-
Trump signe la fin de la plus longue paralysie budgétaire aux Etats-Unis
-
L'examen du budget de l'Etat reprend à l'Assemblée, la niche fiscale des retraités dans le viseur
-
13-Novembre: dix ans après les attentats de Saint-Denis et Paris, l'hommage d'une Nation
-
Le G7 appelle à un cessez-le-feu urgent en Ukraine et à la désescalade au Soudan
-
Ligue des Champions féminine: le PSG à la peine chute à Manchester
-
Wall Street termine en ordre dispersé, record du Dow Jones
-
Irak: le Premier ministre sortant revendique la victoire aux législatives
-
La famille Saadé s'invite dans la grande distribution comme 2e actionnaire de Carrefour
-
L'affaire Esptein encore relancée, Trump sur la défensive
-
Face aux menaces russes, Macron muscle la défense spatiale française avec 4,2 milliards d'euros
-
Bourse de Paris: nouveau record en séance pour le CAC 40, moins d'un mois après son précédent
-
La famille Saadé devient le 2e actionnaire de Carrefour
-
Le Congrès américain en passe de mettre fin à une paralysie budgétaire record
-
Macron aux agriculteurs: en l'état, l'accord Mercosur "recueillera un non très ferme de la France" (Genevard)
-
Le G7 s'efforce de maintenir son soutien à l'Ukraine
-
Masters ATP: Auger-Aliassime écoeure Shelton
-
Bourse de Paris: l'indice CAC 40 atteint un nouveau record absolu
-
Records à Paris et en Europe, Wall Street en hausse: les Bourses saluent la fin annoncée du "shutdown"
-
"Fini la pétrochimie": à Bruxelles, des emballages à base de champignons
-
Epstein a affirmé dans un email que Trump "savait à propos des filles"
-
Moins de droits de douane sur le café et les bananes ? Washington semble y songer
-
JO-2028: le 100 m féminin dès le premier jour et un "Super Samedi" au programme (organisation)
-
La suspension de la réforme des retraites en passe d'être votée à l'Assemblée
-
L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal gracié et bientôt transféré en Allemagne
-
Boualem Sansal, écrivain dissident symbole des fractures franco-algériennes
-
Amiante sur le campus parisien de Jussieu: la Cour de cassation valide définitivement le non-lieu
-
Energie: essor rapide des renouvelables, la demande de pétrole se stabilise "vers 2030", selon l'AIE
-
La Turquie enquête sur le crash meurtrier de son avion militaire en Géorgie
-
MSC Croisières commande 2 navires aux chantiers de Saint-Nazaire pour 3,5 mds d'euros
-
En Équateur, les habitants de Manta divisés sur l'éventuel retour d'une base militaire américaine
-
Un scandale de corruption et des batailles judiciaires jettent une ombre sur la présidence Zelensky
-
Le surprenant succès des spiritueux au Bangladesh
-
Papillomavirus et méningocoques: campagne de vaccination dans les collèges de janvier à juin 2026
-
Emmanuel Macron vient à Toulouse "sonner le tocsin" sur les réseaux sociaux
-
Islamabad sous haute-sécurité après un attentat-suicide
-
Législatives en Irak: la liste du Premier ministre remporte une large victoire, selon son entourage
-
Dans le sud du Liban, Israël accusé d'empêcher la reconstruction
-
"On est déjà dans la science-fiction": la discrète révolution des neurotechnologies
-
La Bourse de Paris profite de l'optimisme et de l'appétit pour le risque
-
Trump estime avoir "l'obligation" de poursuivre la BBC
-
En Roumanie, des livreurs étrangers cibles de violences xénophobes
-
Les agriculteurs s'invitent à une visite du président Macron à Toulouse
-
Vin: la production mondiale attendue en 2025 se ressaisit, mais reste basse
-
Retraites: la CGT appelle les députés à "modifier la copie" avant le vote
-
Johannesburg se fait propre pour le G20, ses habitants grincent des dents
-
En Ethiopie, le fléau du prosopis, l'arbre qui a "tout envahi"
-
Reprise partielle ou liquidation? L'aciériste Novasco va connaître son sort
-
Tabac: un buraliste sur trois vend encore aux mineurs, selon une association antitabac
-
La cathédrale Saint-Guy de Prague enfin dotée d'un orgue à sa hauteur
-
NBA: le Thunder tranquille contre les Warriors, les Knicks sur leur lancée
Allemagne : l'AfD contre-attaque après son classement comme parti "extrémiste"
Le parti Alternative pour l'Allemagne (AfD), en tête de récents sondages, a lancé lundi une action en justice contre son classement par les autorités comme mouvement " extrémiste de droite ", une affaire qui tend les relations entre Berlin et Washington à la veille de l'élection du chancelier Friedrich Merz.
