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Carles Puigdemont dit être revenu en Belgique après son apparition éclair à Barcelone
Au lendemain de sa réapparition éclair à Barcelone, et après avoir échappé aux policiers censés l'interpeller, l'indépendantiste catalan Carles Puigdemont a affirmé vendredi soir être de retour en Belgique, où il vit depuis sept ans pour fuir les poursuites judiciaires dans son pays.
Au moment où les forces de l'ordre tentaient toujours de retrouver sa trace, le dirigeant séparatiste est sorti de son silence, 36 heures après son retour en Espagne, pour affirmer sur le réseau social X qu'il était revenu à Waterloo, près de Bruxelles, où il a passé la majeure partie de ses sept années d'exil.
"Aujourd'hui, je suis à Waterloo après quelques jours extrêmement difficiles", a-t-il écrit sur le réseau social X, évoquant le fait d'avoir dû parcourir "des milliers de kilomètres en très peu de jours" et le "besoin de (se) reposer et prendre l'air".
L'homme fort de la tentative de sécession de 2017, ancien président de la Generalitat, le gouvernement régional catalan, n'a pas pour autant publié de vidéo ou de photo accompagnant le texte. Ses proches assuraient depuis jeudi soir qu'il avait quitté l'Espagne.
Jeudi matin, Carles Puigdemont est monté sur une scène installée en plein cœur de Barcelone, près du Parlement, devant les caméras de tout le pays et des milliers de sympathisants. Il a prononcé un discours de quelques minutes sur le podium avant de s'éclipser discrètement, échappant au dispositif policier déployé pour l'interpeller.
Il ne s'est pas présenté au parlement pour participer au vote d'investiture du nouveau président catalan, comme il l'avait pourtant annoncé plusieurs fois au cours des jours précédents.
Dénonçant sur X "la chasse aux sorcières" qui touche certaines personnes "juste parce qu'elles ont été vues à mes côtés", Carles Puigdemont, toujours sous le coup d'un mandat d'arrêt pour son rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017, n'avait pas mis les pieds en Espagne depuis sa fuite en 2017.
"J'ai déjà dit que je n'avais pas l'intention de me rendre ou de faciliter mon arrestation parce que je trouve inacceptable d'être persécuté pour des raisons politiques", a déclaré sur X le chef de Junts per Catalunya (Ensemble pour la Catalogne), ironisant sur "l’opération délirante" montée pour l'interpeller jeudi.
Directement visée par les critiques sur cette dérobade invraisemblable, les responsables de la police catalane --les Mossos d'Esquadra-- se sont longuement justifiés lors d'une conférence de presse vendredi matin. Trois membres des Mossos ont été directement mis en cause depuis jeudi par la justice pour l'aide présumée apportée à Carles Puigdemont pour fuir.
- "Inqualifiable" -
Les forces de l'ordre ont expliqué avoir perdu sa trace après son apparition sur scène et avoir alors mis en place un dispositif policier pour tenter de le retrouver avec de nombreux contrôles de voitures sur les routes de Catalogne.
Déjà mis en cause pour leur rôle dans la tentative de sécession de 2017, les Mossos d'Esquadra ont expliqué qu'ils avaient bien l'intention d'arrêter le chef indépendantiste, mais à proximité du Parlement, et non pas au sortir de la scène.
Vendredi, le juge Pablo Llarena, qui instruit l'affaire qui vaut à Carles Puigdemont d'être toujours sous le coup d'un mandat d'arrêt en Espagne, a officiellement demandé des explications au ministère de l'Intérieur et aux Mossos.
"Ce qui s'est passé hier est inqualifiable et ne peut rester impuni (...) Face à cette farce, le gouvernement ne peut pas continuer à prendre des vacances en se moquant du peuple espagnol", a lancé sur X le chef du Parti populaire (droite) Alberto Nunez Feijoo, appelant notamment à la démission du ministre de l'Intérieur.
Le Premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, est resté silencieux depuis l'apparition surprise de Carles Puigdemont, alors qu'il a âprement négocié une loi d'amnistie en échange du soutien de Junts à son gouvernement.
Cette loi est toujours au cœur de nombreux débats juridiques devant les tribunaux, et la Cour suprême a estimé début juillet qu'elle ne pouvait pas bénéficier à Carles Puigdemont pour l'ensemble des faits qui lui sont reprochés.
L.Maurer--VB