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Trump-Chine: Guerre commerciale
Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier 2025, Donald Trump (78) a déclenché une guerre commerciale sans précédent avec la Chine, marquée par des droits de douane massifs et des contre-mesures chinoises. Cette escalade, qui menace l’économie mondiale, a des répercussions profondes sur les marchés, les chaînes d’approvisionnement et les relations géopolitiques. Cet article explore les origines de ce conflit, ses conséquences immédiates et les défis à venir.
Dès mars 2025, Trump a imposé des tarifs douaniers de 25 % sur les importations en provenance du Mexique et du Canada, mais c’est avec la Chine que la confrontation a atteint un sommet. Début avril, il a annoncé des droits de douane universels de 10 % sur toutes les importations, avec des tarifs spécifiques pour la Chine grimpant jusqu’à 145 %. Ces mesures, présentées comme un moyen de protéger l’économie américaine et de réduire un déficit commercial de 971 milliards de dollars en 2024, ont provoqué une onde de choc. La Chine a riposté avec des droits de 125 % sur les produits américains, notamment l’agriculture et les technologies, et a restreint l’exportation de minéraux stratégiques comme le lithium et les terres rares, essentiels pour les industries de haute technologie.
Les marchés financiers ont immédiatement réagi. Wall Street a chuté de 3 % en une semaine, tandis que les bourses asiatiques, dont Shanghai et Tokyo, ont perdu entre 2 et 4 %. La volatilité a poussé les investisseurs vers des valeurs refuges comme l’or, dont le prix a grimpé de 5 % depuis avril. Le dollar, bien que soutenu par la politique de la Réserve fédérale, a vacillé face à l’euro, reflétant l’incertitude. Les économistes prévoient une inflation mondiale de 3 à 4 % en 2025, alimentée par la hausse des coûts des biens importés, notamment l’électronique et l’habillement.
Les conséquences économiques sont particulièrement lourdes pour les consommateurs américains. Les prix des produits chinois, des smartphones aux vêtements, ont augmenté de 4,2 % en moyenne. Une analyse de Goldman Sachs estime que les tarifs pourraient coûter 1 200 dollars par an à chaque ménage américain. Les entreprises, confrontées à des coûts accrus, réduisent leurs investissements : General Electric a annoncé une baisse de 15 % de ses dépenses en recherche pour 2025. Les chaînes d’approvisionnement, déjà fragilisées par la pandémie, sont à nouveau sous pression, avec des délais de livraison allongés de 20 % pour les composants électroniques.
La Chine, bien que résiliente, n’est pas épargnée. Ses exportations vers les États-Unis, qui représentent 15 % de son PIB, ont chuté de 8 % depuis mars. Pékin a répondu par des mesures de soutien à ses industries, injectant 200 milliards de yuans dans les secteurs technologiques et agricoles. Cependant, la restriction des minéraux stratégiques pourrait se retourner contre elle, car des pays comme l’Australie et le Chili cherchent à combler le vide, attirant des investissements étrangers.
Au-delà de l’économie, cette guerre commerciale exacerbe les tensions géopolitiques. Contrairement à son premier mandat, Trump n’a pas engagé de dialogue direct avec Xi Jinping, laissant peu de place à une désescalade. La demande de Trump que la Chine vende TikTok aux États-Unis, sous peine de sanctions supplémentaires, a été perçue comme une provocation. Pékin, de son côté, renforce ses alliances avec des pays comme la Russie et l’Iran, compliquant davantage le paysage international.
Les partenaires commerciaux des États-Unis, comme l’Union européenne et le Japon, sont également touchés. L’UE, craignant une récession après une contraction de 0,4 % en 2024, envisage des représailles si les tarifs universels persistent. Le Japon, dépendant des exportations automobiles, a vu sa devise s’affaiblir de 3 % face au dollar. Le Mexique, initialement visé par les tarifs, a obtenu un répit après des négociations sur la sécurité frontalière, mais reste vulnérable à une reprise des hostilités commerciales.
Cette guerre commerciale révèle les limites de la stratégie de Trump. Si elle vise à relocaliser l’industrie, seuls 2 % des emplois manufacturiers ont été rapatriés depuis janvier, selon les données du Bureau of Labor Statistics. En revanche, les petites entreprises américaines, moins capables d’absorber les coûts, licencient : 50 000 emplois ont été supprimés dans le commerce de détail depuis mars. À long terme, les économistes, dont Kenneth Rogoff, avertissent que les tarifs pourraient réduire le PIB mondial de 1 à 2 % d’ici 2027.
Pour l’instant, aucune issue claire ne se dessine. Trump a laissé entendre que les tarifs pourraient être ajustés si la Chine fait des concessions, mais Pékin semble prêt à prolonger le bras de fer. Les négociations, si elles ont lieu, seront ardues, car les deux puissances défendent des intérêts irréconciliables. Pendant ce temps, le reste du monde, des agriculteurs américains aux usines chinoises, paie le prix d’une confrontation aux conséquences immenses.

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