
-
"Bloody Sunday" : au procès d'un soldat britannique, le récit de "tirs injustifiés" de l'armée
-
Violente passe d'armes entre Radio France et les médias Bolloré
-
Le suicide assisté au cœur du procès à Paris de militants de l'aide à mourir
-
Procès aux assises requis pour "l'égérie" française du groupe Etat islamique, Emilie König
-
Tiktok: la Chine et les Etats-Unis parviennent à un accord à Madrid
-
Wall Street avance, baisse de taux de la Fed et négociations avec la Chine dans le viseur
-
Mondial de rugby: Charlotte Escudero, fer de lance de la révolte tricolore
-
"Aucun regret": les manifestants népalais blessés fiers d'avoir porté le changement
-
Tiktok: Chine et Etats-Unis "très proches" d'un accord à Madrid selon le Trésor américain
-
Turquie: la justice offre un répit au principal parti d'opposition
-
Népal: trois ministres du nouveau gouvernement provisoire nommés
-
La Bourse de Paris en hausse, les yeux sur la Fed
-
Rubio rencontre Netanyahu à Jérusalem pour parler des conséquences de la frappe au Qatar
-
En Grèce, des mouches stériles pour lutter contre la destruction des cultures fruitières
-
Chine: l'industrie et la consommation marquent le pas
-
Privée de financements publics, une radio locale américaine lutte pour sa survie
-
Les moments marquants des Emmy Awards : concision, Colbert, femmes et politique
-
"Adolescence" fait une razzia sur les Emmy Awards
-
Un rapport prédit des effets "en cascade" du changement climatique en Australie
-
"The Studio", "Severance" et "Adolescence" confirment leur statut de favoris aux Emmy Awards
-
Les Emmy Awards débutent, grande soirée attendue pour "The Studio" et "Adolescence"
-
GP de Montréal: le cadeau de Pogacar à McNulty
-
Euro de basket: l'Allemagne à nouveau au sommet
-
Lula répond à Trump: Le procès de Bolsonaro "n'était pas une chasse aux sorcières"
-
WRC: Ogier, vainqueur au Chili, prend la tête du Championnat du monde
-
Le procès de Bolsonaro "n'était pas une chasse aux sorcières", selon Lula
-
Turquie : avant une audience cruciale pour le CHP, des dizaines de milliers de personnes défilent à Ankara
-
La Roumanie convoque l'ambassadeur russe pour protester contre l'intrusion d'un drone
-
Les manifestants propalestiniens font définitivement dérailler la Vuelta
-
Le débat se tend autour du profil du meurtrier présumé de Charlie Kirk
-
Foot: Kimpembe, en larmes, affirme avoir vécu "des années de folie" au PSG
-
Un 100 mètres inédit dans la Seine, point d'orgue de la première Fête du sport
-
Ligue 1: le PSG domine Lens grâce à Barcola mais perd "Kvara"
-
Athlétisme: Jefferson-Wooden et Seville sur le trône du 100 m, la surprise Gressier sur 10.000 m
-
Athlétisme: Jimmy Gressier dans l'histoire de l'athlé français
-
Mondial féminin de rugby: la France en demies par un trou de souris
-
Rubio en Israël, Netanyahu salue la "force" des relations avec les Etats-Unis
-
Jeux vidéo : "Roblox" accepte les mesures de protection des enfants en Australie
-
Mondiaux de VTT: Hatherly sacré, Van der Poel seulement 29e
-
Agriculture: la FNSEA appelle à "une grande journée d’action" le 26 septembre
-
Défis, initiations et athlètes médaillés: la Fête du sport bat son plein
-
A pied ou entassés dans des camionnettes, des milliers de Palestiniens fuient Gaza-ville
-
Lecornu sous le feu croisé des oppositions et des mouvements sociaux
-
Léon XIV fête ses 70 ans, des fidèles lui souhaitent un joyeux anniversaire au Vatican
-
Budget: Yaël Braun-Pivet appelle à un accord autour de 35 milliards d'économies
-
Népal: la nouvelle Première ministre promet de suivre les revendications des manifestants
-
Boxe: Canelo tombe contre un immense Crawford, Mbilli doit se contenter du nul
-
La seule banque de lait maternel du Kenya, bouée de sauvetage de bébés prématurés
-
"Biens mal acquis": enquête en France contre un ancien Premier ministre libanais
-
Le plus grand lac du Royaume-Uni suffoque à cause des algues toxiques

Le Nigeria replonge dans les heures les plus sombres de Boko Haram après une série d'attentats-suicides
Abubakar Buba assistait à un mariage samedi après-midi dans la ville de Gwoza, dans le nord-est nigérian proche de la frontière camerounaise quand une "femme tenant deux enfants par la main est entrée". Puis il y a eu une explosion.
