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La Syrie condamne la frappe israélienne près du palais présidentiel après des violences contre les druzes
La présidence syrienne a qualifié "de dangereuse escalade" vendredi la frappe israélienne menée à l'aube près du palais présidentiel de Damas, selon Israël en guise d'avertissement contre toute atteinte à la minorité druze de Syrie, après plusieurs jours de violences meurtrières.
Le plus influent chef religieux druze en Syrie, cheikh Hikmat al-Hajri, avait dénoncé jeudi soir une "campagne génocidaire" visant des "civils" de sa communauté, après des violences confessionnelles entre groupes armés liés au pouvoir et combattants druzes qui ont fait plus de 100 morts, selon une ONG.
Vendredi à l'aube, des avions israéliens ont mené une frappe entendue à travers la capitale syrienne, selon un correspondant de l'AFP. Celle-ci visait "un secteur voisin du palais d'Ahmad al-Chareh", le président syrien, a annoncé l'armée.
"C'est un message clair envoyé au régime syrien. Nous ne permettrons pas que des forces (syriennes) soient dépêchées au sud de Damas ou menacent de quelque manière que ce soit la communauté druze", ont affirmé le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense, Israël Katz.
Dans un communiqué, la présidence syrienne "a condamné avec la plus grande fermeté" cette frappe "menée par l'occupation israélienne", la qualifiant d'"escalade dangereuse contre les institutions de l'Etat et sa souveraineté".
Le ministère qatari des Affaires étrangères a également fustigé une "agression flagrante contre la souveraineté" de la Syrie.
"La Syrie ne doit pas devenir le terrain de jeu des tensions régionales" a aussi mis en garde Berlin, appelant le gouvernement syrien à assurer "la protection de la population civile" et "tous les acteurs - nationaux comme étrangers - à faire preuve de la plus grande retenue".
- Israël espère "peser dans la balance" -
"Nous avons été réveillés à 04H00 par une explosion", a témoigné Ahmed, un comptable de 55 ans qui n'a pas donné son nom de famille. "Malheureusement, nous sommes habitués aux explosions et aux frappes aériennes sur Damas. Maudits soient-ils".
Israël, un pays voisin de la Syrie avec laquelle il est en état de guerre, avait menacé d'agir "avec force" si Damas ne protégeait pas sa petite communauté druze et avait déjà mené mercredi une frappe aux environs de la capitale en guise "d'avertissement".
Depuis l'arrivée au pouvoir, le 8 décembre, d'une coalition menée par des islamistes sunnites, Israël a pris fait et cause pour les druzes de Syrie, installés principalement dans le sud du pays.
Cette communauté ésotérique, issue d'une branche de l'islam chiite, est également implantée en Israël et au Liban.
Depuis la chute début décembre du président Bachar al-Assad, Israël a mené des centaines d'attaques contre des sites militaires en Syrie et envoyé des troupes dans une zone démilitarisée du plateau du Golan.
Selon l'analyste indépendant Michael Horowitz, Israël, "en se plaçant en protecteur de la communauté druze, espère à la fois se trouver des alliés locaux, particulièrement dans le sud syrien, mais aussi peser dans la balance à un moment où le futur de la Syrie reste incertain".
- "Terrifiés" -
Lundi soir, des combats ont éclaté à Jaramana, une banlieue de Damas à majorité druze, à Sahnaya, à 15 kilomètres au sud-ouest de la capitale, où vivent des druzes et des chrétiens, et à Soueïda, faisant 102 morts dans les deux camps, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Ces combats ont été déclenchés par une attaque de groupes armés affiliés au pouvoir à Jaramana, après la diffusion d'un message audio attribué à un druze et jugé blasphématoire à l'égard du prophète Mahomet.
L'AFP n'a pas pu vérifier l'authenticité du message.
Les autorités syriennes, qui ont depuis réaffirmé leur "engagement ferme à protéger toutes les composantes du peuple syrien, y compris la communauté druze", ont mis en cause des éléments échappant à son contrôle.
Ces combats ont réveillé le spectre des massacres qui avaient fait début mars plus de 1.700 morts, en grande majorité des membres de la minorité alaouite, dont est issue le président déchu, dans l'ouest.
Des accords entre représentants druzes et du pouvoir ont permis de rétablir le calme mardi soir à Jaramana puis le lendemain à Sahnaya, où des forces de sécurité ont été déployées.
"La situation est calme, mais nous sommes terrifiés", a témoigné Arij, une habitante de Sahnaya âgée de 35 ans. "Beaucoup de chrétiens et de druzes ont fui pour Damas".
Mohamad Halawa, un responsable de la sécurité dans la région de Damas, a déclaré à l'AFP qu'un "cordon de sécurité" avait été mis en place autour de Jaramana.
Selon l'agence officielle syrienne Sana, le gouvernement a également déployé des renforts dans la province de Soueïda pour "maintenir la sécurité".
"Un gouvernement ne tue pas son peuple en recourant à ses propres milices extrémistes, puis, après les massacres, prétend que ce sont des éléments incontrôlés", a affirmé jeudi le chef druze Hikmat al-Hajri.
F.Wagner--VB