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Corée du Sud: la défense du président déchu va "contester au tribunal" les accusations de rébellion contre lui
Les avocats du président sud-coréen déchu Yoon Suk Yeol vont "contester au tribunal" les accusations de rébellion portées contre lui pour sa tentative ratée d'imposer la loi martiale au début du mois, a rapporté mardi l'agence Yonhap.
Suspendu samedi par les députés dans le cadre d'une procédure de destitution, M. Yoon est sur le plan judiciaire sous le coup de deux enquêtes pour "rébellion" pour avoir, dans la nuit du 3 au 4 décembre, proclamé à la surprise générale la loi martiale et envoyé l'armée au Parlement afin de le museler. Il avait fait marche arrière à peine six heures plus tard sous la pression de l'Assemblée nationale et des manifestants.
L'ex-procureur star de 63 ans risque - tout comme des alliés impliqués dans son coup de force - la prison à perpétuité et même théoriquement la peine de mort s'il est reconnu coupable de "rébellion". Il a interdiction de quitter le territoire.
La tentative de M. Yoon "ne remplit pas les conditions requises pour constituer une rébellion", a cependant estimé mardi l'un de ses avocats, selon l'agence Yonhap, ajoutant: "Nous contesterons (les allégations) au tribunal".
"Bien que nous ne considérions pas les accusations de rébellion comme étant légalement valides, nous nous plierons aux enquêtes", a néanmoins précisé Seok Dong-hyeon.
Le parquet a plus tôt dans la journée sommé M. Yoon de se présenter d'ici samedi pour un interrogatoire, au risque d'être ciblé par un éventuel mandat d'arrêt s'il n'obtempérait pas, a rapporté Yonhap, citant les procureurs qui conduisent l'une des deux enquêtes.
Le président suspendu repousse leurs convocations depuis dimanche.
Une équipe d'enquêteurs de la police, de l'agence anticorruption et du ministère de la Défense, qui mène la seconde vague d'investigations, tente également mardi de perquisitionner les locaux de la garde présidentielle pour obtenir des enregistrements téléphoniques, toujours d'après Yonhap.
Elle avait demandé la veille que Yoon Suk Yeol réponde à ses questions mercredi, mais cette convocation a été rejetée par le bureau du dirigeant déchu, a expliqué un responsable aux journalistes.
L'identité de la personne ayant opposé ce refus est "inconnue", a-t-il ajouté.
- "Continuer le combat" -
Sur le plan politique, la Cour constitutionnelle a lancé lundi l'examen de la procédure de destitution de M. Yoon. Elle doit juger la validité de la motion votée samedi par les députés dans un délai d'environ six mois.
Si la Cour la confirme, Yoon Suk Yeol sera déposé et une élection présidentielle devra avoir lieu dans les deux mois. Le vainqueur serait alors investi dès le lendemain du résultat, sans l'habituelle période de transition.
Pendant ce laps de temps de huit mois maximum, le Premier ministre Han Duck-soo assurera l'intérim.
La Cour a fixé au 27 décembre une audition préliminaire, à laquelle M. Yoon ne sera pas tenu d'assister, a dit lundi aux journalistes Lee Jean, une porte-parole.
"Ce dossier sera considéré comme hautement prioritaire", a-t-elle assuré.
L'issue ne fait guère de doute selon la plupart des experts, tant les violations de la Constitution et de la loi reprochées à Yoon Suk Yeol sont flagrantes.
D'importantes manifestations anti-Yoon se sont multipliées depuis son coup de force, comme de plus petits rassemblements en son soutien, et des protestataires des deux camps ont affirmé qu'ils continueraient à battre le pavé jusqu'au rendu de la Cour.
Lundi soir, des centaines de Sud-Coréens ont organisé une veillée dans le centre de Séoul, appelant à la destitution officielle de Yoon Suk Yeol.
"Je suis revenu ici, en espérant que nous n'aurons jamais un autre président comme lui", a déclaré à l'AFP Kim Chan-suk, 67 ans.
"Je sors tous les jours pour continuer le combat jusqu'à ce que la Cour constitutionnelle rende son jugement", a ajouté Han Myung-hak, 52 ans.
G.Schmid--VB