menace pour la cohésion nationale" avec le développement d'un islamisme "par le bas" de la part des Frères musulmans.
Il a vocation à "sensibiliser l'État sur cette problématique", mais aussi "faire connaître au grand public, aux élus locaux, la menace et comment elle procède", a souligné l'Élysée "car l'entrisme, c'est du temps long, c'est dissimulé, et c'est un discours qui est très policé".
Le conseil s'est aussi penché sur la question des réseaux sociaux, "vecteur pour les islamistes qui surfent sur des éléments d'actualité et remettent en cause ce que la République défend en matière de laïcité, notamment pour essayer de démontrer que l'État est islamophobe".
- "Confusion préjudiciable" -
Présentée comme "la branche nationale des Frères musulmans en France", la Fédération des Musulmans de France a vivement dénoncé dans un communiqué des "accusations infondées" et mis en garde contre des "amalgames dangereux".
"Nous rejetons fermement toute allégation qui tenterait de nous associer à un projet politique étranger, ou à une stratégie d'+entrisme+. Cette lecture idéologique ne reflète ni notre réalité institutionnelle ni notre action de terrain", a-t-elle assuré.
Le Conseil français du culte musulman (CFCM), ex-instance de représentation de l'islam tombée en disgrâce en 2021, a lui aussi exprimé sa "profonde inquiétude face aux possibles dérives et instrumentalisations des données rendues publiques".
Il a notamment critiqué "l'absence de définitions claires des concepts" dans le rapport, qui "entretient une confusion préjudiciable" pour les "citoyens musulmans" qui ont "aujourd'hui le sentiment de ne plus être à l'abri d'une suspicion permanente".
"L'islamophobie franchit un seuil", a tonné pour sa part sur X Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise, que la droite et le RN accusent de relayer l'argumentaire islamiste.
"Un Conseil de défense autour du président accrédite les thèses délirantes de Retailleau et de Le Pen. Ça suffit ! Vous allez détruire notre pays", a-t-il dénoncé, s'inquiétant d'un "déchaînement d'inquisitions cruelles".
- Proposition choc d'Attal -
Avant même sa publication officielle, la classe politique a rivalisé de réactions et de propositions.
A droite, Xavier Bertrand (LR) a plaidé pour "une offensive républicaine" car on "doit être intraitable avec les ennemis de la République que sont les islamistes".
Le président du RN Jordan Bardella a demandé que "les Frères musulmans soient interdits" et que "l'ensemble de ses relais soit combattus sur le plan administratif". "Il faut remettre en cause notre convention fiscale avec le Qatar qui est l'un des premiers fournisseurs financiers des Frères musulmans", a-t-il ajouté.
Mais l'idée qui a fait le plus réagir vient de Renaissance. Son secrétaire général Gabriel Attal, à l'origine de l'interdiction de l'abaya à l'école, a souhaité interdire le voile dans l'espace public pour les mineures de moins de quinze ans, car le rapport décrit le secteur éducatif comme une "priorité de la branche française" des Frères musulmans et s'inquiète d'une "augmentation massive et visible de petites filles portant le voile".
Cette proposition, dont la constitutionnalité et la mise en œuvre poseraient débat, ne fait pas l'unanimité au sein du bloc central.
"Je ne suis pas sûr qu'on irait jusqu'à interdire le voile dans l'espace public", a tempéré le maire Horizons de Reims Arnaud Robinet.
"L'opportunisme de Gabriel Attal (...) fait le jeu des islamistes", a critiqué le député François Ruffin. L'ex LFI juge néanmoins que le rapport "contient des choses intéressantes à la fois dans ses points de vigilance et dans ses recommandations" parce qu'il prône "une action de terrain de longue haleine".
Le rapport évoque ainsi la nécessité de "signaux forts et positifs à destination de la communauté musulmane", dont "la réglementation funéraire" pour faciliter les carrés confessionnels, "l'apprentissage de l'arabe" à l'école et "la position française sur le conflit israélo-palestinien".
L.Meier--VB