
-
C1: le PSG écrit une page de son histoire et se hisse en finale
-
C1: Fabian Ruiz, version champion d'Europe
-
Turquie: l'opposition réunit des dizaines de milliers de personnes à Istanbul
-
La principale base navale du Soudan visée par une attaque de drone
-
Perrier: Nestlé Waters promet de se conformer mais l'avenir reste incertain
-
Aux Etats-Unis, la Fed prolonge le statu quo sur ses taux devant "tellement d'incertitudes"
-
Aux assises, la soirée de l'"imprévisible" Kim Kardashian racontée par son personnel
-
Yémen: les Houthis affirment que les attaques contre les navires israéliens vont continuer
-
Le nouveau gouvernement allemand opère d'emblée un tour de vis migratoire
-
En déplacement à Paris et Varsovie, Merz favorable à un assouplissement des règles budgétaires pour la défense
-
L'Inde et le Pakistan dans leur pire affrontement depuis 20 ans, au moins 43 morts
-
La Fed prolonge le statu quo sur ses taux, pointe des risques accrus sur l'emploi et les prix
-
Un deuxième journaliste tué au Pérou depuis le début de l'année
-
L'eau de Perrier a deux mois pour se mettre en conformité, l'avenir reste incertain
-
WeightWatchers se place en faillite pour alléger sa dette face à une concurrence accrue
-
Autour de Trump, une chambre d'écho médiatique de plus en plus vaste
-
Économies sur les opérateurs de l'Etat: Marcangeli évoque une classification des agences
-
La Bourse de Paris attend des nouvelles des Etats-Unis pour repartir
-
Le commissaire européen au Commerce annonce l'accélération des négociations de libre-échange avec l'Asie
-
Soudan: la principale base navale visée par une nouvelle attaque de drone
-
Cinéma: face aux menaces de Trump, la France défend son exception culturelle
-
Yémen: les attaques contre les navires israéliens vont continuer, selon un responsable houthi
-
Xi Jinping à Moscou pour discuter Ukraine et Etats-Unis avec Poutine
-
Une esplanade au nom d'Arman Soldin, journaliste de l'AFP tué en Ukraine, inaugurée à Vichy
-
L'UE envisage de répliquer à Trump en taxant 100 milliards d'euros d'importations américaines
-
Au Mali, la junte suspend "jusqu'à nouvel ordre" les activités des partis politiques
-
Budget: ceux qui demandent de nouvelles dépenses "trahissent l'intérêt du pays", estime Bayrou
-
Disney va ouvrir un parc d'attraction aux Emirats arabes unis, à Abou Dhabi
-
Chartres: les arbres du parvis de la cathédrale remplacés par 32 parasols, une pétition lancée
-
Wall Street ouvre en hausse, entre négociations commerciales et décision de la Fed
-
Dans un océan de doutes, peu de suspense autour des taux aux Etats-Unis
-
Macron et Merz veulent "répondre ensemble" aux défis de l'Europe
-
Au procès Kardashian, le chauffeur qui a tout oublié du braquage
-
La Réunion: 12 décès "liés au chikungunya" depuis le début de l'année, selon Santé publique France
-
Kenya: des trafiquants de fourmis, dont deux Belges, condamnés à une lourde amende
-
Au Pakistan, après les frappes indiennes, ruines et menaces
-
Une extraordinaire collection consacrée à la musique latino au coeur des montagnes près de Madrid
-
Le Hamas veut un accord "global" pour mettre fin à la guerre à Gaza
-
A Châteauroux, "la plus grande boulangerie d'Europe" aux défis de la décarbonation et du rajeunissement
-
Netflix teste un chatbot pour trouver le programme qui convient
-
Grève SNCF: pagaille évitée dans les trains, polémique sur le recours aux volontaires pour remplacer les grévistes
-
Sur une île écossaise, les difficultés d'une distillerie aggravent la crainte du dépeuplement
-
Canoë ou course à pied, les sportifs s'adaptent au changement climatique
-
Dans un hameau rasé de Cisjordanie, résister à la colonisation israélienne en restant
-
A Berlin, le Mémorial de l'Holocauste lutte face à l'érosion mémorielle
-
Attaque de drone contre la plus importante base navale du Soudan
-
Le nouveau chancelier allemand à l'Elysée pour relancer la relation avec Paris
-
C1: le soir où l'Inter Milan a rendu l'improbable possible
-
Stéphane Plaza doit payer une contribution citoyenne pour usage de stupéfiants
-
Kenya: des trafiquants de fourmis condamnés à payer une amende

Jour J au Vatican pour un conclave très scruté
Jour J au Vatican: les cardinaux s'enferment à partir de mercredi après-midi dans la chapelle Sixtine pour un conclave chargé d'élire, dans le plus grand secret, le successeur du pape François.