Blessé dans cet attentat-suicide, il a été transporté comme d'autres victimes à l'hôpital de la capitale de l'Etat de Borno, Maiduguri, à environ trois heures de route de Gwoza.
Dans le même hôpital, Aishatu Usman veille son fils, toujours inconscient depuis l'attentat-suicide qui a frappé la cérémonie de mariage. "Je prie Dieu pour que mon fils guérisse vite et pour que les auteurs de ce crime horrible reviennent dans le droit chemin", dit-elle à l'AFP.
Gwoza, ville de près de 400.000 habitants, a été le théâtre samedi de quatre attentats-suicides presque simultanés, dont au moins trois perpétrés par des femmes kamikazes, qui ont fait "au moins 18 morts" et une quarantaine de blessés selon les secours locaux.
Ces attaques, qui n'ont pas été encore revendiquées, sont venues rappeler douloureusement aux habitants que le groupe jihadiste nigérian Boko Haram constitue toujours une menace réelle.
Très ancré dans cette région du Nigeria frontalière avec le Cameroun, Boko Haram est connu pour avoir utilisé des femmes kamikazes dans sa lutte armée pour établir un califat dans le nord-est nigérian à l'encontre de cibles faciles comme des marchés, des écoles, des mosquées, des églises et de grands rassemblements de civils.
Dernièrement, les attentats-suicides s'étaient fait rares au Nigeria, les combattants jihadistes utilisant d'autres modes d'action (kidnappings, tueries, pillages...).
- "ère de peur"-
Très ancré dans cette région du Nigeria frontalière avec le Cameroun, Boko Haram s'était emparé de Gwoza en 2014 et l'avait déclarée califat après s'être emparé d'une partie de l'Etat de Borno.
La ville a été reprise par l'armée nigériane avec l'aide des forces tchadiennes en 2015, mais le groupe jihadiste continue de lancer des attaques depuis les montagnes surplombant la ville, à la frontière avec le Cameroun.
Le président nigérian, Bola Ahmed Tinubu, a "fermement condamné les attentats-suicides" dans un communiqué dimanche, y voyant "une claire manifestation de la pression contre les terroristes et des succès enregistrés à affaiblir leurs capacités d'attaques".
"Ces lâches attaques ne sont qu'un épisode isolé", ajoute le chef de l'Etat qui assure qu'il "ne permettra pas à la nation d'entrer dans une ère de peur, de larmes, de chagrin et de sang".
Arrivé au pouvoir il y a un an, M. Tinubu avait fait de la lutte contre l'insécurité une priorité de son mandat mais les résultats se font attendre.
Les Nations unies ont également condamné dimanche ces attaques dans un et ont "offert tout soutien" nécessaire aux autorités de Borno.
- "2014" -
Une première attaque a eu lieu samedi en pleine cérémonie de mariage, lorsqu'une kamikaze a déclenché des explosifs au milieu des invités.
Alors que les prières funéraires pour les victimes de cet attentat étaient en cours, une autre femme kamikaze "s'est précipitée et a fait exploser un autre engin qui a fait de nombreuses victimes", a indiqué samedi soir un responsable des services de secours locaux (SEMA), Barkindo Saidu.
Quelques minutes plus tard, une explosion "d'un autre engin par une adolescente" a eu lieu aux alentours de l'hôpital général de la ville, a ajouté M. Saidu.
Un membre de la milice anti-jihadiste qui assiste l'armée à Gwoza a affirmé à l'AFP qu'un quatrième attentat-suicide avait visé un poste de sécurité, tuant trois personnes dont un soldat. Ce bilan n'a pas encore été confirmé de source officielle.
"Cela me renvoie à 2014, quand Gwoza était occupée par ces groupes terroristes", confie à l'AFP Baba Shehu Saidu à l'hôpital de Maiduguri après avoir perdu cinq membres de sa famille dans l'une des attaques perpétrées samedi.
"La situation est calme", a affirmé dimanche matin à l'AFP Fatima Musa, secrétaire du gouvernement local de Gwoza, qui ajoute que l'armée est déployée dans la ville mais que "les gens continueront à avoir peur".
Les violences jihadistes, qui durent depuis 15 ans, ont fait plus de 40.000 morts et en ont déplacé environ deux millions dans le nord-est du pays.
L'insécurité demeure très forte même si Boko Haram a perdu du terrain ces dernières années, notamment du fait de sa concurrence avec l'Etat islamique en Afrique de l'ouest (ISWAP) né d'une scission d'avec Boko Haram.
Les combattants jihadistes continuent d'attaquer régulièrement les communautés rurales du Nigeria, tuant les hommes et enlevant les femmes qui s'aventurent hors de la ville à la recherche de bois de chauffage.
W.Huber--VB