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Au Vietnam, la lenteur des autorités face aux dégâts de la pollution de l'air
"C'était comme si je n'avais plus d'oxygène": les neuf millions d'habitants de Hanoï, la capitale du Vietnam, subissent au quotidien la dégradation de la qualité de l'air, faute de politiques efficaces s'attaquant aux racines de la pollution.
Devant la persistance du smog qui recouvre la mégapole, Tran Thi Chi a préféré quitter la maison du centre qu'elle habitait depuis plus d'une décennie, pour s'installer à une cinquantaine de kilomètres plus loin.
"L'air à Hanoï était devenu tellement épais que c'était comme si je n'avais plus d'oxygène", explique cettefemme de 54 ans, employée dans la communication.
"Nous avons besoin d'urgence de mesures réalistes des autorités", insiste-t-elle. "Il n'y a pas de temps à perdre."
Depuis le début de l'hiver, la capitale du nord du Vietnam figure régulièrement parmi les villes les plus polluées au monde, sans que les autorités ne tirent la sonnette d'alarme.
A cette période de l'année, l'air froid et stagnant a tendance à piéger au niveau de la surface les gaz nocifs émis par l'activité humaine, plongeant une grande partie de l'Asie du Sud et du Sud-Est dans un brouillard toxique aux effets dévastateurs.
Au Vietnam, environ 70.000 décès par an sont liés à la pollution atmosphérique, a relevé l'Organisation mondiale de la santé, qui a listé les risques pour les populations exposées: AVC, maladies cardiaques, cancer du poumon ou asthme. Cela équivaut à 13 milliards de dollars de pertes sociales et économiques par an, selon la Banque mondiale.
- Situation "urgente" -
"La situation est urgente", reconnaît Muthukumara Mani, économiste en chef chargé des questions environnementales pour la Banque mondiale.
Le problème est remonté "aux plus hautes sphères du pays", poursuit-il, citant une visite de responsables municipaux à Pékin pour comprendre comment la capitale chinoise a réussi à inverser la tendance.
Mais en dépit de l'annonce de plans ambitieux, la plupart des mesures ne sont guère appliquées, ont rapporté des experts.
Par exemple, le brûlage à ciel ouvert de la paille de riz, l'une des principales causes de la pollution de l'air avec les émissions des véhicules, celles des centrales à charbon, de la construction et des usines, n'est plus autorisé dans le pays depuis 2022. Mais les agriculteurs continuent à brûler ces résidus issus de la riziculture afin de préparer, rapidement et à moindre coût, les champs pour la prochaine récolte.
La même interdiction s'applique au brûlage de déchets plastiques, toujours répandu. L'odeur de fumée et de plastique brûlé est une caractéristique commune à de nombreux quartiers de Hanoï.
"Je n'ai jamais eu vent de l'interdiction", explique à l'AFP Le Thi Huyen, qui cultive des champs dans les faubourgs de la capitale. "Si on ne brûle pas, qu'est-ce qu'on doit faire?"
- Répression -
Contrairement à Bangkok, en proie à une situation similaire, les écoles ne ferment pas à Hanoï lors de pics de pollution. Les autorités thaïlandaises ont également développé un système de télétravail visant à décongestionner la ville durant les journées d'alerte - un dispositif qui n'existe pas au Vietnam.
Après des années de silence, le ton a commencé à monter dans les médias d'Etat, contrôlés par le pouvoir.
Le site d'informations officiel du ministère de l'Information et des Communications, VietnamNet, a publié en janvier un rare appel à l'action, qualifiant la situation de "crise exigeant une attention immédiate".
Mais au Vietnam, les voix qui prennent position sur les sujets environnementaux risquent un retour de bâton des autorités; le respect de la nature ne fait pas bon ménage avec le développement économique, étroitement lié aux intérêts du pouvoir, selon les experts.
Les autorités ont emprisonné ces dernières années plusieurs journalistes et activistes engagés sur le sujet.
"La répression a eu un effet dissuasif qui a rendu pratiquement impossible toute action de plaidoyer auprès du gouvernement pour qu'il s'attaque au problème de la pollution de l'air", a déclaré Ben Swanton, co-directeur du groupe Project88, qui défend la liberté d'expression au Vietnam.
C.Bruderer--VB