L'annonce vendredi de cette classification par les services du Renseignement intérieur a fait l'effet d'une bombe, en pleine transition politique dans la première économie européenne.
L'idéologie de l'AfD "dévalorise des groupes entiers de la population en Allemagne et porte atteinte à leur dignité humaine", ce qui n'est "pas compatible avec l'ordre démocratique".
C'est ainsi que l'Office de protection de la Constitution, lié au ministère de l'Intérieur mais qui en la matière a agi de manière autonome, comme la loi le lui permet, selon le gouvernement, a justifié sa décision.
Les co-présidents du parti, Alice Weidel et Tino Chrupalla, après avoir dénoncé "un coup porté à la démocratie", ont engagé lundi un recours devant le tribunal administratif de Cologne, a indiqué un porte-parole de l'AfD.
- Washington s'en mêle -
L'affaire a suscité des réactions vives y compris aux Etats-Unis, où l'administration Trump est prompte à dénoncer ce qu'elle perçoit comme des atteintes à la liberté d'expression en Europe visant les partis qui lui sont idéologiquement proches.
Le vice-président américain JD Vance a accusé l'Allemagne de reconstruire un "mur de Berlin", tandis que le secrétaire d'Etat Marco Rubio a qualifié la décision de "tyrannie déguisée", estimant que "l'Allemagne devrait inverser sa décision".
Des déclarations "clairement rejetées" à Berlin lundi. Les insinuations de Marco Rubio sont "sans fondement", a dit le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Sebastian Fischer.
La date de l'annonce de la décision du Renseignement intérieur, à quelques jours de l'intronisation de Friedrich Merz, a, à elle seule, alimenté le débat dans le pays.
Elle s'appuie sur un rapport interne du Renseignement, qui a vocation à rester confidentiel, réalisé sur plusieurs années, a fait valoir lundi un porte-parole du ministère de l'Intérieur.
Le document intègre des éléments recueillis notamment pendant la campagne des législatives anticipées de février, et d'autres glanés jusqu'à une semaine avant la publication vendredi dernier. C'est ce qui pourrait avoir précipité l'annonce.
Le Renseignement intérieur a opéré "de manière autonome" et sa décision résulte d'"un examen exhaustif et neutre", s'est défendue vendredi la ministre sortante de l'Intérieur, Nancy Faeser.
Grâce à cette classification, les autorités sont désormais habilitées à intensifier leur surveillance policière du parti, y compris en interceptant, si nécessaire, les communications privées de ses dirigeants.
Dans sa requête déposée lundi, le parti AfD rejette toute accusation liée à "l'incitation à la haine des étrangers ou à l'islamophobie" en son sein.
Même si son aile la plus radicale est régulièrement accusée de proximité avec la mouvance néo-nazie et de révisionnisme historique sur les crimes du IIIème Reich.
Il affirme en outre que les critiques émises par ses membres "concernent des phénomènes sociaux spécifiques (tels que la migration irrégulière ou les abus de l'aide sociale), et sont couvertes par la liberté d'expression", niant aussi "toute affiliation à des organisations extrémistes ou volonté de s'en prendre à l'ordre démocratique".
- Interdire l'AfD? -
Cette décision du Renseignement intérieur a néanmoins relancé le débat sur une éventuelle interdiction de l'AfD, régulièrement alimenté par des élus.
Cela en fait un dossier chaud de plus à traiter pour le Friedrich Merz, dont le parti conservateur a signé lundi son contrat de coalition avec les sociaux-démocrates, dernière étape avant son élection comme chancelier par les députés prévue mardi.
Les avis sur l'opportunité d'une procédure en interdiction divergent au moment où l'AfD est en plein essor. Juridiquement les obstacles pour faire valider une telle décision par la Cour constitutionnelle sont très élevés et, politiquement, elle pourrait accroître encore la popularité du mouvement se présentant en victime.
R.Braegger--VB