
-
Lecornu promet des "ruptures" et reçoit à tour de bras à Matignon
-
Israël menace de frapper ses ennemis partout après l'attaque au Qatar
-
Indonésie: au moins 13 morts dans des inondations à Bali et Florès
-
Népal: l'armée contrôle Katmandou et ouvre les discussions sur l'avenir du pays
-
F1: Alpine "n'aura plus d'excuse en 2026" dit Flavio Briatore à l'AFP
-
Judith Godrèche dit son incompréhension après sa mise en examen pour diffamation envers Jacques Doillon
-
"Bloquons tout": des manifestants par milliers, des tensions mais pas de paralysie
-
Trous noirs: Einstein et Hawking confirmés de nouveau par les avancées technologiques
-
Des milliers de morts après les incendies géants au Canada en 2023, jusqu'en Europe
-
Des mères demandent à la justice de protéger leurs enfants de l'inceste
-
Climat: une étude lie producteurs d'énergies fossiles et augmentation des canicules
-
Un salarié malade pendant ses congés payés peut les reporter, selon la Cour de cassation
-
Manifestations propalestiniennes: les coureurs de la Vuelta pour une neutralisation en cas de nouveaux incidents
-
Equipe de France: les leçons d'une rentrée
-
Manifestations propalestiniennes: renforts de police "extraordinaires" pour les deux dernières étapes de la Vuelta
-
A Oslo, le dernier voyage de bateaux vikings
-
Loin d'Abidjan, des jeunes choisissent d'entreprendre dans l'ouest rural de la Côte d'Ivoire
-
Israël promet de frapper le Hamas partout après l'attaque au Qatar
-
Drones en Pologne: l'Otan avertit la Russie et dénonce son "comportement dangereux"
-
WNBA: le Seattle de Malonga et Williams arrache sa place en play-offs
-
Lecornu prend ses fonctions et promet des "ruptures"
-
Varsovie et ses alliés dénoncent une "provocation" russe après l'intrusion de drones en Pologne
-
Allemagne: l'auteur syrien de l'attaque au couteau de Solingen condamné à perpétuité
-
Von der Leyen appelle l'Europe à prendre son indépendance dans un monde "hostile"
-
Indonésie: au moins six morts dans des inondations à Bali et Florès
-
Les dirigeants océaniens appellent à respecter la souveraineté régionale
-
Mexique: des centaines d'habitants bloqués par des pluies torrentielles dans l'ouest
-
Varsovie et ses alliés dénoncent une "provocation" russe après l'incursion de drones en Pologne
-
La Bourse de Paris en hausse, à l'unisson des autres places financières
-
Migrants: trois morts et trois disparus dans deux drames distincts dans la Manche
-
La Corée du Sud envoie un avion pour rapatrier ses ressortissants arrêtés aux Etats-Unis
-
Novo Nordisk supprime 9.000 postes à travers le monde
-
Pologne: l'aviation abat des "objets hostiles" après des violations de l'espace aérien
-
L'Australie approuve un vaccin pour koalas contre la chlamydia
-
Les dirigeants océaniens réunis en sommet, Pékin accusé d'ingérence
-
"Bloquons tout": une journée pour jauger la colère sociale en France
-
Sébastien Lecornu prend ses marques à Matignon un jour de mobilisation
-
Deal avec Trump: von der Leyen attendue au tournant au Parlement européen
-
Malbouffe: l'obésité dépasse désormais la sous-nutrition chez les enfants et ados
-
La flottille pour Gaza affirme qu'un autre de ses bateaux a été touché et soupçonne un drone
-
Avec son plan de lutte contre les maladies chroniques, l'administration Trump déçoit
-
Macron nomme un proche, Sébastien Lecornu, à Matignon, un pari à haut risque
-
Mondial-2026: la France souffre mais s'en sort face à l'Islande
-
Mondial-2026: le Portugal domine la Hongrie dans la douleur
-
L'adoption de l'eSIM sur l'iPhone Air renforce la tendance mondiale
-
Nucléaire: l'Iran et l'AIEA conviennent d'un nouveau cadre de coopération
-
Triple record à Wall Street avant l'inflation américaine
-
Euro de basket: la Grèce et la Turquie au rendez-vous des demies
-
Un cadavre en décomposition retrouvé dans la Tesla d'un rappeur à Hollywood
-
En Alsace, opération nettoyage des polluants éternels

Au procès des viols de Mazan, Dominique Pelicot et une poignée d'accusés présentent leurs excuses à Gisèle
Seule une petite quinzaine d'accusés, dont Dominique Pelicot, sur les 51 hommes poursuivis au procès des viols de Mazan, ont saisi l'opportunité lundi, lors de leur dernière prise de parole, de présenter leurs excuses à la victime principale, Gisèle, avant le verdict attendu jeudi.