Plus de deux semaines après la mort de Jorge Bergoglio, les 133 cardinaux électeurs venant de 70 pays - un record - lanceront ce cérémonial extrêmement codifié dans la chapelle Sixtine et suivi avec attention par quelque 1,4 milliard de catholiques et des milliers de journalistes du monde entier.
Prélude à ce rituel ancestral, l'ensemble des cardinaux ont assisté à une messe solennelle dans la basilique Saint-Pierre, présidée par le doyen du collège cardinalice, l'Italien Giovanni Battista Re.
Dans son homélie, celui-ci a appelé à choisir le pape "dont l'Église et l'humanité ont besoin en ce tournant si difficile, complexe et tourmenté de l'Histoire", alors que conflits et retour du populisme rythment l'actualité.
Le prélat a également plaidé, au cours de cette messe qui marque le dernier événement public avant le début du conclave, pour "le maintien de l’unité de l'Église" lors de ce "choix d’une importance exceptionnelle", et dans lequel "toute considération personnelle doit être abandonnée".
Le compte à rebours s'enclenchera vraiment vers 17H00 (15H00 GMT), avec l'entrée en procession des cardinaux électeurs dans une chapelle Sixtine à l'isolement drastique: aucun téléphone portable ne sera autorisé, et les réseaux de télécommunication seront coupés entre les murs de la Cité du Vatican.
Ayant prêté serment de ne rien révéler des échanges - sous peine d'excommunication - ils s'enfermeront alors face à la fresque majestueuse mais aussi intimidante du Jugement dernier de Michel-Ange.
Une vidéo diffusée mardi par le Vatican permet de mesurer la solennité du cadre: double rangée de tables recouvertes de lourd tissu, aiguille pour percer les bulletins, places nominatives indiquées par un chevalet et sous-mains à rabats rouge frappé des armes du Saint-Siège.
- Intérêt massif -
Mercredi soir aura lieu un premier vote, dont le résultat ne sera sans doute pas connu avant 19H00 (17H00 GMT). Ce premier tour permettant de jauger les forces en présence, il est peu probable que la majorité des deux tiers, c'est-à-dire 89 voix, soit déjà atteinte.
L'élection devrait ainsi se poursuivre jeudi, avec deux tours prévus lors de la session du matin et deux autres l'après-midi.
Le monde aura les yeux rivés sur la mince cheminée métallique fixée sur le toit de la chapelle Sixtine qui libérera, à la fin de chaque session, sa fumée annonciatrice: noire en l'absence de choix, et blanche si le pape est élu.
"Le Jour du Jugement" pour La Stampa, "L'Heure du choix" pour La Croix... Couvert par quelque 5.000 journalistes, ce conclave suscite un intérêt massif dans le monde, bien au-delà des sphères religieuses, comme en témoignent les millions d'euros de paris sur l'identité du prochain pape, le succès des jeux en ligne ou les records du film "Conclave", sorti en 2024.
Qui, parmi les 133 cardinaux, se présentera habillé de blanc au balcon de la basilique Saint-Pierre ?
Des Italiens Pietro Parolin et Pierbattista Pizzaballa au Maltais Mario Grech en passant par l'archevêque de Marseille, le Français Jean-Marc Aveline, ou le Philippin Luis Antonio Tagle, plusieurs noms ont émergé parmi les "papabili", considérés comme favoris.
"Je pense qu'il doit représenter tous les continents où le catholicisme est présent", a confié mardi à l'AFP Enzo Orsingher, retraité romain de 78 ans.
- "Clivage" -
"Un pape qui est en faveur de l'avortement est impensable", mais "je trouve très positif que le pape aille visiter les détenus en prison (...). Il faut rester proche de ceux qui souffrent".
"Il y a sans doute une opposition à la fois culturelle, et (faite) de ressentiment politique, de certaines Eglises du Sud à l'égard des Occidentaux et notamment des Européens", affirme à l'AFP François Mabille, directeur de l'Observatoire géopolitique du religieux.
Il existe aussi, selon lui, "un clivage qu'on a bien vu pendant tout le pontificat de François" entre "ceux qui estiment qu'il faut rappeler en permanence la doctrine, et les profils plus pastoraux, dans une logique d'accompagnement" des fidèles.
Pour apprendre à se connaître et confronter leurs points de vue sur les défis de l'Eglise, les cardinaux ont tenu ces derniers jours 12 "congrégations générales" permettant de dessiner le profil du prochain pape.
Mais dans cette élection très ouverte, le contexte géopolitique pourrait peser, entre montée des populismes, retour de Donald Trump à la Maison Blanche et durcissement de la guerre entre Israël et le Hamas.
"On peut tout à fait imaginer que les cardinaux sensibles au contexte international qu'on connaît depuis le retour de Trump se disent qu'il faut une personne expérimentée à la tête de l'Eglise catholique, et notamment quelqu'un qui connaît parfaitement les relations internationales", ajoute François Mabille.
T.Egger--VB