"Je voudrais commencer par saluer le courage de mon ex-femme", a déclaré en premier le "chef d'orchestre" de cette décennie de viols sur son ex-épouse, jugé pour l'avoir droguée aux anxiolytiques pendant 10 ans pour la violer et la livrer à des dizaines d'hommes qu'il recrutait sur internet.
"Je la prie, et le reste de ma famille, de bien vouloir accepter mes excuses", a poursuivi Dominique Pelicot, 72 ans: "Je regrette ce que j'ai fait, faire souffrir depuis quatre ans (NDLR: date de la révélation des faits, en 2020), je leur demande pardon".
En face de lui, seule sur le banc des parties civiles, Gisèle Pelicot est restée stoïque.
Assis mais s'appuyant sur une canne depuis le box où il comparaît depuis le 2 septembre, il a réaffirmé avoir dit "la vérité totale" lors des 14 semaines de débats, regrettant que parfois son attitude ait "pu être interprétée comme de la désinvolture".
Aujourd'hui, "j'ai plutôt l'intention de me faire oublier", a-t-il dit, évoquant sa "honte intérieure". "J'ai une carapace que je me suis créée, sinon on meurt en prison", a poursuivi celui décrit par plusieurs avocats des coaccusés comme "l'ogre de Mazan", un "loup" qui aurait piégé leurs clients en leur faisant croire au scénario d'un couple libertin où l'épouse ferait semblant de dormir.
Contre 49 de ses coaccusés, également poursuivis pour viols aggravés, l'accusation avait requis de 10 à 18 ans de réclusion, quatre ans de prison étant demandés contre le dernier, poursuivi pour "attouchements" sur Gisèle Pelicot.
- "Je regretterai toute ma vie" -
Après M. Pelicot, les autres accusés ont défilé au micro, dans le box des détenus ou à la barre pour ceux comparaissant libres, pour une dernière prise de parole. La moitié se sont limités à un simple "rien à ajouter".
Une petite quinzaine sur les 50 hommes présents --un est en fuite et jugé in absentia-- ont exprimé leurs excuses à la victime, tout en ajoutant parfois ne "pas avoir eu l'intention" de commettre un viol ou avoir été eux-mêmes "victime de manipulation" de la part de Dominique Pelicot.
"Pardon madame" (Didier S., 68 ans), "je voudrais présenter encore mes excuses à madame Pelicot" (Patrick A., 60 ans), "j'aimerais réitérer mes excuses sincères à la victime" (Mahdi D., 36 ans), ont ainsi exprimé certains.
"Je regretterai toute ma vie mes actes" (Mathieu D., 62 ans), "on m'accuse d'être pas empathique, d'être un monstre" (Redouan E., 55 ans): d'autres ont tenté d'expliquer leurs actes sur Gisèle Pelicot.
Quelques uns sont allés plus loin en s'adressant directement à Gisèle Pelicot, comme Cédric G., 51 ans: "c'est bien à votre corps que j'ai fait subir ce viol".
Ou encore Jérôme V., 46 ans, venu six fois au domicile conjugal des Pelicot, à Mazan (Vaucluse), qui a prévenu que "quelle que soit la peine" qui lui sera infligée, il ne fera pas appel, "par respect pour la victime, pour ne pas qu'elle doive revivre" un nouveau procès. Contre lui, le parquet a requis 16 ans de réclusion criminelle.
- Verdict jeudi -
Quasiment la moitié des accusés n'ont rien ajouté pour leur défense ou ont remercié laconiquement la cour ou leurs avocats.
Sur le banc des parties civiles, Gisèle Pelicot était seule lundi. Aucun de ses trois enfants n'avait fait le déplacement pour entendre les derniers mots de leur père. Et comme c'est désormais une habitude, elle a été ovationnée par le public à sa sortie de la salle d'audience.
Avec cette dernière prise de parole des 51 accusés, qui n'aura duré qu'un peu plus d'une heure, trois mois et demi de débats d'un procès hors norme ont donc pris fin lundi matin, en attendant le verdict prévu jeudi matin à 09H30.
Une date "théorique" qui pourrait être repoussée à jeudi après-midi ou vendredi, a ajouté le magistrat.
Quant au risque de fuite des 32 accusés comparaissant libres, qui risquent tous des peines de prison ferme, au vu des réquisitions du parquet, il a confirmé que ceux-ci resteraient bien libres "jusqu'au prononcé du délibéré".
C.Kreuzer--VB